Podcast #029 : Optimiser son site pour mieux convertir avec Stan Leloup


Stanislas Leloup dans Parlons Web


Lorsqu’on lance un site, quels que soient le format et la thématique, il existe différentes stratégies pour le faire connaître auprès de son audience.

Cependant, il arrive régulièrement que l’on finisse par atteindre un palier en termes de trafic, palier souvent difficile à dépasser.

Ce n’est pas impossible, mais ce sera souvent au prix d’efforts conséquents qui demanderont beaucoup de temps et de travail.

Et si, en attendant que ces actions portent leurs fruits, il existait un moyen moins compliqué et plus rapide sur lequel agir en parallèle ?

C’est là qu’entre en scène mon invité du jour, Stanislas Leloup dit « Le maniaque des conversions ».

Au cours de ce podcast, nous revenons sur le parcours de Stan sur le web et il partage avec nous sa vision et sa philosophie concernant ses sites et la relation qui cherche à construire avec son audience.

Il parle d’ailleurs du pouvoir du podcast pour nouer une relation forte avec ses auditeurs, un point parmi d’autres sur lequel nous sommes parfaitement d’accord :)

Au sommaire de ce vingt-neuvième épisode de Parlons Web

 

 

Dans cet épisode vous allez découvrir

  • Ce qui a donné envie à Stan de se lancer dans le domaine de la séduction.
  • Quelle a été la stratégie de Stan pour vivre de son site ?
  • Pourquoi et comment le podcast lui a permis de se faire une bonne place dans cet univers ?
  • Pourquoi Stan a-t-il toujours été très à l’écoute de son audience ?
  • Comment Stan utilise ses bonus et son cours gratuit pour nouer une relation avec son audience et lui vendre divers produits.
  • Les conseils de Stan pour créer cette relation forte avec ses lecteurs.
  • Les résultats qu’obtient Stan avec son site sur la séduction.
  • Comment a-t-il fait pour automatiser et externaliser la majeure partie de son blog ?
  • Quelle est la « mission » de Marketing Mania ?
  • LA question que vous devez vous poser pour votre site ? (ou chacune de vos pages)
  • Pourquoi vous devez faire des sacrifices sur votre site ?
  • Les outils qu’utilise Stan pour faire ses tests ?
  • Et beaucoup d’autres choses …

Outils et liens cités dans cet épisode

Livres cités dans cet épisode

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Merci Stan pour ta participation à ce podcast.

Si vous avez apprécié l’ensemble des conseils prodigués par Stan, je vous invite à le remercier d’un simple clic sur Twitter :)

D’une façon générale, si vous estimez que ce podcast vous apporte de la valeur et que vous souhaitez m’aider à le faire connaître.

La chose la plus efficace que vous puissiez faire est de laisser une note et un commentaire sur la page iTunes de Parlons Web.

Vous êtes déjà plus d’une trentaine à avoir laissé une note ce qui est bien, mais je suis sûr que l’on peut faire encore mieux donc vous savez ce qu’il vous reste à faire ! :)

 

Je termine cet article pour vous signaler que cet épisode sera le dernier pour cette année 2015.

Je m’autorise quelques semaines de repos « podcastique » pour la fin de l’année, on se retrouve donc le jeudi 7 janvier 2016 pour le 30e épisode de Parlons Web !






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   Retranscription écrite du podcast


Les commentaires c'est cool ! (Je m’exprime)


Bonjour Xavier et Stan

Merci pour cette belle interview. J'ai l'impression à chaque fois que c'est de mieux en mieux.

Je voulais savoir un peu ce que Stan conseillait au niveau du suivi Analytics. Quelles sont les données à vérifier régulièrement pour améliorer son site et ses objectifs ?

Concernant le livre "The Ultimate Sales Machine", la version française est : La prodigieuse machine à vendre.

Pour une fois qu'il existe une traduction en français d'un bon livre anglophone, je le mets.

Geoffroy

PS: Au fil des podcasts, je suis de plus en plus convaincu de l'intérêt de réaliser des podcasts.

Geoffroy @ Renover TV le 11/12/2015


@Geoffroy

Merci pour ton commentaire et le lien vers la version FR.

Pour ma part, un commentaire comme le tien ne fait que renforcer ma conviction de bien faire en les faisant ;)

Xavier le 11/12/2015


Merci Geoffroy !

(Et bien vu pour la version FR de USM !)

Concernant le suivi des Analytics, ma principale recommandation est de choisir 1 metric qui te fait avancer, et de te concentrer dessus à l'exclusion de tout le reste.

Par exemple, pour Marketing Mania ça serait les abonnés emails. Du coup, toute action marketing que je fais est jugée selon l'idée : Est-ce que ça génère des abonnés emails ?

Ça m'évite d'être distrait par des chiffres inutiles (par exemple, le trafic. Si une source de trafic ne convertit pas, elle vaut zéro pour moi. D'un autre côté, j'utilise des stratégies comme le guest posting qui génèrent des abonnés mais pas de trafic).

Par ailleurs, ce suivi est simple à mettre en place dans Google Analytics.

Le plus souvent, il n'y a pas besoin de se compliquer la vie en suivant 10 metrics différentes ! Le but des analytics est avant de guider les actions futures.

Stan le 16/12/2015



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Retranscription écrite du podcast


X : Bonjour, Stan, et merci de m’accompagner pour ce nouvel épisode de Parlons Web.

S : Salut, Xavier ! C’est un plaisir.

X : Alors Stan, ça fait plusieurs années maintenant que tu travailles sur le web, mais comme tout le monde ne te connait pas forcément parce sur tu n’as pas débuté en tout cas à la base dans l’univers du webmarketing, avant qu’on parle de tout ça, est-ce que tu pourrais justement nous raconter les grandes lignes de ton parcours pour qu’on en sache un petit peu plus sur toi ?

S : Oui. Donc, moi j’ai commencé dans la niche de la séduction avec un site qui s’appelle seductionacademy.fr qui est toujours aujourd’hui en activité et qui est toujours aujourd’hui mon plus gros site qui génère le plus de revenus pour moi. Ce site-là a fonctionné sur 2 leviers principaux dont on aura peut-être l’occasion de discuter ensemble. Le premier étant le podcasting, le deuxième étant l’optimisation des conversions, le split testing, etc., cette approche assez analytique du marketing. Et donc, du coup, ces derniers mois, cette dernière année d’ailleurs en 2015, j’ai commencé de plus en plus à parler ouvertement de tout ce que je faisais en terme de conversion, etc. Donc j’ai créé le site marketingmania.fr qui parle avant tout de test AB, d’optimisation des conversions, on parle beaucoup de pub Facebook parce que c’est un aspect très analytique et très split testing qui rentre dans le cadre de tout ce que je fais.

X : OK. Alors comme tu disais, tu commençais à la base dans la niche de séduction. Et comme c’est un univers que je ne connais pas du tout, et bien ma toute première question qui me vient à l’esprit c’est : « Pourquoi au départ, tu as eu envie de passer dans ce secteur là » ?

S : Alors la réponse est assez simple, c’est parce que la séduction c’était ma vie. Au moment où j’ai vraiment commencé à m’intéresser au marketing, c’était vraiment l’influence dominante dans ma vie. C’était la séduction et quand on parle de séduction, essentiellement pour moi, ça fait référence à tout un ensemble de techniques de développement personnel qui vont être utilisées par des hommes qui veulent avoir plus confiance en eux, être plus sociables, etc. Vous pouvez imaginer un adolescent extrêmement timide, extrêmement enfermé qui va passer la plupart de son temps à jouer aux jeux vidéos, qui, à l’âge 17, 18 ans commence à s’apercevoir qu’il est en retard, il n’a pas beaucoup d’amis, il a du mal à avoir des conversations avec des gens inconnus que ce soit des hommes ou des femmes et qui du coup décident qu’il veut briser ce problème. Et comme toujours, voilà, quand tu as un problème ou que tu as un marché, les gens vont commercialiser des solutions potentielles, diverses à ce problème-là, ce problème de la timidité, de ne pas savoir quoi dire, de ne pas savoir où rencontrer des gens, etc.

X : D’accord alors, et donc cette thématique, il y a vraiment beaucoup de monde dedans. Il y a certains gros blogueurs de ce que j’ai pu voir, qui sont a priori connus et reconnus. Alors je ne m’en rends pas du tout compte à ton niveau, mais aujourd’hui ton site, il se situe comment dans ce secteur ?

S : Mon site se situe dans la B liste de ce secteur. C’est-à-dire, tu peux considérer qu’il y a les grands sites en haut qui vont être la A liste, qui vont être les… voilà on peut les citer si tu veux : Art de séduire, French Touch, même des gens comme Kamal qui sont des sites avec un trafic énorme qui ont des domaines très anciens et qui vont recevoir des dizaines et des centaines de milliers de visiteurs par mois, qui sont les gros sites qui drainent beaucoup de trafic. Moi, je suis arrivé dans le marché très tard, le marché était déjà mature. Donc j’ai une stratégie un petit peu différente par rapport à eux si tu veux. Je me suis positionné justement sur les conversions, sur le fait d’être plus ciblé, plus niché, donc du coup, je draine un trafic qui est largement inférieur à ces sites. À une échelle qui va être peut-être 8 % ou 10 % ou 12 %, je ne connais pas leur chiffre exact, tu vois, mais de leur trafic, une fraction très faible de leur trafic. J’ai beaucoup moins de trafic organique. En particulier, j’ai très peu de trafic organique sur mon site. Ça n’a jamais été ma stratégie. Et j’ai écrit dans l’histoire de ce site 4 ou 5 articles. Donc voilà, je me situe dans le milieu de quelqu’un qui fait de l’argent sur le milieu qui est largement au-dessus de la plupart des blogueurs qui ne savent pas ce qu’ils font. Mais, je ne suis pas un player dominant sur ce marché. Le seul créneau où je suis dominant, c’est le podcast. Où là par contre, j’ai le podcast n° 1 sur la séduction, il n’y a pas de question.

X : D’accord. Et tu as le podcast n° 1 sur la séduction parce qu’il n’y en a qu’un ? Ou parce que les autres n’ont pas assez travaillé ce format ?

S : Parce que je suis le seul à l’avoir vraiment pris au sérieux. Je n’étais pas le premier à le faire, je n’étais pas le seul à le faire. Il y avait d’autres gens qui avaient un podcast. Mais je suis le seul à venir en disant : « Écoute, le podcast, ça va être mon canal n° 1 ». Pour me connecter avec mon audience, je vais venir et toutes les semaines, je vais faire un épisode et je vais travailler la qualité son. Je vais travailler la structure. Je vais développer des concepts, etc., vraiment traiter le podcast comme un canal majeur externe. Et pour les autres qui étaient dans le marché, ils avaient des blogs qui avaient énormément de trafic SEO. Pour eux, le podcast, c’était une petite expérience sur le côté stats. Ils ne l’ont pas pris aussi au sérieux que moi j’ai pu le prendre. Et par cette vertu, j’ai eu le plus gros podcast. Mais après tu as aussi un effet boule de neige. C’est-à-dire que quand tu sais à quel point ça peut être difficile d’avoir des évaluations sur iTunes vu que l’interface du logiciel est, on peut le dire assez casse-cul. Donc une fois que tu es installé sur les ranking d’iTunes, que tu as le podcast et que tu as beaucoup d’évaluations, que tu as aussi le meilleur podcast qui a atteint la meilleure qualité vu que tu l’as plus travaillé, il y a aussi un effet boule de neige qui fait que ça se maintient par lui même.

X : D’accord. Et du coup, c’est un podcast que tu publies depuis quand ?

S : Le podcast a commencé fin 2013. Donc je pense que c’était en aout ou en septembre 2013, qui était à l’origine un podcast hebdomadaire qui était publié tous les jeudis. Au bout d’un moment, j’ai un peu espacé mon rythme de publication et en ce moment je publie un petit peu moins. Tout simplement parce que je m’étais un petit peu écarté de ce milieu. Et ça peut être assez difficile. Le podcast c’est un médium très personnel. Ça peut être assez difficile d’apparaitre sur un podcast hebdomadaire quand toi, dans ta vie personnelle, tu as évolué vers d’autres préoccupations. Quand j’étais dans ma vie hebdomadaire à faire ces aventures-là, j’avais toujours de quoi parler, j’avais toujours des idées, etc. Par contre au moment où tu commences à prendre de la distance, je n’avais pas envie que ça devienne une mécanique où tu viens, tu as ta liste de mots-clés et tu tapes tes mots-clés, etc. Je me suis dit et bien voilà, si dans ma vie personnelle je n’ai plus de choses à raconter, je vais espacer le rythme de publication. J’ai un catalogue de podcast dans lequel les gens peuvent aller puiser donc même si je ne publie pas aussi souvent, il y a toujours du contenu pour les gens qui me découvrent.

X : D’accord. Et du coup, donc, tu confirmes, toi, à ton niveau en tout cas dans cet univers-là et on pourra en reparler après, parce que tu as sorti aussi un podcast pour Marketing Mania mais tu confirmes qu’effectivement donc, le podcast en tant que tel est une source de trafic, une source de visibilité qui permet ensuite de rapatrier, on va dire, les gens vers ton propre site ?

S : Alors, moi, en terme de podcast, je suis un converti absolu. Et je vais te raconter l’histoire de pourquoi est-ce que je crois à ce point-là au podcast. C’est parce que comme tu le sais et comme on ne l’a pas encore mentionné aujourd’hui, j’habite en ce moment au Vietnam. Pourquoi est-ce que j’habite au Vietnam ? C’est parce que ça fait à peu près 2 ans que je suis en Asie, que je vis dans différents endroits extérieurs. La chose qui m’a à l’origine amené en Asie, c’est un podcast qui s’appelle le Tropical MBA. C’est un podcast de gens, c’est des anglophones, ils parlent entrepreneuriat, ils ont toute une communauté de gens en Asie dans différentes villes, etc. Et, je me souviens d’aller à Auchan quand j’habitais à Cergy-Pontoise, d’aller à Auchan et d’écouter le Tropical MBA et d’être coincé dans ma file d’attente parce que j’avais toujours la caissière qui allait le plus doucement. Et d’écouter ces gars-là et de me dire « Oh, la vache ! J’ai envie d’aller à Bali et de rencontrer ces mecs-là. J’ai envie d’aller à Shanghai, j’ai envie d’aller à Hô Chi Minh, j’ai envie d’aller à Bangkok » et aller vivre ces expériences que j’entendais semaine après semaine dans le podcast. Et sur la base de ces expériences-là dans le podcast, ça m’a motivé à m’inclure dans cette communauté, à aller vivre cette aventure, à déménager à l’autre bout du monde. Et si ces gars-là, au lieu de faire un podcast, ils avaient écrit un blog où ils m’avaient envoyé des emails, ça n’aurait jamais été assez fort. Je ne me serais jamais senti aussi impliqué personnellement. Et pour moi, c’est vraiment ça la force du podcast. Pour moi, le podcast, ce n’est pas forcément le médium qui va te rendre « viral », qui va permettre en 2 mois d’atteindre 200 000 visiteurs sur ton blog. En revanche, avec les gens qui vont te suivre et qui vont t’écouter, tu vas pouvoir construire une profondeur de connexion qui va être incomparable pour moi à n’importe quel autre médium à part peut-être la vidéo sur certains milieux. Voilà, pour moi, la force du podcast est là. Par ailleurs, iTunes reste une plateforme avec une très forte pénétration qui met en avant les podcasts de façon tout à fait honorable. Et donc, du coup ça te permet d’avoir ton exposition, ton public, de trouver ton public par le podcast sachant que la compétition sur le podcast est plus faible que sur Google, que sur YouTube, que sur Facebook, que sur Twitter, etc. Donc tu as aussi un effet de balance qui se fait là et qui te permet d’atteindre pas mal de monde, d’avoir une connexion profonde avec eux, etc. Pour moi, la valeur du podcast, elle se trouve là.

X : Oui, et puis, moi, c’est ce que je constate aussi. Ça rejoint ce que tu dis. C’est-à-dire que c’est vraiment aussi de la valeur que tu apportes. Alors après ça va dépendre du type de contenu que tu vas proposer dans tes podcasts, mais c’est une valeur qui va être découverte et qui va se prolonger tout au long de la vie du podcast. Et donc, même les épisodes que tu as pu publier, moi je sais que des épisodes que j’ai pu publier il y a 12 ou 18 mois maintenant continuent à être téléchargés. Et en fait, quand je regarde les statistiques de mon hébergeur du podcast et que je vois la courbe, la tendance qui montre le téléchargement sur l’ensemble des épisodes et donc, depuis que j’ai repris de façon très régulière, depuis 3 mois forcément la tendance est croissante. Et en fait si je regarde les détails des épisodes, si je reprends le tout premier épisode que j’avais publié et bien, en fait cet épisode suit exactement la même tendance. Et c’est-à-dire que ça, c’est quelque chose qui est très intéressant, c’est que quand les gens te découvrent, et bien finalement, ils vont… enfin, pas forcément toujours, mais ils vont avoir cette tendance à retourner écouter les premiers épisodes parce qu’a priori, ils ont apprécié ce qu’ils ont découvert. Voilà, ils ont aimé le format et donc ils vont écouter le reste. Et donc c’est vraiment une histoire sur le long terme qui peut apporter de la valeur pendant très longtemps, quoi.

 S : Et ça, je peux te le confirmer. Sur mes 2 podcasts, c’est exactement le cas aussi. C’est-à-dire que même les épisodes qui vont être vraiment anciens sur la séduction, les épisodes qui sont archaïques, qui ont été publiés en 2013 avec une qualité de son disons pas terrible, même ces épisodes vont être tirés vers le haut parce que les gens qui apprécient tes épisodes vont revenir et vont écouter ton archive. Ce qui est rarement le cas sur un blog. Moi, je fais partie des gens qui, si je trouve un blog que j’adore, je vais aller lire leurs archives, mais même là, je n’arrive jamais à revenir au départ, quoi. Il y a un moment où tu ne peux plus.

X : Oui, oui, oui. Effectivement, c’est exactement ça. Et puis comme tu le disais, cette notion de relation, d’intégrer, finalement de se faufiler dans la vie quotidienne des gens, ça fait que l’on fait plus ou moins partie de leur vie et ça et bien c’est une relation qui est beaucoup plus puissante que ce qu’on pourrait pouvoir créer à travers la publication d’un article sur un blog, quoi. Ça, c’est clair. Alors si on retourne un peu sur le sujet de la séduction, j’ai constaté quelque chose donc justement donc, aujourd’hui tu en parles, en tout cas tu m’en parles de façon très ouverte donc de seductionacademy.fr, mais par exemple sur ce site-là, j’ai constaté que tu avais utilisé un pseudo et du coup, aujourd’hui il est très facile de faire la relation entre ton nom, ton prénom et le site en question. Et, du coup, c’est quoi c’est historique parce qu’à l’époque tu n’étais pas forcément à l’aise ? Ou qu’est-ce qui avait fait que tu avais voulu utiliser ça ?

S : Quand j’ai commencé dans la séduction, je ne voulais pas que le lien puisse se faire entre mon identité civile et mon site de séduction. Les raisons que je me donnais à l’époque étaient diverses et variées. Je pense qu’il y avait un aspect où j’avais peur que le site échoue. Voilà, si tu veux, j’avais autre chose, j’étais aussi stagiaire à plein temps, j’étais en école et je faisais des offres de stage, etc. Donc je voulais avoir cette option, si tu veux, cette carte à jouer ou ne pas jouer. Je ne voulais pas que ça soit inexplicablement lié à ma personnalité. Aujourd’hui, d’ailleurs j’en suis content parce que le fait que quand tu tapes : Stanislas Leloup, tu tombes sur mon travail de marketing, c’est ce que je veux, tu vois. Parce que mon site de séduction est beaucoup plus grand. Normalement, tu tomberais sur mon site de séduction. Mais comme il est sous un pseudonyme, tu n’as pas de conflit entre les deux. Ça me permet de séparer les gens. Sachant qu’aujourd’hui les gens qui me suivent sur la séduction savent exactement : quel est mon nom, quel est mon identité parce qu’aujourd’hui je n’ai plus de raison de les séparer, ça ne me pose pas de problème. Ce qui était important pour moi, ce n’était pas de prendre un faux nom. C’est-à-dire que sur la séduction, j’utilise le pseudo de Cornelius qui a toujours été ouvertement un pseudonyme. Ce n’est pas un vrai nom. Je ne faisais pas semblant d’être sous une vraie fausse identité. Il y avait clairement, en disant et bien, voilà : « Je fais autre chose dans la vie. Ce n’est pas mon truc à plein temps, je veux avoir cette possibilité de les séparer éventuellement. » Voilà l’histoire du pseudo. Pourquoi est-ce qu’aujourd’hui il reste ? Simplement parce que je n’ai pas vu la valeur de le changer. Il est partout, voilà donc il est resté, il est resté. Aujourd’hui par contre, je fais ouvertement, la plupart des gens qui vont me contacter directement et qui me connaissent bien sur la séduction vont m’appeler Stan. Parce qu’ils connaissent mon nom et j’apparais sous mon vrai nom dans les webinaires, mon site perso, etc.

X : OK. Oui effectivement, et puis sur ton site alors je ne sais plus, c’est quoi. Ça doit être Stan Leloup !

S : Oui voilà, stanleloup.com, c’est mon site perso.

X : Il y a un lien direct vers ce site-là donc en fait c’est pour ça que je trouvais ça très facile finalement.

S : Il y avait au départ une envie de ma part d’avoir une séparation. Aujourd’hui, je parle ouvertement de la séduction, etc. donc pour moi, le pseudo reste uniquement parce que c’est un héritage maintenant. C’est un héritage, c’est une marque aussi. Les gens vont taper Cornelius séduction pour me trouver. Tout d’un coup, ça devient Stanislas séduction, ils disent : « Mais qui s’est ? C’est qui ce gars ? Tu vois !

X : Et puis non, mais effectivement comme c’est quand même des univers qui sont avec le webmarketing, c’est des univers qui sont très différents. Bon et bien voilà, ce n’est pas non plus une mauvaise chose que ça soit plus ou moins séparé effectivement. Alors j’ai vu que sur ton blog, tu avais alors là, c’est vraiment une question purement de curiosité, mais tes produits et tes articles sont quand même très orienté dans le sens où : « Je suis un homme et je veux séduire une femme ». Et du coup, je me posais la question de savoir : est-ce qu’il y a aussi du coup des blogs qui sont en mode : « Je suis une femme, je veux séduire un homme » ? Ou même pour les gays ? Pour les lesbiennes ? Pour tout ça ?

S : La réponse à la première partie : « oui ». Il y a plein de sites qui s’adressent aux femmes, la raison pour laquelle la séduction pour les femmes est en général séparée, c’est pour des raisons assez simples qui sont de marketing, tu t’adresses différemment. C’est des marchés qui ont des besoins, des peurs, des envies très différentes où généralement on les sépare et il y a beaucoup de sites qui s’adressent aux femmes. Si tu veux rentrer un peu dans les détails là-dessus, c’est assez intéressant. Tu me diras si ça t’intéresse, en ce qui concerne les gays, les lesbiennes, c’est quelque chose auquel j’ai déjà pensé et je n’ai pas de réponse à te donner. C’est-à-dire que je me dis, il y a forcément un marché qui existe ici, mais, qui est sur ce marché ? La réponse c’est que je ne connais personnellement personne sur ce marché-là. Je ne sais pas s’il est occupé. Mais je peux te le dire, il y a clairement un marché qui se trouve ici donc si quelqu’un a les compétences parce que c’est quand même marché sur lequel il faut avoir une certaine empathie et une certaine connaissance du public pour en parler. Moi, je ne vais pas aller demain cyniquement aller lancer le site seductionpourgai.com sachant que je n’y connais rien. Si quelqu’un qui nous écoute a les compétences et veut entrer là-dedans, il peut même me contacter pour voir et pour creuser un petit peu ensemble, je ne sais pas.

X : D’accord OK. C’est ce que je me suis dit. C’est qu’effectivement, il n’y a pas de raison qu’ils aient plus de facilité ou de difficulté à trouver des compagnes ou des compagnons et comme le marché est déjà important pour les hétérosexuels, je me dis que les homosexuels, ça doit être la même chose. Mais bon, effectivement, voilà s’il n’y a pas de réponse, ce n’est pas grave. Sur ton blog, j’ai vu que tu avais 4 lead magnets différents. Et du coup, je m’interrogeais de savoir comment tu avais fait pour identifier ces besoins particuliers de la part de tes lecteurs ?

S : Ces besoins-là, alors pour te dire sur ces 4 lead magnets qui sont présents sur le blog, il y en a en fait 2 qui vont rassembler la plupart des opt-in et 2 que j’avais créés au départ, mais qui au fur et à mesure se sont un peu éloignés du besoin de mon trafic. La façon dont je développe les choses, c’est que j’avais fait une technique assez simple au départ qui était que dans mon autorépondeur le premier email disait : « Écoutez, moins, je suis là, je fais ce site, etc., mais je suis à votre écoute. Répondez à cet email et dites-moi quel est votre problème n° 1 en ce moment avec la séduction. » Et je lis et réponds à tous mes emails. Ce qui est par la suite, franchement que je suis en train de le retirer parce que par la suite, ça devient ingérable le volume d’email que je reçois. Mais au départ, c’était de l’or. Et du coup, les gens me répondaient et me disaient : « Écoute, mon problème, c’est la timidité. Je ne sais pas quoi dire. J’ai l’impression de ne pas être intéressant et je suis trop petit. » Etc. Et tu vois des patterns qui reviennent comme ça de schémas de réponse. Donc ces patterns ont à la fois informé des épisodes de podcast et à la fois, ils vont informer potentiellement des lead magnets. Sachant qu’à mon avis à peu près seulement 30 à 40 % des opt-in doivent venir de ces lead magnets là, le reste vient directement de la promesse qui s’appelle : « Le cours de séduction » qui est juste : « Inscris-toi et tu recevras mes emails sur la séduction », etc. Parce que ça, c’est très populaire chez les gens qui écoutent le podcast. Le podcast, à la fin de chaque podcast, il y a un call-to-action qui est « Écoute, si tu as aimé ce podcast, il faut absolument que tu ailles sur mon site et que tu t’inscrives à ma liste email parce que c’est là que tu auras les meilleurs conseils ». Et par ailleurs, ils viennent aussi des opt-in qui sont liés à mes différentes formations. Donc, on a différentes formations et chaque formation a sa propre opt-in avec ses propres séquences email, etc. Et là, il y a une grande partie des opt-in qui rentrent directement dans la liste.

X : Et bien du coup, c’est la question qui venait juste derrière, c’était de savoir si t’avais un produit à vendre derrière chacun de ces bonus, on va dire ?

S : Non, ça n’a pas été construit comme ça la façon dont ça fonctionne pour l’instant et je suis en train de le migrer là. Disons qu’au départ ce qui fonctionnait, c’était que j’avais un certain nombre de lead magnets qui était des promesses très précises sur un problème précis : « Comment aborder ? Comment être plus intéressant en conversation ? Comment faire un premier rendez-vous ? », ce genre de choses. Tous ces emails-là arrivaient dans une séquence qui s’appelle « Le cours de séduction », qui est une séquence extrêmement dense en contenu et qui allait former les gens, leur apprendre des choses, etc.  Si tu vas sur mon site et que tu t’aperçois qu’il n’y a aucun article. Parce que ma stratégie, ça a toujours été de conditionner les gens à lire mes emails, plutôt qu’avoir du SEO. Donc en fait, j’ai sacrifié les SEO pour conditionner les gens à lire mes emails. Et du coup, sur la base de cette liste email, on allait vendre aux gens différentes formations. Mais les formations sont d’ambition beaucoup plus grande que ces lead magnets. Si tu veux, le lead magnet promet un truc très précis, la formation promet un changement plus profond. Donc voilà, c’est effectivement le lead magnet permet d’attirer les gens avec un problème assez superficiel. « Je ne sais pas quoi dire quand j’aborde. » La formation va te faire travailler sur des problèmes plus profonds qui vont être la peur, la confiance en soi, les sentiments d’insécurité et ce genre de chose.

X : D’accord, et du coup alors, tu proposes combien de produits potentiellement à travers ce site ?

S : Tu as 2 produits d’entrée de gamme qui sont vendus entre 7 et 19 €, voilà, qui sont des produits qui sont biens vendus, mais qui ne font pas beaucoup d’argent en terme de volume. Et après, tu as 3 autres formations qui vont être vendues entre 70 et 100 €, qui elles génèrent un peu de chiffres d’affaires. Et puis, je développe en ce moment de nouveaux concepts de formation qui vont venir se mettre plutôt aux alentours de 150 – 200 €. Donc pour l’instant il y en a 5. 2 qui sont d’entrées de jeu, 3 qui sont plus grosses.

X : D’accord, et donc tu es dans cette démarche de commencer à faire en sorte, donc tu captes un lead à travers ton cours de séduction par exemple. L’idée c’est dans un premier temps, c’est d’essayer de leur faire acheter justement un produit pas trop cher et après de les faire basculer sur quelque chose de plus conséquent ?

S : Essentiellement, c’est ça. Essentiellement, si tu veux le cours de séduction a la même démarche que… Si tu veux, pour moi c’est une décision stratégique. C’est-à-dire que dans la séduction, il y a beaucoup beaucoup beaucoup de concurrence. Et les gens qui me lisent lisent d’autres sites. Je ne suis pas le seul site qu’ils lisent. Pour moi, le levier stratégique qui m’était donné à jouer dans la séduction, ce n’est pas que j’allais avoir le plus de volume et de trafic. C’est que je pouvais créer la meilleure relation avec mes abonnés. Ça se faisait à la fois par l’email, par le podcast qui rentre dans la même démarche. C’est-à-dire, être l’interlocuteur de confiance n° 1. Donc les emails servent vraiment à ça. Alors, les emails de vente, il y a beaucoup d’emails qui n’en servent pas à vendre. La plupart des emails de mon cours de séduction n’ont rien à vendre. Ils servent juste à approfondir cette relation avec un lecteur qui était bombardé de marketing. Une fois que le lecteur me fait bien confiance, c’est là que je dis « Écoutes, si tu veux aller plus loin, clairement tu ne vas pas changer tes peurs profondes en lisant un email tous les 3 jours, c’est bien gentil, mais si tu veux et bien cliques là ». Et quand il clique là, ça l’emmène sur une autre séquence qui, là, est une séquence de vente. Donc, si tu veux, tu as une branche principale qui est la branche du cours de séduction, qui est la branche du « Je te donne du contenu où on apprend ensemble », etc. Et derrière, tu as plein de petites branches annexes qui vont être des branches de vente qui vont être spécialisées sur un problème précis. C’est-à-dire : « J’ai peur d’aborder, j’ai des sentiments d’insécurité, je n’ai pas confiance en moi », etc. Là, tu vas avoir une branche de vente qui va être liée là-dessus et là qui va amener sur différentes formations tu vois. « Je suis timide » tu vas avoir une branche. « Je ne sais pas comment vivre une relation de couple », tu vas avoir une autre branche qui va être là.

X : OK. Et du coup, comment tu fais pour les segmenter ? Peut-être que tu utilises un outil en particulier ?

S : Le système actuel est sur AWeber. Ce qui veut dire que c’est un bordel absolu. Et là, juste avant que tu m’appelles, j’étais en train de travailler. Je suis en train de migrer l’ensemble du système sur ActiveCampaign pour pouvoir gérer cette segmentation. En fait, si tu veux, le système à l’origine était pensé pour être un système qui vendait essentiellement 2 produits. C’est-à-dire un produit d’entrée de gamme et un produit plus costaud. Au fur et à mesure que ce premier produit s’est vraiment bien vendu et a bien fonctionné, je me suis mis à développer d’autres formations qui se sont ajoutées au système et donc du coup, si tu veux le système en un sens a été victime de son succès. Et je me retrouvais avec trop de séquences différentes, les gens partent dans tous les sens. Les gens pouvaient s’inscrire à plusieurs séquences à la fois et donc du coup, c’était confus. Ce qui m’a poussé à migrer sur ActiveCampaign pour nettoyer le système. Mon système actuel sur AWeber si tu veux, il est miraculeux pour vendre un produit. La valeur par abonné était très bonne dans mon marché, etc. Ça m’a beaucoup poussé au départ, il fut un temps. Il est temps aujourd’hui de passer vers un système plus robuste. Une fois que tu as un système comme ActiveCampaign, il y a d’autres outils : Infusionsoft, etc. Tu peux taguer les gens de façon assez subtile pour les orienter selon leurs problèmes. Ce qui est en particulier utile quand tu as des formations différentes et que tu veux savoir, et bien : « OK, ce gars-là, il vient de rentrer, quelle formation il faut que je lui propose en premier ? » Et sur un système comme AWeber, c’est assez compliqué à faire. Sur un système comme ActiveCampaign, tu peux facilement orienter les gens selon leur choix, leurs clics, etc., et leur permettre de se diriger vers la piste qui est la plus adaptée à leurs problèmes.

X : Oui, c’est-à-dire que j’ai déjà eu effectivement, je ne sais pas si tu vas le mettre en place de cette façon-là, mais pour t’aider à expliquer un peu aux auditeurs. C’est-à-dire qu’avec des outils comme ActiveCampaign, on peut par exemple leur poser une question. Avec 3 liens, on leur dit et bien, est-ce que tu es plutôt timide, est-ce que tu ne sais pas aborder, ou est-ce que je ne sais pas quoi ? Et du coup, s’ils cliquent sur lien, automatiquement, ça va attacher à leur adresse email un tag et après le tag justement déclenche une séquence email qui va être justement spécifique à la problématique que la personne a indiquée. Et, donc, du coup, comme ça, on peut faire passer les gens de follow-up en follow-up on va dire, et potentiellement les aider à résoudre leurs problèmes au fur et à mesure et par la même occasion s’ils peuvent acheter un produit dans le même lot, c’est parfait pour tout le monde.

S : Fondamentalement, c’est juste de la meilleure valeur pour tes abonnés, quoi. Tu envoies des emails qui sont plus ciblés à leurs problèmes. Ça demande de bien connaitre ton marché, de bien connaitre les problèmes que tu veux cibler, mais une fois que tu as fait ce travail-là en amont, tu peux vraiment commencer à envoyer des emails qui vont être très « À propos ». Tu vois, les gens ont l’impression que, vraiment, la vache ! Tu peux lire dans leur pensée.

X : Justement, ça, c’est une question qui est extrêmement intéressante. Puisque tu as parlé tout à l’heure du fait que t’envoyais des emails, que tu voulais créer la meilleure relation possible, on va dire avec tes abonnés. Et du coup, qu’est ce que tu mets en place ? Alors je pense que tu vas nous parler de copyrighting, mais est-ce que tu as peut-être des conseils pour quelqu’un qui voudrait un peu suivre le même modèle ? Est-ce que tu aurais des conseils à donner aux auditeurs pour qu’ils puissent faire ça, eux aussi avec leur propre liste ? Des bonnes pratiques peut-être ?

S : La première chose qui est utile, c’est d’être dans ton marché. C’est-à-dire que, moi, une des choses qui me permettaient au départ d’avoir une empathie incroyable avec mes lecteurs, c’est que 3 ans avant, j’ai vécu le même parcours. J’ai vécu ces mêmes peurs, ces mêmes besoins, etc. Mais après ce que j’ai fait, c’est que pendant les 2 premières années de mon site, et encore aujourd’hui je réponds pas mal d’emails. Si quelqu’un m’écrivait un email ou me racontait l’histoire de sa vie et puis le mail me prenait 15 minutes à lire, je lisais le mail et je répondais au mec et on pouvait avoir des conversations qui duraient pendant des mois ou les mecs m’envoient des emails et je leurs répondaient, etc. Ce qui était seulement un coaching par email gratuit. La raison pour laquelle je le faisais, c’est parce que d’un, ça me faisait plaisir. J’avais l’impression d’aider les gens, mais a posteriori, ce que ça m’a apporté, c’est que c’était de la recherche de marché. Les gens croient que la recherche de marché, c’est faire un sondage avec différentes options, c’est poster un truc sur un groupe Facebook, etc. Quand vous êtes à cette échelle-là, si vous n’êtes pas Coca-Cola ou Microsoft, la recherche de marché, c’est parler aux gens face à face. Moi, j’ai fait des choses à Paris où j’ai fait et bien « Tiens, tu es lecteur de mon site ? Tel jour, je serai à tel café, et bien, viens. ». Et les gens venaient, tu avais quelques personnes qui venaient et je discutais avec eux pendant 2 heures au café. Ils me parlaient de leurs problèmes, etc. C’est de cette texture que tu as besoin ! Ce n’est pas savoir est-ce que le problème des gens, c’est qu’ils ne savent pas aborder ou qu’ils sont timides. C’est de savoir quelle est l’histoire de ce mec qui est timide. Quelle est sa sensation dans la vie ? Quel est son problème ? Comment est-ce qu’il exprime ce problème ? Quel est le mot qu’il utilise ? Où est-ce que dans son corps, la sensation se représente ? La timidité, c’est quoi ? C’est une entité dans sa tête ? C’est truc dans son ventre ? C’est une boule dans sa gorge ? Comprendre son histoire, comprendre quelle est son histoire typique quand il rencontre une fille, généralement qu’est-ce qui se passe ? C’est aller à ce niveau de texture de la compréhension, de l’expérience qu’ont les gens, de leurs émotions, etc. C’est quelque chose qui n’est pas du tout quantitatif. C’est quelque chose qui est purement qualitatif. C’est parler aux gens, comprendre leurs problèmes, les rencontrer en face à face, etc. Donc si tu veux, si tu veux comprendre ton marché, la première chose c’est la rencontre en face à face. Si tu ne peux pas, il faut leur parler par téléphone ou par Skype. Moi je fais beaucoup de Skype avec des lecteurs de Seduction Academy et je n’ai jamais fait payer personne pour ça parce que ça ne m’intéressait pas vraiment de faire du coaching Skype, etc. Donc je le faisais, mais juste pour discuter avec les gars. Après tu peux leur parler par email, ce qui donne plus de volume. Si tu peux suivre les gens sur la durée, là, tu peux avoir un petit peu de texture, etc. Et tout en bas, tu as les sondages, les sondages qui peuvent être utiles si tu as un gros public et que tu veux prendre la température. Mais fondamentalement, ça ne donnera pas le même niveau de compréhension. Donc tu as cette partie, qui est la première chose, c’est de comprendre ton marché. Deuxième chose, c’est de savoir l’exprimer. Et pour savoir exprimer, pour savoir créer cette connexion, tu peux aller écouter. Les gens peuvent aller écouter mon podcast sur Seduction Academy ou lire mes emails sur Seduction Academy et voir que c’est quelque chose de très personnel. Et, je n’ai pas peur de mettre mes émotions de raconter mes histoires personnelles, de raconter mes échecs, etc. Et, c’est là d’où vient la connexion. C’est que, les gens si tu veux, reconnaissent dans mon parcours, dans ce que j’écris et ce que je raconte, ils reconnaissent une petite part d’eux. C’est vraiment là où est le secret et après tu as différentes techniques de copyrighting, etc. que tu peux utiliser. Et fondamentalement, c’est ça. Connaitre ton marché et ne pas avoir peur de savoir comment exprimer ce que tu as compris sur eux. Et là où tu sais que tu as gagné, c’est quand les gens commencent à t’envoyer un message en disant : « Je me reconnais exactement dans ce que tu racontes, j’ai l’impression que tu lis dans mes pensées, tu es la première personne que je découvre qui comprend exactement mon problème ».

X : Oui et puis, c’est ce que tu disais. C’est qu’en plus, tous ces échanges par email ou par Skype ou quoi que ce soit, tu t’imprègnes du vocabulaire des gens, et c’est des choses que tu peux tout à fait réutiliser dans l’envoi des emails par exemple. Allo ?

S : Oui, je suis là. Je hochais juste la tête en approbation.

X : Alors, du coup parce qu’en fait, on n’a pas trop d’idée à l’heure actuelle, mais tu obtiens quel résultat aujourd’hui ? Alors je ne sais pas, tu te donnes les résultats que tu veux, mais en terme de trafic, en terme de nombre d’abonnés, en terme de résultat financier éventuellement à travers ce blog ?

S : Donc Seduction Academy, c’est grosso modo 30 000 visiteurs par mois, le trafic est assez faible sur le site là. Oui, 30 000 par mois, entre 30 et 35 voilà. Plus s’il y a une anomalie type lancement, etc. Le site, en terme de gain d’abonnés, je ne saurai pas te dire. Bon, le site grosso modo a 12 000 abonnés, quoi. En terme de chiffre d’affaires, tu vas avoir des hauts et des bas assez violents. Ça dépend de quand je fais des lancements, des webinaires, etc. Quand je fais des lancements parce que je ne suis plus aussi présent qu’avant, mais disons que sur ça, le site va générer si je m’en occupe un peu, 4-5000 €/mois. Si je ne m’en occupe pas, 2-3000 €/mois.

X : D’accord OK. Justement, tu l’as déjà dit plusieurs fois et tu viens de le redire encore, c’est que tu n’es plus vraiment présent et que tu as pris du recul par rapport à ce site. Mais du coup, le site tourne de façon totalement automatique ? Ou tu as fait en sorte de déléguer un certain nombre de tâches auprès d’autres personnes ?

S : Le site essentiellement, a été pensé dès le départ pour pouvoir tourner de façon automatique. C’est-à-dire que moi, la séduction c’était ma passion. Mais je n’ai pas envie d’être bloqué là-dedans pour toujours. Donc je l’ai mis en place dès le départ. J’ai mentionné tout à l’heure que je fais des Skype avec les gens, mais je ne les ai jamais fait payer. La raison, c’est que je ne voulais pas rentrer dans tout le cycle du coaching, etc., et de devoir être physiquement présent. Donc officiellement, le site ne demande aucun travail pour être maintenu. Le seul travail, c’est de faire les podcasts si j’en fais, et de répondre aux emails. Dernièrement, j’ai été expérimenter à avoir des gens pour m’aider à trier les emails, un des gars que j’ai engagé récemment pour trier un peu les emails, sinon je continue à répondre moi-même. Mais bon, voilà, répondre à des emails même sur un site comme ça, ça ne prend que quelques heures par semaine en tout et donc le reste est totalement automatisé. C’est-à-dire, c’est des autorépondeurs. Il n’y a pas d’articles qui sont publiés sur le site. Il n’y a pas d’article qui était publié depuis 2014. Ça n’a jamais été ma stratégie. La seule partie où je suis activement présent, c’est sur la création de nouvelle séquence, la création de nouveaux produits où je ne crée plus les produits moi-même, mais je travaille très étroitement avec les gens qui les créent. Et donc, la partie que j’ai déléguée effectivement c’est l’écriture de nouvelles formations. Voilà, parce qu’écrire une formation comme ça, ça prend un temps monstrueux, il faut vraiment sortir tes tripes. Voilà, tu veux écrire une formation qui va apprendre aux gens, qui va permettre de changer un aspect de leur vie, ce n’est pas quelque chose que tu peux faire en 2 h par jour le soir. Ce n’est pas quelque chose que moi, je peux faire comme ça. C’est quelque chose dans lequel il faut que je me plonge. Et donc du coup, maintenant j’ai d’autres gens qui se plongent dedans à ma place. Moi, si tu veux, j’interviens comme un éditeur. Je les aide à créer des propositions de valeur, on discute ensemble de la structure, je leur fais un feedback très précis sur ce qu’ils écrivent. Je m’occupe derrière de toute la partie marketing, etc. Donc je suis encore impliqué là-dedans. Mais bon, quand il y a une formation qui est en développement où en lancement, je suis impliqué. Quand il n’y a rien, il n’y a rien et le site tourne automatiquement.

X : D’accord, OK. Alors, justement, fort de toutes ces expériences, et le fait que tu as pris du recul maintenant par rapport à ce site, tu as du coup, je suppose, plus de temps pour t’occuper d’autres choses et l’autre chose c’est notamment le blog : Marketing Mania. Donc le blog et le podcast comme on le disait tout à l’heure, et est-ce que tu peux justement nous présenter le blog ? Quels sont tes objectifs à travers celui-ci ?

S : Oui, Marketingmania.fr, c’est un site qui a été fondé pour faire une chose, c’est parler de la partie la plus analytique du marketing. C’est-à-dire parler de l’optimisation des conversions, parler de process, de testing, parler de faire de la pub Facebook vraiment segmentée, vraiment optimisée, ce genre de chose. Donc je vais avoir tendance à écrire des articles vraiment en profondeur sur des sujets précis qui s’adressent plutôt à un public assez avancé. Ce n’est pas du tout un site pour les blogueurs débutants parce que probablement la plupart des choses dont je parle sur ce site-là ne fonctionnent que si tu es à une certaine échelle. Donc Marketing Mania pour moi, c’était prendre un positionnement un petit peu différent de la plupart des gens. Ce n’est pas un site sur lequel je vais aller parler de réseaux sociaux, de community management, etc. C’est un site qui vise vraiment, tu as un business qui tourne, qui est correct, tu as un marketing qui fonctionne, comment est-ce que tu peux faire mieux ? Comment est-ce que tu peux doubler ta valeur par abonné ? Comment est-ce que tu peux augmenter ton taux de conversions en taux de capture de 50 % sur ton site ? Comment est-ce que tu veux prendre quelque chose qui fonctionne, regarder la DATA, faire des tests, et optimiser ça de façon rigoureuse et ambitieuse ?

X : Oui, parce que l’idée, c’est, en général, ça. C’est quelque chose qu’on entend, en tout cas moi, que j’ai déjà entendu. C’est qu’effectivement, il est en général bien plus judicieux de s’attaquer aux problématiques de conversion, de son visiteur ou de son abonné plutôt que de chercher à batailler en permanence et en permanence, à acquérir toujours plus de trafic.

S : Une des raisons pour la création de Marketing Mania, c’est que quand tu es comme moi, quelqu’un qui s’est formé de façon obsessionnelle à la conversion, tu te balades sur internet et tu te dis : « Ce site doit faire 100 000 € de chiffre d’affaires par mois, il pourrait en faire 200 000 ou au moins 150 000 facilement. » Parce que tu vois, si tu veux, des erreurs énormes, des manquements énormes qui sont présents tout autour de toi et tu sens ce besoin qui est là. Et pour un site fait, disons que le site fasse, on va prendre un exemple moins ambitieux, un site qui fait 10 000 € par mois, pour qu’il arrive à 20 000 € ou à 15 000 €, il va falloir vraiment booster le trafic parce que quand tu as déjà un site qui est comme ça, augmenter ton trafic de 50 ou 100 % c’est compliqué. En revanche, aller travailler sur tes conversions, sur ton taux de capture, tes séquences email, tes taux d’ouverture, etc. Toutes ces choses-là que tu peux faire derrière, ça va être exponentiellement plus simple de faire du gain de chiffre d’affaires sur cette partie-là, que de gratter du pur trafic brut, en particulier sur des gens qui payent déjà pour leur trafic. Moi, je vois des sites qui dépensent beaucoup d’argent sur Adwords qui, derrière, ont des sites qui ne sont pas optimisés. Ça veut dire qu’ils vont dépenser 1 €, 1,20 € par clic sachant que derrière, leur site pourrait faire mieux, pourrait être mieux optimisé, mieux tester, etc. Et là, il y a un grand manque si tu veux. Dans le milieu par exemple du référencement, beaucoup d’entreprises commencent, beaucoup d’entreprises sur le web commencent à comprendre ce que c’est, comprendre les enjeux, à avoir un certain niveau de performance. En terme de conversation, tu vois vraiment des horreurs, voilà des horreurs ou des petites erreurs qui pourraient être changées et faire une grande différence. Et c’est vraiment à ça que je voulais m’attaquer.

X : Je ne sais pas, il doit y avoir peut-être des emplacements particuliers sur des sites, ou je ne sais pas ou est ce que c’est une formulation d’un bouton à l’appel à l’action. Est-ce qu’il y a vraiment des exemples, toi, qui te viennent en tête et qui sont récurrents ? On va dire que tu constates des choses que les gens pourraient améliorer qui ne leur prendraient pas des jours et des jours, qui ne leur demanderaient d’avoir recourt à tel ou tel développeur, mais des choses assez simples, assez actionnables que tu constates et que les gens pourraient changer rapidement.

S : Ouais, si on veut faire des gains faciles, la chose la plus simple, c’est de commencer par décider quelle est l’action que vous voulez que les gens fassent sur votre site. Et de vraiment la mettre en avant, donc ce que tu vois, c’est que les gens vont avoir ce sidebar, donc cette barre latérale, avec des dizaines et des dizaines de widgets. Et, moi, je suis sur leur site et je dis, OK, tu dis : « Aime-moi sur Facebook, suis-moi sur Twitter, inscris-toi à ma newsletter, regarde ma chaine YouTube, vois mes autres articles, vois mes derniers commentaires, etc.  Quelle est l’action que tu veux que je fasse ? » Si tu pouvais simplement, tu n’as rien à ajouter, tu peux juste retirer les widgets qui ne sont pas ton action principale, tu verras que ça va augmenter ton taux de conversion sur l’action. Pour la plupart des gens, ça va être la capture d’email. Retirez les éléments qui encombrent votre site autour de la capture email, va vous permettre de la mettre plus en avant. Si vous pouvez aussi, changer éventuellement la couleur du bouton du formulaire, etc. pour la faire ressortir, ça fonctionne. Avoir une page d’accueil, avec un grand formulaire en haut de capture d’email, ça fonctionne. Pourquoi ? Parce que la plupart des gens pensent, bon, écoute, que si les gens veulent s’inscrire à ma newsletter, ils vont aller trouver mon formulaire, il est quand même trouvable dans mon sidebar. Le problème, c’est que personne n’est sur un site et se dit : « Tiens, il faudrait que je m’inscrive à leur liste email ». Les gens s’inscrivent à ta liste email si tu la leur mets devant la décision, tu veux t’inscrire ou pas ? C’est pour ça que les popups, par exemple, on a beau ne pas les aimer, mais ça fonctionne. Mais ce n’est pas la seule façon, si tu as un formulaire sur ta page d’accueil, si tu as un sidebar qui va être très simplifié, si tu as un grand call-to-action à la fin de ton article, c’est le fait de dire. La stratégie, c’est de faire des sacrifices. Tu ne peux pas à la fois mettre en avant ta chaine YouTube, ton compte Facebook, ton compte Twitter, ton opt-in email, etc. Si tu regardes, un abonné email va valoir, je ne connais pas le chiffre exact, disons 5 ou 10 fois plus qu’un follower Facebook ou qu’un follower Twitter ou que quelqu’un qui va regarder ta chaine YouTube, etc. Pourquoi ne pas décider que tu veux mettre en avant une action qui va être l’opt-in mail ou aller voir ma page-produit ou inscrire à mon produit, etc. L’exemple que je peux prendre si tu veux, voir le site seductionacademy.fr, les gens se moquent de moi sur ce site. Enfin, les marketeurs vont me dire : « La vache ! Tu as mis des formulaires partout ! » Tu verras que le seul call-to-action sur ce site, c’est le formulaire email, il n’y a même pas le lien vers mes produits, pas de lien vers les réseaux sociaux, pas de lien vers YouTube. Le seul call-to-action qu’il y a sur ce site, c’est : « Inscris-toi à ma liste email ». Et du coup, quelqu’un qui navigue sur seductionacademy.fr et qui apprécie mon contenu parce qu’évidemment tu n’auras jamais 100 %, mais les gens qui apprécient son contenu, le message que je leur transmets : n° 1, s’abonner à la liste email est important, et n° 2, c’est l’étape suivante. « Si tu as aimé mon contenu, l’étape suivante est de t’inscrire à ma liste email ». Et le taux opt-in sur ce site est vraiment élevé. Et c’est aussi ce que je te disais tout à l’heure à la fin du podcast par exemple, le podcast tu vas finir sur un call-to-action très fort, où je regarde le mec dans les yeux, pas littéralement bien évidemment, car il n’y a pas de vidéo, où je regarde les gens dans les yeux où je leur dis : « Écoute, si tu as aimé cet épisode » et je sais qu’ils ont aimé puisqu’ils ont écouté 20 minutes, « Si tu as aimé cet épisode, tu dois te rendre sur mon site et t’inscrire à ma liste email. » Le conseil n° 1 que je mettrais aux gens, c’est : « Fait plus de sacrifice », voilà. Mettez moins de choses sur votre site. Décidez ce qui est vraiment important et mettez en avant ce call-to-action principal. Et ça peut être aussi simple qu’alléger des choses, retirer des éléments. Tu vas voir toutes les grandes start-ups, quand tu vois Facebook, Airbnb, Twitter, tu vas sur leur page d’accueil quand tu n’es pas connecté. Tu as un call-to-action, c’est « Créer un compte » ou alors sur Airbnb, c’est « Recherche un appartement ». Tu tapes, tu as une boite et tu dois taper dedans. Il ne te donne pas tout le reste d’information qui est disponible. Pourquoi ? Parce qu’ils ont limité le champ d’action à une action principale et si tu fais cette action là, ça te permet d’avancer dans le tunnel de conversion.

X : D’ailleurs ce qui est intéressant, par rapport à ce que tu viens de dire, c’est qu’effectivement, tu avais publié, il y a quelques semaines maintenant, un article sur la question des sidebars. Et tu montrais l’exemple notamment de mon propre blog, on peut en parler, ce n’est pas un souci parce que justement j’ai un retour à te faire là dessus. Tu montrais l’exemple de mon propre blog, ou effectivement comme tu l’as dit, il y avait tout un tas de choses, les derniers commentaires, les derniers articles publiés, les boutons de partage sur les réseaux sociaux vers mes profils sur les réseaux sociaux et tout ça. Et ce que j’ai fait, effectivement j’en étais conscient, mais je ne sais pas, par flemme par bêtise, je n’avais pas pris le temps de faire le ménage ou d’y réfléchir, pas plus que ça. Et donc, dans ton article tu prenais ma sidebar comme exemple, et je me suis dit : « Il a totalement raison ». Ça va me prendre 10 minutes, et encore en étant large, ça va me prendre 10 minutes pour faire le ménage et pour choisir ce que je veux garder. Et au final, j’ai gardé que 3 choses. Donc j’ai gardé la photo qui renvoie vers la page à propos, et ça, je trouve que c’est important parce qu’effectivement ça montre qui publie sur le blog et donc c’est bien. J’ai gardé juste les trois petits boutons vers les réseaux sociaux. Et ensuite, j’ai uniquement gardé les articles populaires et les articles populaires qui sont en mode stickies. C’est-à-dire que quand les gens descendent dans un article, le widget reste dans la sidebar. Il ne disparait pas. Et ce qui se passe, c’est que, parmi ces articles-là, il y a pas mal d’articles que j’ai publiés il y a très longtemps autour de l’utilisation du logiciel de Market Samurai. Et, ce dont je me suis rendu compte, c’est que, cet article était déjà présent depuis des mois et des mois, mais d’avoir fait le ménage et donc d’avoir mieux mis en avant cela et bien, du coup, d’un point de vue purement affiliation, c’est-à-dire, les ventes générées depuis ces articles, donc les ventes du logiciel Market Samurai faites depuis ces articles, on ne parle pas de centaine de ventes par mois, mais en tous cas, j’en ai eu plus que ce que je pouvais en avoir au cours des mois précédents. Parce que cet article-là était perdu dans la masse et il n’était plus du tout visible et donc voilà. Ça marche !

S : Effectivement, voilà sur les sidebars, il y avait plusieurs exemples, etc. Je serais curieux d’ailleurs si tu pouvais même de façon offline, me dire un petit peu les chiffres que tu as observés, si tu les as observés de façon plus précise. C’est quelque chose d’assez simple, ça ne prend pas très longtemps de retirer des widgets non essentiels. Et ça peut souvent donner des résultats importants. Quand je parlais tout à l’heure de voir beaucoup d’erreurs quand je navigue sur internet, c’est une des principales erreurs qui est assez facile à réparer. C’est enlever les distractions.

X : Alors, une des questions qui est très importante du coup, tu en as parlé, c’est de définir des objectifs précis. Et, ensuite une fois qu’on a défini ses objectifs, quelque chose qui est essentiel finalement, c’est d’avoir un suivi, et donc d’utiliser des chiffres pour pouvoir mesurer, pour pouvoir tracker comme tu l’as dis à l’instant. Pour pouvoir mesurer efficacement, les résultats qu’on obtient. Alors je ne sais pas si toi, quel outil d’analytique tu utilises justement pour pouvoir faire ça ? Est-ce que tu utilises Google ou autre chose ?

S : Moi, j’utilise Google Analytics, pour faire la plupart des mesures. Après, j’utilise beaucoup d’outils, si tu veux, annexes qui vont être un leadpage, ce genre de choses. Par exemple, leadpage, c’est une façon très simple de mettre en place de split test qui est moins lourd qu’un optimizé. J’utilise aussi un optimizé pour faire des tests. Mais un leadpage, c’est vraiment facile à mettre en place ce genre de chose. Une des choses qui est utiles pour les gens de retenir, c’est que le but ce n’est pas d’avoir l’outil parfait, le but, c’est d’avoir un outil qui va te permettre effectivement de faire les tests. Donc si tu as un outil qui te facilite les tests et que tu les fais, c’est mieux que d’avoir l’outil parfait et de ne pas les faire. Pour les analytiques, je pense que Google Analytics, généralement, est la meilleure solution pour la plupart des cas. La seule chose qu’il faut faire et qu’assez peu de gens font, c’est de correctement mettre en place tes objectifs. C’est à dire, créer des objectifs dans Google Analytics pour suivre les conversions qui t’intéressent que ça soit l’opt-in ou la vente. C’est la seule façon derrière d’avoir de la data qui est utile. Déjà Google Analytics, c’est se connecter sur le dashboard et se dire « Ah ! J’ai X milles visiteurs » , so what ? Tu vois, il n’y a pas grand-chose, tu ne peux pas faire beaucoup d’actions sur la base de tes visiteurs. En revanche, si tu commences à faire ça et à suivre tes conversions tu dis : « Ah ! J’ai fait tant de visiteurs et j’ai eu des conversions. » Et du coup, tu peux aller voir quelles sont les sources qui génèrent tes conversions. Potentiellement, tu reçois 80 % de tes visiteurs de Google, mais ils représentent que 30 % de tes conversions. Pourquoi est ce qu’il y a des mots-clés, ou des landing pages Google qui vont gérer de meilleures conversions ? Est-ce que tu as des pages qui reçoivent beaucoup de trafic, mais qui ne convertissent pas ? Et c’est vraiment ce qu’on appelle un gain facile. Bien, cette page qui a beaucoup de trafic elle ne convertit pas. Dans Goolge Analytics, tu vois ça, boum ! Je vais aller taper la page et je vais dire qu’est-ce qui ne va pas sur cette page. On va tester différentes solutions, ce genre de chose. Ce n’est pas forcément compliqué surtout si tu as un petit site. Si tu as un petit site, tu mets ton Google Analytics avec ton tracking des objectifs. Tu as déjà fait la plupart du travail et ensuite il faudra juste segmenter les choses, aller voir derrière, si tu peux trouver. Le but des chiffres c’est de pouvoir prendre une action derrière. Qu’est-ce que les chiffres te disent qui pourraient être intéressants à tester comme action ? Une fois que tu as répondu à cette question, tu mets en place ton test et tu vois si tu avais raison ou pas. On n’a jamais raison à tous les coups, mais ça te donne une piste.

X : Et en soi, comment est-ce que... parce que je pense qu’il y a beaucoup de gens qui écoutent et qui ne sont par forcément super familiers avec ces notions d’objectifs et tout ça ? C’est quelque chose, je ne sais pas, concrètement, c’est facile, c’est compliqué à mettre en place au sein d’Analytics ?

S : Non, ce n’est pas très compliqué. Alors là, je ne pourrais pas te donner la procédure entière ici, tu peux la trouver facilement sur Google. Usuellement, ce qu’il faut faire, c’est, tu rentres dans Analytics, dans les paramètres de ton compte tu pourras définir les objectifs et là, il faut juste les URL, les paramètres de ta page, et bien, voilà. Si quelqu’un voit la page « /merci », et bien du coup ça veut dire que le mec a été abonné à ma newsletter. Donc, ça compte comme conversion que quelqu’un qui s’est abonné à ma newsletter. C’est aussi simple que ça !

X : Voilà donc, c’est objectif rempli et du coup après, comme ce visiteur il a été traqué depuis Google ou depuis l’ensemble de son parcours sur le site et bien, on peut savoir d’où il arrive, quoi.

S : D’où il arrive, où a-t-il été, combien de temps a-t-il passé, etc. Si tu veux, ce n’est pas quelque chose qui est difficile à faire. C’est juste que la plupart des gens n’ont jamais pensé à le faire. Et donc du coup, la data n’est pas là. Et donc, du coup, ils ne peuvent pas l’exploiter. Une fois qu’il l’a fait, voilà, c’est mis en place et ça tourne derrière. C’est une fenêtre intéressante dans le comportement et le trajet des visiteurs. Ça te permet de te dire voilà. Et si les gens veulent avoir une raison de le faire aujourd’hui, je peux t’en donner une. Tu as X autres avis sur ton site, tu as les différents réseaux sociaux, tu as Facebook, Twitter, tu as Google, tu as des sites référents, tu as des articles invités, etc. quoi que ce soit. Quelles sources de trafic convertissent ? Et quelles sources de trafic t’envoient des visiteurs qui ne sont pas qualifiés ? Tu mets en place ton suivi de conversion, tu peux aller dans le suivi d’acquisition dans Google Analytics, voir tes différentes sources et voir un pourcentage de gens qui ont rempli ton objectif par source. Et tu verras que ce n’est pas tout homogène. Les visiteurs de différentes sources vont avoir des comportements très différents. Même si tu fais quand même des articles invités, tu écris un article invité sur 5 sites différents dans ton milieu, tu verras qu’il y a peut-être un article qui t’enverra 100 personnes, mais 15 vont s’inscrire. Un épisode et un article qui sur le trafic a plus de succès. Il t’envoie 500 personnes, mais il y en a 2 qui vont s’inscrire parce que c’est bien le trafic qui est moins qualifié. C’est quelque chose qui est impossible à deviner. Il faut le mesurer. Et ça, ça peut être intéressant, n’importe qui peut voir ce chiffre-là. C’est assez intéressant, une fois que c’est mis en place, là, c’est fait et c’est fait, quoi.

X : Oui, puis voilà donc, on en revient à ce qu’on disait tout à l’heure, c’est qu’effectivement l’essentiel, c’est de connaitre ses objectifs et de se dire que voilà, avoir 50 000 visiteurs en soi, par mois, ce n’est pas forcément un objectif, mais c’est de savoir ce qu’on va en faire de tout ce trafic potentiel. On approche de la fin de ce podcast. Et là, je crois que je vais poser la question la plus difficile de cette dernière heure. C’est que je voulais savoir si tu avais 3 livres et uniquement 3 à recommander aux auditeurs et aux auditrices.

S : Oui. Je vais donner 3 livres différents qui m’ont personnellement beaucoup apporté sur des paramètres un peu différents liés à ce dont on parlait. Le premier, c’est : Influence de Cialdini que vous pouvez trouver en premier sous le titre de : Influence et Manipulation, si je ne me trompe pas. Cialdini, c’est un gars qui a écrit ce bouquin en 1984, donc c’est un classique qui a réfléchi à : « Quels sont les biais psychologiques qui permettent aux gens de nous influencer ? » Et du coup, c’est un chercheur qui a fait la formation pour les vendeurs de voitures d’occasion aux États-Unis. Tu vois, les mecs qui vont avoir les petites techniques, etc. Et il a distillé ça dans 6 principes fondamentaux d’influences psychologiques. Et ça, c’est vraiment un bouquin auquel je fais référence tout le temps. Pour moi, les 6 principes de Cialdini font partie de mon vocabulaire quotidien, les choses que j’utilise pour discuter de différents concepts. C’est le livre que j’ai fait lire au gars que j’ai recruté en septembre. Pour moi, c’est vraiment la fondation. Toute personne qui travaille, qui s’intéresse au marketing, qui s’intéresse à la psychologie devrait passer par Cialdini. Ce n’est pas la fin de votre formation, mais c’est un excellent endroit pour commencer si vous ne l’avez pas encore découvert. Le deuxième livre que je vais te donner, alors là, c’est du pur copyrighting. C’est, The Boron Letters de Gary Halbert. Gary Halbert, c’est aussi un classique, c’est un gars qui a écrit ça dans les années 80. L’histoire The Boron Letters, c’est assez cool. C’est Gary Halbert qui était un génie absolu du marketing direct. C’est un gars qui envoie des millions de lettres chaque mois à des gens qui n’ont jamais entendu parler de lui et qui les convaint juste par la force de ses mots d’acheter son produit. Et au final, après diverses péripéties, il se retrouve en prison. Et en prison, il décide d’écrire des lettres à son fils pour lui expliquer l’art du marketing direct. Et le Boron Letters, c’est les lettres que Gary Halbert écrit à son fils pendant qu’il est en prison. Et donc du coup, c’est une distillation très puissante des principes du marketing direct et du copyrighting. Sur Halbert, si vous avez apprécié le Boron Letters, vous pouvez aller plus loin. Il a écrit beaucoup de choses, il a une newsletter qu’il a écrite pendant 25 ans en terme de copyrighting qui est une des choses les plus intéressantes. Mais les Boron Letters sont une bonne introduction parce qu’ils parlent des principes fondamentaux. Le contexte est intéressant, etc. Et elles sont par ailleurs disponibles gratuitement en ligne. Si vous allez sur le site, tapez Gary Halbert Boron Letters, voilà. La newsletter entière et les archives entières ont été publiées donc elles font partie des archives qui sont disponibles. Il me semble qu’ils ont fait aussi une version Kindle. Et ça, c’est vraiment, si vous vous intéressez au copyrighting, c’est un des meilleurs endroits où commencer. Et le troisième bouquin que je vais citer c’est : The Ultimate Sales Machine, de Chet Holmes qui n’est pas un bouquin avec un titre très attirant, mais c’est un des bouquins sur le business le plus dense que j’ai pu découvrir. Chet Holmes, c’est un gars qui a eu un track record dans le business assez impressionnant. Il a travaillé dans beaucoup de grosses boites, il a fait beaucoup de choses. Essentiellement, il a écrit ce bouquin-là pour réfléchir à : « Comment est-ce que tu peux automatiser la vente dans ton business ? » Encore une fois, c’est un bouquin qui est un peu plus ancien. Moi souvent, j’ai un petit faible pour les bouquins qui sont des classiques. Parfois, j’ai tendance à penser que les bouquins qui sont vraiment : comment faire de l’argent sur internet ? C’est un peu du dimique. L’avantage de lire ces bouquins qui sont un peu plus anciens, c’est que tu vois vraiment les principes fondamentaux et c’est à toi même de réfléchir, comment ces principes s’appliquent dans ton contexte ? Cette vente, ça te force à réfléchir plus profondément que juste copié-collé les stratégies de quelqu’un d’autre. Ultimate Sales Machine, c’est vraiment un bouquin très dense qui va par exemple rentrer dans le marketing de contenu. Comment est-ce que tu formes une force de vente ? Quelle est la meilleure façon de qualifier un prospect ? Comment générer des prospects pour ton business, etc. Tu vas avoir ces 12 chapitres très forts qui sont vraiment écrits de l’expérience, qui te font penser à des éléments fondamentaux de ton positionnement, ce genre de chose, voilà. Donc ça va être les 3 bouquins que je recommande. Je ne sais pas si le troisième que j’ai cité traduit. Clairement, Influence a été traduit. Je ne pense pas que les Boron Letters ont été traduits. Malheureusement, moi, je lis beaucoup en anglais. Quand tu m’as posé la question, je me suis dit : « Est-ce que je peux trouver des bouquins qui ont été traduits ? » Voilà, je ne savais pas lesquels avaient été traduits, j’ai été un peu... Donc du coup, je vais m’arrêter à 3 parce que tu m’as clairement fait comprendre qu’il ne fallait pas dépasser les bornes.

X : Donc c’est les 3 là. Mais oui, après pour les livres en anglais, de toute façon, c’est un sujet que j’ai déjà abordé dans le podcast, sur le blog ou quelque chose comme ça. Mais effectivement, clairement, les meilleures ressources aujourd’hui, je pense qu’elles soient marketing ou webmarketing sont en anglais et si les personnes qui sont dans cet univers-là ne sont pas prêts à faire l’effort d’apprendre à parler anglais pour pouvoir accéder à ces ressources-là et bien malheureusement, elles auront potentiellement, plus ou moins un train de retard, quoi. Voilà. C’est dommage et puis au-delà de l’aspect purement business, dans sa vie quotidienne, parler anglais ça devient même ici en France quelque chose de plus en plus indispensable. Donc à mon avis, il faut s’y mettre quoi, si ce n’est pas déjà le cas. Il faut vous y mettre.

S : J’approuve absolument. C’est aussi ma mission. Mais après je reconnais que ce n’est pas forcément facile pour tout le monde.

X : Le « Ultimate Sales Machine » dont tu nous a parlé, donc tu as dit que c’était un classique. Donc c’est pareil, il a été publié il y a plusieurs années et donc du coup, la période, c’est-à-dire que ça a été écrit dans un contexte où les gens n’avaient pas forcément un business sur le web et tout ça.

S : Pour te remettre en contexte, dans Ultimate Sales Machine qui a été, alors je ne retrouve pas la date originale de publication. Dans Ultimate Sales Machine, Chet Holmes parle du fait qu’il vient de se mettre à l’email, mais vraiment l’email, c’est compliqué, quoi.

X : Mais c’est bien, c’est intéressant.

S : Si tu veux, c’est quelqu’un qui réfléchit à des concepts qui m’intéresse. C’est-à-dire la conversion, le marketing automatisé, etc. Mais qui vient d’un environnement business plus ancien. C’est plus quelque chose du marketing direct. On envoie du courrier, on va mettre une petite publicité dans les magazines, etc. Donc voilà, tu as les principes fondamentaux qui sont là. Après ils ne te donnent pas les petites tactiques. Il ne veut pas t’expliquer comment mettre en place ton Google Analytics ou ton AWeber, etc.

X : Non, mais justement, c’est ça qui intéresse...

S : C’est ce qui m’intéresse si tu veux parce que les tactiques en soi, elle change tellement vite. Il n’y a pas vraiment d’universalité. Mais tu vas aller réfléchir à : « Qu’est-ce qu’un bon positionnement ? » Tu vois vraiment, c’est un truc fondamental et les gens ont tendance à l’oublier. Ils disent : « Oui, OK. Il faut faire de la vidéo YouTube, il faut une page Facebook, etc. » Qu’est-ce qu’un bon positionnement ? Est-ce que ton produit apporte de la valeur à ton client ? Aller réfléchir sur ces choses fondamentales. Comment est-ce que tu prends quelqu’un qui ne te connait pas, tu vas arriver à un moment où il te connait, où il t’apprécie, où il te fait confiance et où il va acheter ? C’est simple et c’est psychologique et fondamentalement, ce qui m’intéresse, c’est la psychologie humaine et c’est quelque chose qui va être universel. Alors que ce soit Influence, Gary Halbert ou Chet Holmes, des gens qui réfléchissent à la psychologie humaine, ça, c’est des tendances qui tiennent. Et du coup, il y a probablement des bouquins dans les années 80 qui ont été écrits sur des tactiques, des bouquins qui ont étés assez éphémères qui sont aujourd’hui oubliés. Les bouquins qui sont restés, dont on parle encore et qui sont des classiques et voilà. Si tu parles à des gens qui s’y connaissent en copyrighting, un Cialdini, un Gary Halbert, un John Carlton, un Claude Hopkins, ils vont revenir en permanence. Des gens qui ont écrit il y a longtemps. Hopkins, il écrivait dans les années 1920 et il est toujours lui aujourd’hui parce qu’il s’est intéressé à des principes fondamentaux. Et c’est pour ça que ces livres, si tu veux, je les lis beaucoup. Mais pour moi, ces livres restent importants parce que j’y fais toujours référence. Des années après, je fais encore référence aux Boron Letters, à Influence, à Chet Holmes, etc. Parce que c’est vraiment le socle. C’est le vocabulaire qui vient là.

X : OK. Super. Voilà, ce qui est bien, c’est que moi, j’ai déjà lu effectivement Influence et Manipulation et, je suis comme toi. Je le recommande. Et ce qui est extrêmement intéressant avec ce livre, c’est qu’au-delà du fait d’apprendre à « influencer » les gens c’est surtout qu’on apprend à comment être moins influençable. Et ça c’est aussi, c’est-à-dire que tu te balades dans la rue, tu vois des pubs, tu vois tout ça et tu te dis : « Ah oui, c’est vrai que ceux-là, ils utilisent, ça. Là, il utilise ça. » Et bien du coup, on est plus sensible et donc on a moins tendance à subir ce genre de comportement. Et, ça du coup, c’est un autre des gros plus de lire ce bouquin-là, quoi.

S : D’ailleurs, c’est le point de vue sur lequel il a été écrit. Influence est beaucoup lu par les marketeurs qui cherchent à influencer les gens, mais à l’origine, la démarche de Cialdini quand il l’a écrit, c’est vraiment de se dire : « Je suis un naïf. Les gens ont trop d’influence sur moi. Comment est-ce que je peux apprendre à résister à l’influence ? » Donc chaque chapitre se termine en t’expliquant, voilà : on t’explique la méthode, l’influence et les différentes façons dont ça a été mis en place. Mais le dernier chapitre, c’est de dire : « OK. Quelle stratégie est-ce que je peux utiliser pour résister à ces méthodes plus ou moins masquées ? » Et ça, c’est assez intéressant, ça te donne les 2 côtés de la pièce. Encore une fois, Cialdini ce n’est pas un mec qui t’explique comment faire de l’argent de façon instantanée. Tu vois, c’est un gars qui s’intéresse vraiment à la psychologie fondamentale. C’est comme ça que les principes sont restés. Voilà, les bouquins business des années 80, il n’y en a pas beaucoup qui ont duré 30 ans, qui sont encore aujourd’hui tenus comme une bible par des gens qui sont de marketeurs sérieux. Et ça, c’est un de cela. Et ceux qui s’intéressent à ces 6 principes fondamentaux, qu’ils seront toujours vrais. C’est-à-dire que le jour où les principes de Cialdini ne sont plus valables, c’est qu’on est devenu des cyborgs. Oui. Ils étaient valables il y a 500 ans bien avant que lui soit né. Ils seront valables pour toujours. J’étais en train de regarder des vidéos YouTube et j’ai failli rentrer dans une boucle tu sais Mad men, et tu avais cette citation incroyable Don Driper qui te dit, en gros, il y a la psychologue qui vient voir Don Driper et qui lui donne tout un pavé de recherches. Ils ont dit : « Ah, les gens achètent des cigarettes pour ça, la volonté de mort, etc. » Elle lui fait faire toute une recherche. Il prend le truc, il le fout à la poubelle et lui dit : « Écoutes, les gens achetaient des clopes avant que Freud soit né. » Et du coup, l’idée étant qu’il y a des tendances psychologiques qui sont fondamentales et qui ne changent pas. Et souvent, si c’est à ça que tu t’intéresses, tu peux aller assez profond, et avoir une pensée aussi un petit peu innovante, un petit peu différente de tout ce que les gens autour de toi font. Par exemple, tu vois, ma croyance dans le podcast peut être expliqué en terme de Cialdini, peut être expliqué en terme de réciprocité, d’appréciation, voilà, ce genre de chose. À une époque où en France, personne ne croyait, enfin en 2013 en France, personne ne croyait à fond au podcast. Même encore aujourd’hui, peu de gens croient à fond que le podcast est un bon médium. Mais si tu réfléchis en termes plus fondamentaux : « Quels sont les principes psychologiques qui sont derrière ? » Tu peux arriver à ta propre conclusion que potentiellement, il y a quelque chose à faire. Tu peux le tester. Ça ne coute pas très cher de faire un podcast, de faire 10 épisodes. Tu peux mesurer et ensuite tu peux avoir de la data. Et, c’est comme ça, ce n’est pas juste en suivant les blogs et en suivant ce que les autres font que tu peux gagner. Tu peux aussi gagner quand tu peux avoir un temps d’avance parce que tu réfléchis par toi même au trou potentiel dans ton marché. Tu réfléchis à la psychologie humaine, à ce que les gens recherchent, tu réfléchis à ce que tes concurrents ne leur donnent pas et là où tu peux te placer. Alors pour revenir, voilà, probablement, c’est la raison pour laquelle, j’ai les 3 bouquins qui sont antiques. Voilà, c’est ma philosophie derrière tout ça.

X : OK. Bon et bien écoute, je crois qu’on partage beaucoup de choses, donc c’est plutôt cool. Du coup, où est-ce que les auditeurs donc qui ont pu te découvrir au cours de ce podcast, où est-ce qu’ils peuvent aller pour te suivre au quotidien ? Et puis éventuellement, savoir plus sur tes activités ?

S : Le plus simple c’est de se rendre sur mon site, marketingmania.fr, où tu trouveras l’ensemble de ce dont tu as besoin.

X : OK. Et bien, c’est parfait ! Donc, rendez-vous à tous sur marketingmania.fr et encore merci Stan pour ta disponibilité et puis on se dit : « À une prochaine » !

S : Merci, Xavier, c’était un plaisir.