Podcast #030 : Utiliser la vidéo pour votre activité sur Internet avec Thomas Gasio


Thomas Gasio dans Parlons Web


La vidéo est un format que je n’ai jamais testé pour le moment.

Il faut dire qu’en tant que spectateur, je ne suis pas fan, l’idée de rester ne serait-ce que 20 minutes devant mon ordinateur à regarder une vidéo ne m’emballe pas plus que ça.

Du coup, le plus souvent, si le sujet l’intéresse vraiment, j’exporte l’audio et je m’écoute le son en mode podcast :)

Pourtant, il est indéniable qu’il s’agit d’un média extrêmement porteur et que ce mouvement ne devrait pas s’arrêter au cours des années à venir.

Au même titre que le podcast, une vidéo permet de créer une relation plus forte avec son audience et cela plus rapidement que via des articles écrits.

C’est pourquoi j’ai décidé de convier Thomas Gasio dans ce podcast pour que nous parlions de ce vaste sujet.

Ce podcast ne va pas vous expliquer comment faire des vidéos qui buzz à la Norman (ce n’est pas l’idée du blog de toute façon…) mais vous obtiendrez de nombreux conseils pour penser et créer des vidéos qui devraient vous aider à gagner en visibilité et mieux convertir vos visiteurs.

Et vous savez quoi ?

Après cet entretien je me suis même dit : « En fait Xavier, tu te prends trop la tête, lance-toi et tu verras bien » … On ne se refait pas, il m’avait fallu près de 2 ans pour me lancer et enregistrer mon premier podcast…

Du coup, il n’est pas impossible que vous voyiez ma tête (qui bouge :) ) sur le blog et sur YouTube dans les semaines à venir.

Au sommaire de ce trentième épisode de Parlons Web

 

 

Dans cet épisode vous allez découvrir

  • Comment Thomas a débuté dans l’univers de la vidéo ?
  • Est-il nécessaire (et pertinent) de s’intéresser aux plateformes autres que YouTube ?
  • Quelques chiffres qui montrent la domination de YouTube dans l’univers de la vidéo sur Internet.
  • Une astuce simple pour mettre en avant vos vidéos sur Facebook.
  • Quelles questions se poser avant d’enregistrer votre première vidéo ?
  • Comment savoir si vos vidéos vont susciter l’intérêt des internautes ?
  • Pourquoi vous ne devriez pas vous restreindre dans la création de vos vidéos même s’il y a de la concurrence.
  • Quels sont les types de vidéos que vous pourriez créer ?
  • Les bonnes pratiques pour composer votre vidéo.
  • Quel matériel recommande Thomas pour débuter ? (indice : vous l’avez sûrement déjà dans votre poche…)
  • Les astuces pour faire en sorte que votre vidéo soit mieux référencée sur YouTube.
  • Et beaucoup d’autres choses …

Outils et liens cités dans cet épisode

Merci pour votre écoute !

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Merci encore à Thomas pour sa participation à ce podcast (vous pouvez aussi le remercier sur Twitter d’un simple clic).






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   Retranscription écrite du podcast


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Retranscription écrite du podcast


X : Bonjour, Thomas. Et, merci d’avoir accepté mon invitation pour ce nouvel épisode du podcast.

T : Salut Xavier ! Et merci de m’accueillir.

X : Alors, en général, Thomas, je demande aux invités de se présenter. Et ça tombe bien, car finalement en préparant ce podcast, je me suis rendu compte que moi même, je ne connais pas grand-chose à ton parcours. Donc, je te propose de te laisser la parole pour que tu nous racontes un petit peu tout ça et ce qui a fait que tu as décidé de te lancer sur le web. 

T : Ça marche ! Alors, je suis Thomas Gasio, et mon pitch est le suivant : j’accompagne les entrepreneurs à réussir sur YouTube en utilisant pour cela la vidéo pour gagner plus de prospects, et la vidéo sur YouTube pour gagner également plus en visibilité. Et, en ce qui concerne mon parcours, en fait initialement donc, ça fait depuis longtemps que je m’intéresse au sujet du marketing sur internet. Ça fait… Oh la ! Je ne compte même plus maintenant le nombre d’années sur ce sujet. Et j’avais commencé un blog sur le sujet quand je commençais à m’intéresser aux supports de la vidéo. Et, au début, quand je m’intéressais aux supports de la vidéo, je n’avais pas encore YouTube dans mon radar. J’avais la vidéo, ce qu’on appelle : la vidéo marketing, la vidéo de vente, la vidéo institutionnelle, celle qui consiste pour une entreprise à mieux se présenter en vidéo, ou pour un entrepreneur à mieux vendre ses produits avec la vidéo. Donc, ça, c’est une compétence que j’ai acquise et que j’ai gagnée au fur et à mesure des expériences et des années et puis aussi en accompagnant les entrepreneurs sur le volet du vidéo marketing en constatant des résultats. Et puis, en fait très vite, comme c’était en 2008 ça, j’avais ces compétences en montages vidéos, à faire de belles vidéos, bien construites, bien faites, je me suis dit : « Tiens ! Grâce à toutes ces compétences je vais cartonner sur YouTube. Je vais faire de beaux montages ! J’ai même fait un premier tournage sur fond vert. Mes premières vidéos-conseils sur YouTube étaient tournées sur fond vert ». Et je me disais : « Voilà, un beau montage derrière tout ça et ça va cartonner ». Et, j’ai vite compris que ce n’était pas tout à fait la qualité des équipements techniques et la qualité du montage qui pouvaient faire la différence. Donc, c’était surtout la qualité de son contenu et de son positionnement sur YouTube. Et donc, en essuyant des plâtres au début et bien, j’ai vite réalisé que je passais à côté du potentiel de YouTube ou que je ne le connaissais pas aussi bien que ce que je pensais l’utiliser. C’est-à-dire que comme beaucoup au début, on utilise YouTube comme un hébergeur pour vos vidéos. Voilà, c’est comme ça. Et bien, à ses débuts, de toute façon YouTube était surtout utilisé pour ça. Et puis, la première fois qu’on pense à YouTube, on se dit : « Allez ! Pourquoi pas ? Après tout, c’est sympa, ça permet d’héberger nos vidéos ». Et, j’ai très vite compris qu’il y avait un potentiel énorme derrière YouTube qui allait bien au-delà simplement de la qualité des équipements, de la qualité de la technique. Et j’ai commencé à m’intéresser de près à ce sujet. Et donc, j’ai développé cette expertise sur le volet YouTube en maitrisant tous les contours et surtout en suivant pas mal de formations sur le sujet et je me suis formé auprès de pas mal d’Américains. J’ai encore, aujourd’hui, des mentors américains sur le sujet. Et j’ai pris plaisir, depuis maintenant quelques années à pouvoir commencer à mettre en pratique les conseils auprès de quelques entrepreneurs et à voir que ça marchait. Et puis, et bien, tu m’as rencontré à un événement et donc, tu as pu constater que c’était un sujet qui me passionnait et qui continue à me passionner. Et donc, je prends toujours plaisir à pouvoir trouver des occasions comme ça, de pouvoir me présenter auprès de l’entrepreneur et délivrer comme ça de la valeur. Parce que, le meilleur conseil que je puisse donner à un entrepreneur qui veut exister sur YouTube, c’est d’avoir une approche d’apporteur de valeur. Et donc, je pourrais développer ça plus en détail lors de cette entrevue.

X : OK, alors il y a peut-être juste une chose parce que tu ne l’as pas cité, mais est-ce qu’aujourd’hui tu as un blog, un site personnel sur lesquels les gens peuvent se rendre pour en savoir plus ?

T : Oui. Mon blog, c’est blog-marketing-video.fr, donc blog-marketing-video.fr tout attaché avec tirets, comme vous voulez, les 2 marchent. Et on peut aussi me retrouver sur YouTube, sur ma chaine Blog Marketing Vidéo. Ou si vous faites une simple recherche même dans Google : Thomas Gasio, G-a-s-i-o, Thomas Gasio, vous trouverez pas mal de choses à mon sujet : mon Facebook, mon blog, et mes vidéos sur YouTube.

X : OK. Donc ça, on le répètera d’ici la fin du podcast. Je sais qu’il peut y avoir des gens qui écoutent le podcast directement sur le site et du coup prennent le temps parfois d’aller voir les sites des intervenants donc au moins ils ont l’information. Alors, justement, dans ces toutes premières minutes, tu as déjà dû citer 6 ou 7 fois : « YouTube », et alors, ma toute première question pour que les choses soient claires avant qu’on creuse un peu plus sur les questions des vidéos, c’est de savoir, est-ce qu’en dehors de YouTube, ça a un intérêt ? Sur, je ne sais pas, sur Vimeo, sur Dailymotion, sur ces autres plateformes, est-ce qu’il y a un intérêt à aller publier ses vidéos aussi sur ces plateformes-là ou finalement c’est un peu de la perte de temps ?

T : Alors, ce n’est pas nécessairement de la perte de temps. Aujourd’hui, par exemple si on pense à Dailymotion, ça peut être une bonne stratégie pour en fait backuper vos vidéos. Parce que, si vous êtes un peu borderline en fonction de la thématique de votre chaine, si vous êtes par exemple, je ne sais pas... Là, je dérive du monde de l’entrepreneuriat. Mais si vous êtes un artiste et que vous faites pas mal de reprises de titres ou je ne sais pas, vous êtes critique de cinéma et que vous mettez sur votre chaine YouTube plein plein plein d’extraits d’un film ou les extraits musicaux dans lesquels vous n’avez pas tout à fait des droits, donc si vous êtes un petit peu à la limite de ce que YouTube peut vous autoriser, à un moment donné YouTube peut vous sanctionner. Et au bout de quelques sanctions, il peut même aller jusqu’à clôturer votre chaine, donc si vous avez commencé à développer une audience, vous risquez du jour au lendemain comme ça de tout perdre. Et c’est en cela qu’avoir quelque part, entretenir une autre chaine en backup sur Dailymotion, ça peut être une bonne option. Je connais des personnes qui le font, moi, je ne perds pas de temps à faire cela. Par contre, je prends soin quand même de backuper sur mes disques durs tous mes projets vidéos, tout ce que j’ai pu publier pour pouvoir un jour le ressortir si besoin. Il y a pas mal de vidéos importantes que moi, je backupe plutôt sur Vimeo. Et c’est ce qui me permet du jour au lendemain sur mon blog, si j’avais un souci avec YouTube, de juste reconfigurer quelques codes pour mettre à la place de mes anciennes vidéos YouTube les vidéos que j’ai backupés sur Vimeo. Mais clairement, pourquoi YouTube ? YouTube, c’est aujourd’hui le troisième site le plus visité au monde après Google et Facebook. C’est le deuxième moteur de recherche le plus utilisé au monde. Et ça, c’est quand même clé à côté de Dailymotion et Vimeo qui ne lui arrivent pas à la cheville. Il faut savoir quand même que Google a racheté YouTube, donc, maintenant ils sont un peu tous dans le même bateau. Et, les gens, en fonction de la thématique dans laquelle ils sont, si je prends l’exemple sur le tennis par exemple, quelqu’un qui veut faire des recherches sur le tennis ou sur le golf, il appréciera d’aller trouver des résultats vidéos pour faire un bon swing, pour faire un bon revers, un bon coup droit. On préfèrera aller voir pour cela des résultats vidéos. Et, que l’on fasse la recherche sur Google, ou qu’on le fasse sur YouTube, dans les deux cas, il y a de fortes chances que nos résultats vidéos soient propulsés en première position. Et le dernier point, c’est qu’aujourd’hui, clairement YouTube reste la première plateforme reconnue pour de l’échange et de partage social de vidéos. Et, Facebook commence à challenger pas mal. YouTube, là, YouTube était encore très à l’aise dans sa zone de confort, il va falloir qu’il en sorte rapidement parce qu’il y a des challengers. Facebook arrive, Twitter propose aussi des solutions pour faire de la vidéo en direct. Il y a des choses comme ça qui deviennent des alternatives, notamment sur tout ce qui est événement en direct où YouTube commence sérieusement à se faire challenger par d’autres. Nul doute que YouTube va savoir rebondir et proposer des solutions intéressantes. Et par exemple Facebook, aujourd’hui on peut se dire : « Voilà, ma vidéo, est-ce que je la mets sur YouTube et sur Facebook ? » L’un n’empêche pas l’autre. Par exemple, mettre une vidéo en natif, votre vidéo, une fois que vous l’avez sur votre disque dur, vous la mettez d’un côté sur YouTube et de l’autre vous la postez directement sur Facebook. Ce n’est pas une mauvaise pratique parce que sur Facebook, vous pouvez aussi avoir une audience. Et parfois, ce qui est intéressant c’est que votre vidéo commence à être lue quand elle apparait dans le fil d’actualité. Et, on peut observer des résultats intéressants en terme d’activité sociale lorsque la vidéo est postée directement sur Facebook.

X : Oui. Et puis, je pense que peut-être aussi Facebook du coup, si c’est du contenu « natif », je crois que c’est ça l’expression consacrée, si c’est du contenu natif à Facebook, il va peut-être avoir tendance à le mettre plus en avant plutôt que si on partage un lien vers une vidéo YouTube ? Oui ?

T : C’est ça, c’est ça.

X : Oui.

T : Alors après, avec quand même une limite derrière tout cela, c’est, par exemple, aujourd’hui, YouTube est quand même bien en avance par rapport à Facebook sur le comptage de « vues ». YouTube a quand même un meilleur retour d’expérience, une plus longue expérience que Facebook qui démarrent à peine avec les vidéos sur le comptage de vue. Et, aujourd’hui, par exemple, YouTube regarde bien le critère de durée de visionnage, qui est un critère très important pour vous, pour prouver que vous savez faire des vidéos captivantes et que les personnes ne partent pas en courant au bout d’une minute de visionnage parce qu’ils n’aiment pas votre tête, ils n’aiment pas ce que vous dites, et que vous le dites mal, vous présentez mal votre sujet. Ou alors, vous avez mis un super titre bien accrocheur, mais derrière, la vidéo, elle ne vaut rien. Et donc, les gens sont partis en courant. Ça, sur Facebook, ça va être difficile de se rendre compte si la vidéo est efficace. Par contre, sur YouTube, YouTube et les outils Analytics que YouTube met à votre disposition sont quand même beaucoup plus avancés. Et moi, ce que j’ai plutôt tendance à faire, c’est de mettre des vidéos sur YouTube, puisque j’ai une large préférence pour YouTube, certes, et d’aller mettre le lien de la vidéo sur Facebook. L’objectif, c’est que j’ai envie que YouTube voie qu’il y a de l’activité sociale sur ma vidéo et c’est ça qui m’intéresse. J’ai envie que les gens plutôt aillent voir la vidéo sur YouTube, fassent des actions sociales depuis YouTube pour optimiser mes chances de classement de ma vidéo sur YouTube. Je mise beaucoup sur ce canal-là, parce que derrière, il y a le volet « recherche ». C’est-à-dire que toutes les bonnes actions que je vais faire en terme de référencement et les activités sociales sont prises en compte sur ma vidéo YouTube. C’est-à-dire que, si les gens cliquent sur « j’aime » sur ma vidéo YouTube, si les gens la partagent, si les gens la commentent, et bien YouTube va prendre ça en considération et va se dire : « Ah, apparemment, là il y a une vidéo dont le sujet est intéressant ». Et si elle fait autant réagir, peut-être qu’elle est plus intéressante qu’une autre vidéo sur la même thématique, mais qui n’a sollicité aucun « j’aime », aucune réaction, aucun commentaire.

X : Et du coup, est-ce qu’en plus en terme de preuve sociale, parce que finalement sur YouTube, en tout cas, on a le nombre de vues, on a le nombre de « pouces en l’air » et tout ça, mais est-ce qu’il y a ces informations aussi sur Facebook ou pas ?

T : Alors sur Facebook, vous pouvez rapidement voir pour une vidéo si elle a sollicité pas mal de « j’aime » puisqu’on peut voir rapidement cette information.

X : Oui, effectivement.

T : Mais, bon, moi, je suis moins expert de la vidéo sur Facebook parce que j’utilise rarement la vidéo en natif sur Facebook. Mais j’ai des stratégies un peu dérivées. C’est-à-dire que moi, mon objectif, c’est vraiment de dériver un maximum de trafic vers ma vidéo sur YouTube et d’encourager le maximum d’actions sociales sur YouTube. Et par exemple, une possibilité pour faire d’une pierre deux coups, c’est par exemple, sur mon Facebook, je vais communiquer une sorte de teaser. Je vais faire un teasing sur ma vidéo à venir, ou un extrait de la vidéo, donc si vous voulez voir la vidéo en entier, donc allez la voir sur YouTube. Et, après comme cela en fait, j’utilise tous les leviers. De faire une vidéo très courte sur Facebook, je sais que cette vidéo, si j’ai pris les meilleurs extraits, a peut-être plus de chance d’être commentée sur Facebook, d’être partagée ou d’être plus visible. Et, à l’intérieur de ce post, je dis : « Voilà, si vous voulez voir la vidéo en entier, allez la voir sur YouTube ». Et ça, ça me permet d’aller tirer les avantages de la vidéo sur Facebook comme un levier pour attirer les gens vers YouTube. Et, qu’est ce que je voulais dire ? Ah oui ! Un truc très important. C’est en cela que je n’aime pas, moi, la vidéo postée sur Facebook. C’est que dans la manière dont elle apparait, clairement elle apparait dans un flux d’actualités et on sait que les gens ne sont pas attentifs. Disons que la vidéo, elle aurait poussé dans leur flux d’actualités, mais ils vont regarder peut-être les 30 premières secondes et assez rapidement, ils vont être distraits et attirés par le post qui est juste en dessous, ou une alerte Facebook qui leur dit : « Il y a un nouveau commentaire », « il y a un nouveau like », « machin veut vous parler ». Alors que les gens qui vont sur YouTube, quelque part en général, si vous avez bien fait votre travail, les gens vont vous découvrir sur YouTube suite à une action de recherche. Donc, ils sont en attente, ils sont en mode de tirer une information vers eux, et de vous la rapporter cette information donc ils vont être plus attentifs. Ils vont rester plus longtemps sur votre vidéo. Et, ça aura un meilleur impact sur la durée de visionnage. Et votre message, et bien vous aurez l’occasion de faire passer plus de messages plutôt que de tenter d’apparaitre comme ça dans un flux d’actualités. Vous avez beaucoup plus de chance comme ça d’être zappé au bout de quelques secondes même si votre contenu est intéressant, juste parce qu’il y a plus de distractions du côté Facebook.

X : OK. Bon ! Et bien, écoute, là au moins, c’est des remarques qui me paraissent effectivement tout à fait pertinentes. Et voilà l’astuce de faire un teaser sur Facebook pour ensuite renvoyer sur YouTube, je trouve ça pas mal du tout. Bon alors, en tout cas, on est parti direct sur le côté « marketing » de sa vidéo. Mais avant de se lancer, je crois qu’il est quand même essentiel de se poser et de réfléchir à ce qu’on veut faire avec ses vidéos. Et du coup, et bien, ma question, enfin, il y en aura d’autres qui vont découler, mais quelles sont, selon toi, les bonnes questions à se poser, avant même de se dire « OK. J’appuie sur le bouton de ma caméra ou de mon smartphone. Et puis, je m’enregistre en train de parler » ?

T : Oui, oui. C’est tout à fait juste comme question. Le plus important pour vous, et ça, c’est les stratégies de positionnement, c’est de vous interroger sur : « Quelle est votre audience  ? À qui vous souhaitez adresser votre vidéo ? » Parce qu’en fait, on a ce syndrome de l’expert où nous, à notre niveau, on est suffisamment avancé sur un sujet. Et donc on va se dire à un instant donné : « On a un certain niveau de compétence », c’est donc où on se dit : « Voilà, ma prochaine vidéo que je vais poster sur ma chaine. C’est une vidéo qui correspond à mes attentes à moi, à mon niveau d’expertise que j’ai là, actuellement ». Et finalement, on va créer du contenu vidéo qui est en décalage avec les attentes de son audience principal, qui elle n’en est même pas au stade du tout début. Et ça, c’est très important d’avoir vraiment conscience de cela. Imaginez-vous dans votre état, dans votre domaine d’expertise, imaginez-vous 5 ans en arrière quand vous commenciez à avoir de l’information sur le sujet. Vous avez un parcours dans votre monde d’entrepreneuriat, vous avez, vous, développé une compétence ? Interrogez-vous sur vos débuts. Quels étaient les premiers sujets que vous recherchez pour pouvoir commencer sur votre activité pour pouvoir évoluer et progresser ? Et dites-vous que votre audience, dans la plupart des cas, vous avez de fortes chances que votre audience en soit à ce niveau-là. Donc en gros, le plus important à retenir, c’est qu’il ne faut pas faire une vidéo pour se faire plaisir à soi, avec votre niveau de compétence que vous avez là, à l’instant T, mais c’est vraiment repartir des bases. S’interroger sur votre audience, quelle est votre audience cible ? Et quels sont les problèmes qu’ils ont pour pouvoir avancer et progresser dans leurs domaines ? Et ça vous permet à vous de vous reposer les questions, que vous vous posiez quand vous étiez vous même débutant. Et là, rien qu’en faisant cet exercice, en essayant d’identifier le portrait-robot idéal de quelle peut-être l’audience à qui vous vous adressez, en listant les problèmes qu’ils peuvent avoir et rencontrer, parce que vous avez rencontré le même problème, et en vous disant quelles sont leurs attentes pour aller mieux ou pour progresser, passer d’un état A à l’état B, et bien, en vous posant ces bonnes questions, vous allez naturellement trouver des sujets qui s’adressent à une audience qui naturellement va être attirée par ce que vous allez leur proposer par la suite. Parce qu’elle va vite comprendre que votre parcours à vous, vous avez peut-être fait des erreurs, donc c’est intéressant de partager ses erreurs pour éviter que votre audience fasse les mêmes erreurs par exemple. Et votre audience va vite se rendre compte que vous avez de l’expérience dans votre domaine, que vous êtes à un niveau plus avancé. Elle va être tentée de vous suivre pour justement vous accompagner dans votre progression, dans votre parcours. Et sans griller les étapes ! C’est pour ça que je rappelle qu’il est important, quand vous êtes sur un domaine, de savoir adresser les questions simples et les questions basiques.

X : OK. Est-ce qu’il y a à ton avis un certain moyen, on va dire, de tester et finalement de valider qu’il y aurait potentiellement un « marché » ou un besoin, on va dire, et bien justement, sur le fait de créer des vidéos autour d’une thématique en particulier ?

T : Alors, la meilleure façon de s’en rendre compte, c’est d’utiliser des logiciels que Google met à votre disposition qui vous permettent d’identifier la volumétrie des recherches.

X : Oui, c’est dans la même démarche qu’identifier des mots-clés pour du trafic en terme de référencement naturel, on va dire ?

T : Oui.

X : Et bien on fait la même chose pour des vidéos YouTube ?

T : Oui, tout à fait ! Et il y a une composante qui s’ajoute à ça. Alors, effectivement quand on est sur une thématique, et bien c’est d’aller regarder les potentiels des sujets et voir si ces sujets ont un potentiel de recherche parce que ça augmentera vos chances derrière, que les gens vous trouvent naturellement sur YouTube. Aussi, la bonne question à se poser, c’est aussi de regarder le nombre de vidéos qui sont actuellement disponible sur votre thématique. Si vous vous rendez-compte que c’est un domaine sur lequel qui est assez saturé, et qu’il y a eu pas mal de monde qui ont font déjà des vidéos sur ce sujet, c’est sûr que vous allez peut-être un peu plus galérer à vous positionner ou à récupérer de l’audience que si vous étiez sur un marché sur lequel, vous constatez qu’il y a très peu de vidéos. Que vous en êtes même vous, le premier frustré lorsque vous faites des recherches pour progresser dans votre domaine, vous avez cette frustration de vous rendre compte qu’il y a quand même très peu de résultats vidéos. Et là, on se dit qu’il y a clairement un potentiel. Après, il y a un truc à garder en tête, c’est que YouTube est grand, il y a de la place pour tout le monde. Donc même si vous êtes sur un domaine qui est saturé, il suffit juste de mieux penser votre positionnement pour avoir peut-être un discours. Si vous êtes sur un sujet assez sérieux par exemple et que vous trouvez que les vidéos qui sont proposées sont un peu trop institutionnelles, un peu trop sérieuses, il y a peut-être moyen de trouver un angle éditorial un peu différent. Et donc, si vous aimez les choses un peu fun, et bien, allez essayer d’adresser les sujets sous un angle un peu différent, alors, sans non plus dénaturer votre personnalité à vous ! L’idée, c’est qu’il faut savoir faire des choses un peu différentes que ce que d’autres proposent déjà, tout en restant aligné avec votre personnalité. Parce que, c’est quand même un truc qui est très important avec la vidéo, c’est le pouvoir social d’une vidéo, vous allez créer une connexion plus rapidement avec votre audience. Et donc, à travers la vidéo, c’est aussi votre personnalité qui s’exprime. Et c’est aussi un excellent levier pour convaincre les personnes que vous êtes authentique, vous êtes sérieux, vous savez de quoi vous parlez. D’ailleurs, même là à travers un podcast, à travers même la voix, on reçoit une certaine énergie. On sent si la personne, elle est enthousiaste à parler du sujet qu’elle est en train d’adresser. J’imagine que je mets un certain degré d’enthousiasme dans ce que je suis en train de vous délivrer.

X : Je confirme. Je confirme.

T : Et c’est aussi valable, ça aussi, en vidéo. Donc, en gros, regardez le potentiel comme ça de mots-clés et de recherches que les personnes ont sur votre thématique. Regardez ce qui existe déjà. Regardez comment les personnes se comportent dans la manière de délivrer le sujet. Et dites-vous, posez-vous la question, est-ce que vous ne pourriez pas trouver une petite étincelle comme ça de créativité en vous, quelque chose qui soit aussi aligné avec votre personnalité et votre for intérieur, et une manière comme ça, un peu différente de délivrer le même contenu ? Et vous verrez qu’en ayant cette petite différence qui est très alignée à votre personnalité, vous allez attirer progressivement une audience qui va être une audience qui vous ressemble. Ça, c’est très important parce que derrière, plus l’audience vous ressemble, plus vous allez facilement susciter de l’engagement auprès de cette audience. Donc, les gens vont partager votre contenu. Vous aurez plus de « j’aime » et plus de commentaires parce que vous allez adresser votre vidéo à la bonne audience.

X : OK. Est-ce que tu aurais des exemples de différents types de vidéos ? Alors, je ne sais pas, soit des choses que tu regardes ou que tu as pu réaliser, ou peut-être même pour tes clients, mais pour que les auditeurs aient une idée des différents formats de vidéos qui peuvent être proposées. Ça peut peut-être leur faire dire : « Ah ! Et bien, tiens, je pourrais peut-être faire ça parce que j’ai un site qui parle de telle thématique » du coup.

T : Oui, oui, oui, tout à fait. Si je prends l’exemple parce que j’avais eu cette discussion récemment avec quelqu’un qui vendait des articles de pêche et qui se disait : « Voilà ! Moi, la meilleure façon que j’ai d’aller sur YouTube, c’est d’aller éventuellement essayer de voir des présentations de ce produit un peu en version téléshopping ». Et je lui disais : « Attention ! Il y a une erreur ». Parce que sur YouTube, on est déjà suffisamment exposé comme ça des publicités institutionnelles, on ne s’attend pas à voir, quand on recherche des conseils sur quel hameçon choisir en fonction de quel poisson pêcher, on n’est forcément très ouvert à de la vidéo promotionnelle ou de la vidéo qui est un peu trop institutionnelle et qui nous parait être faite de manière pas très authentique. C’est-à-dire, que ça ressemble ou ça pue la vidéo qui a été faite par l’entreprise qui distribue les hameçons et qui justement a fait une belle vidéo. Et, on a l’impression qu’ils nous manipulent. Ils ne sont pas en train de nous donner un conseil. Ils sont en train de nous manipuler pour écouler leurs produits. Alors que cette personne-là, je lui disais justement : « Si on te découvrait sur YouTube, sur ton bateau avec tes équipements et tes hameçons, et que tu donnais en fonction d’une certaine pêche, que tu étalais devant une caméra, la caméra la plus basique possible. Tu étales les produits et tu donnes de bons conseils ». Là, on vit l’expérience avec toi. On est sur le bateau avec toi. On voit que tu vas utiliser tel hameçon et si en plus tu arrives à faire une prise de poisson et à montrer ça dans ta vidéo, et bien, c’est un petit plus pour montrer la preuve de résultat. En gros, ce que je conseillais à cette personne, c’était de s’éloigner d’une vidéo qui fasse trop institutionnelle, en disant : « Bonjour. Je suis revendeur d’hameçon. Voilà, un truc que je vous conseille », mais plutôt : « Bonjour, je suis Patrick, pêcheur passionné, comme vous. Voilà, aujourd’hui, j’ai testé le dernier hameçon qui vient de sortir. Je vais vous le comparer avec l’hameçon traditionnel. Voilà comment je l’utilise. Voilà à quoi il me sert. Voilà à quoi il ressemble ». Donc là, il y a 2 types de vidéos, 2 formats de vidéos autour de ça. Donc, déjà vous avez bien remarqué que c’était quelque chose déjà que c’était un format déjà un peu plus authentique parce qu’on s’éloigne complètement du format institutionnel. Il y a 2 formats de vidéos ici, possibles. Il y a ce qu’on appelle la vidéo « revue de produit ». Donc là, clairement, on déballe ses hameçons, on les étale. On dit : « Voilà, cet hameçon va me servir à ça. Et regardez, je le mets en condition, je le mets au bout de ma ligne et j’ai chopé un beau poisson. Vous voyez que ça marche ! » Et la deuxième vidéo, c’est la vidéo de déballage. Et la vidéo de déballage en fait, YouTube a relevé les statistiques évoluées de manière exponentielle. C’est hallucinant entre l’année précédente et l’année suivante, le bond que ça a fait les vidéos de déballage. C’est-à-dire qu’en fait, là, c’est l’expérience. Bon, peut-être que ça ne marche pas trop dans le monde de la pêche, mais ça marche beaucoup sur les produits high-tech. C’est hallucinant ! Les vidéos de déballage, il y a des gens qui sont scotchés comme ça, en train de regarder quelqu’un qui déballe le produit. Et puis, en fait, ça permet de faire, quand on est sur de la revue de produits ou de la vidéoconseil autour d’un produit, ça permet de faire 2 vidéos en 1 heure. D’abord, vous faites la vidéo du  format type de produit où là, vous revivez l’expérience de : « Je veux bien recevoir le produit. Je suis tout excité. Je vais le déballer devant vous ». Et là, vous faites un premier déballage en disant voilà : « Je sais que telle pièce va servir à telle chose. Moi, je vous donne comme ça quelques pistes sur l’usage que je vais en faire ». Et puis, quelque temps plus tard, vous faites une deuxième vidéo, cette fois-ci, c’est : revue de produit. Là, et bien, c’est peut-être 2 semaines après. Vous nous faites un retour d’expérience sur l’usage que vous en avez eu. Est-ce que c’était à la hauteur de vos espérances ? Si vous aviez à racheter ce produit, est-ce que vous allez recommander ce produit ou pas ? Et là, vous faites une vidéo de type « revue de produit ». Et la meilleure manière de monétiser une revue de produit, et bien c’est après avoir fait une vidéo bien authentique sur l’usage du produit, vous proposez aux personnes de voir le meilleur lien sur le meilleur site où acheter ce produit. Et là, c’est un lien d’affiliation. Ça veut dire que vous orientez la personne, vous lui recommandez d’acheter le produit à tel endroit et vous avez un accord avec les revendeurs pour toucher une commission à chaque fois que le produit est acheté. Moi, par exemple sur ma chaine Blog Marketing Vidéo, il y a un produit comme ça, phare comme ça, sur lequel je fais des revues de produit. Et je continuerais à faire des mises en situation et d’usage de produit, c’est le prompteur. Le prompteur qui est en fait un réflecteur qui marche avec une tablette. Donc en gros, vous pouvez transformer votre tablette iPad par exemple en téléprompteur. Cela vous permet de guider ou orienter le discours si vous n’êtes pas trop à l’aise face à la caméra. Alors, il faut être très prudent avec le prompteur. Le prompteur, moi, je l’utilise par exemple pour des vidéos institutionnelles. Si je veux faire une vidéo authentique sur YouTube et que ça parait vraiment à quelque chose d’authentique qui sort de mes tripes, je vais éviter d’avoir recours au support prompteur parce que je n’ai pas envie d’être un robot qui lit un texte face à une caméra. Ce n’est pas la meilleure manière d’être authentique par rapport votre audience.

X : OK. Et puis, oui, tu l’as évoqué rapidement. On ne va pas forcément s’éterniser puisque je n’y ai pas pensé jusqu’à présent, mais sur les questions de monétisation, c’est que je suppose qu’aussi, à partir du moment où on a une certaine audience, on a un certain nombre d’abonnés sur sa chaine et tout ça, alors effectivement, si la société ne veut prendre aucun risque, elle propose un partenariat en affiliation. Et puis du coup, et bien, si la personne apporte du trafic et des ventes, et bien elle paie une commission. Mais je suppose qu’il doit y avoir des paliers, je ne sais pas, s’il y a des chiffres qui existent, mais où finalement, c’est les marques qui vont démarcher les personnes qui ont une grosse audience sur YouTube pour faire comme au cinéma, du placement de produit, des choses comme ça, je suppose que ça existe aussi.

T : Alors, là en fait, ce que tu cites là, c’est vraiment le métier de youtubeurs. Et il faut faire un distinguo entre l’entrepreneur et le youtubeur. En fait le youtubeur, c’est celui qui est vraiment créateur de contenu exclusif pour produits YouTube. En général, ce sont des créateurs, des créatifs qui sont plutôt dans le monde artistique. Donc on va retrouver les comiques, les musiciens, les artistes. Et eux, en fait, ils ont tout intérêt à rester sur la plateforme de YouTube, à rester fidèles et à respecter toutes les règles de YouTube, et à aller rapidement sur le volet de la monétisation, type la monétisation publicitaire. Donc, la publicité qui s’affiche avant leur vidéo. Et puis effectivement, à partir du moment où ils vont acquérir une certaine audience parce qu’ils vont avoir une population de fans qui sont fans de leurs créations artistiques, après effectivement, en fonction d’un certain palier d’audience, ils peuvent être rapidement démarchés pour faire du placement de produit. Alors, là, c’est carrément un autre métier. Le métier de youtubeur, voilà, youtubeur, il y a par exemple Norman, Cyprien, en tête, quand je parle du métier de youtubeur. Et après l’entrepreneur sur YouTube, lui, son objectif, c’est d’aller capter depuis YouTube une source de trafic qualifiée. Et, effectivement, l’entrepreneur sur YouTube, il a tout intérêt aussi à développer son audience sur YouTube. Pas pour faire de la publicité YouTube, parce que ça ne rapporte pas grand-chose. Mais surtout, pour avoir le bénéfice d’une certaine, comment dire ? ... Une preuve sociale. Parce que pour quelqu’un qui vous découvrirait depuis YouTube pour la première fois, il pourrait se dire : « Ah, c’est intéressant ! Cette personne-là, effectivement, ou cette vidéo-là a l’air intéressante parce qu’elle a déjà un certain nombre de vues et un certain nombre de j’aime. Et en plus cette personne-là, elle parait être une personne à suivre parce qu’elle a déjà un certain nombre d’abonnés ». Et quand cette personne-là me dit : « Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez venir directement sur mon site pour télécharger une ressource complémentaire », et bien, on est tenté de le faire. Et donc, le métier d’entrepreneur, c’est : mieux référencer aux vidéos sur YouTube pour capter une source de trafic très intéressante. Et en fait, une fois que vous allez délivrer une vidéo de 3 minutes, 4 minutes sur un sujet intéressant, à la fin proposez systématiquement une ressource complémentaire à aller venir télécharger sur votre site. Et puis, en profiter évidemment pour capter un contact e-mail en échange de la ressource. Et ça, c’est une bonne stratégie d’acquisition. Donc, pour un entrepreneur, il faut vraiment prendre YouTube comme un formidable canal pour booster votre réputation et booster votre source de trafic qualifié.

X : OK. Très bien. Au moins les choses sont claires. Alors comme tu disais, en fait, les vidéos qui seront publiées sur YouTube vont avoir un format et des structures qui vont être différente d’un… je ne sais pas d’un reportage dans le journal de 20 h, ou un reportage de National Géographic. Du coup, est-ce qu’il y a de bonnes pratiques ? Est-ce que tu peux nous donner tes recommandations sur la façon de structurer une vidéo qu’on veut créer pour ensuite l’envoyer sur YouTube ?

T : Oui. Bien sûr !

X : Parce que finalement les attentes des personnes qui visionnent ces vidéos sont totalement différentes.

T : Alors, si on met de côté le monde des youtubeurs. Donc, comiques, artistiques, où, là, on s’attend simplement à avoir une prestation artistique et on est satisfait de cela. Les bonnes techniques pour un entrepreneur, ça va être de bien travailler son accroche. C’est-à-dire que si on est sur un format d’une vidéo de 5 à 6 minutes, même quelle que soit d’ailleurs la longueur, le plus important, c’est dans les 20 premières secondes, c’est d’avoir une accroche très efficace. Cela veut dire que pendant cette accroche, il ne faut pas perdre du temps à vous présenter, vous, qui vous êtes, de quelle entreprise vous êtes, tout ça. Il faut de suite parler de quoi irait parler la vidéo, et quel est le bénéfice principal avec lequel on va en ressortir de cette vidéo. C’est vraiment l’accroche, c’est le plus important. C’est, de quoi parle la vidéo ? Et quel est le bénéfice que vous allez avoir à la fin de cette vidéo ? Ensuite, vous pouvez prendre, allez, quelques petites secondes pour faire votre pitch. Donc le pitch, c’est, vous êtes qui ? Et vous proposez quoi ? Pour qui ? Et c’est tout. Et c’est pour que ce soit le plus court possible. C’est en gros…

X : C’est 2 phrases.

T : Voilà, c’est 2 phrases. C’est ce qu’on appelle l’« elevator pitch ». C’est, imaginez que vous prenez l’ascenseur avec quelqu’un, vous lui dites : « Bonjour ! Je suis un tel. Je suis machin. Je fais ci, je fais ça, je fais ça ». Tac ! Ça y est ! On arrive au deuxième étage, tout le monde sort. Voilà ! C’est fini. C’est, vraiment en une phrase, rappelez qui vous êtes et allez rapidement sur le contenu. Dans le contenu, vous allez commencer par : Pourquoi ? C’est-à-dire, l’accroche va aller adresser la question « quoi ? », « de quoi par la vidéo ? » Une fois que vous avez commencé votre contenu, c’est : pourquoi ? Et le « pourquoi ? », ça va être : qu’est-ce qui vous a motivé à faire cette vidéo ? Ou, quelle est la motivation ? C’est-à-dire, qu’est-ce qui va motiver les gens à vous écouter jusqu’au bout. Et c’est aussi le bon moment pour faire un teasing, un teasing sur une ressource que vous allez donner par la suite. Donc, en gros, les gens vont comprendre qu’ils vont recevoir de la valeur en écoutant votre vidéo et ils savent qu’à un moment donné dans la vidéo, vous allez même leur proposer d’aller un cran plus loin. Et le « un cran plus loin » en général, c’est la bonne pratique. C’est d’inviter les gens à se rendre sur votre site pour aller consulter les ressources complémentaires. Et puis évidemment, et bien, c’est ce qui clôt la vidéo sur un appel à l’action efficace. Donc un appel à l’action efficace, c’est, je vous propose maintenant de faire « quoi ? », donc une instruction précise. Et puis, pourquoi ? Ces « quoi ? » et « pourquoi ? », c’est donner une raison pourquoi. Et même si la raison n’est pas valable, par exemple : « Abonnez-vous à ma chaine pour être sûr de ne pas manquer les prochaines vidéos ! » Donc, « Abonnez-vous à ma chaine », c’est une instruction précise de cliquer ce bouton rouge là pour vous abonner à ma chaine. Pourquoi ? Pour être sûr de ne pas manquer mes prochaines vidéos. C’est bidon de dire ça parce qu’évidemment les gens ne sont pas couillons. Ils savent bien que s’ils cliquent sur « s’abonner », ils vont par la suite recevoir dans leur flux, les prochaines vidéos. Mais rien que le fait de donner une raison « pourquoi ? », qu’elle soit valable ou non, ça augmente vos chances que l’action se réalise. Il y a eu des études scientifiques sur le sujet.

X : Oui, oui. Ils en parlent notamment dans « Influence et Manipulation ». Ils parlent de ça, je ne sais pas si c’est un livre que tu as lu, le livre de Cialdini. Et ils parlent justement des techniques de persuasion comme ça. Et c’est de toujours de donner un « pourquoi ? » effectivement.

T : Alors je ne sais pas si c’est dans ce livre, mais en tout cas, il y a une expérience scientifique assez connue qui est celle de la queue à la photocopieuse. Et que vous pouvez griller comme ça, alors si vous arrivez en disant : « Est-ce que je peux faire des photocopies ? » Et bien, ça ne donnera aucune raison pour griller la place à ceux qui sont devant puisque les autres vous les remballent : « Mais moi aussi, je veux faire une photocopie ! » Alors que si vous dites : « Excusez-moi. Est-ce que je peux passer pour faire des photocopies ? J’ai un meeting qui commence dans 5 minutes ». Ou alors « je suis étudiant, est-ce que je peux faire une photocopie ? Parce que là, j’ai un examen qui va commencer cet après-midi ». La raison peut-être bidon, ça augmentera vos chances de gratter les places et que l’action se réalise. Oui, ce qui était intéressant, c’est qu’en plus, alors enfin, ce qui était plus intéressant finalement, c’est qu’on donne une raison. Imaginons, voilà… je crois que c’est dans le livre, c’était un exemple d’une photocopieuse dans une université. Et donc, par exemple, si on est un prof et on dit : « Est-ce que je peux passer devant parce que je dois faire des photocopies avant d’aller donner mon cours ? », bon et bien, les gens vont être plus enclins à laisser passer. Donc ça, ça parait plutôt logique, mais ce qu’il a souvent remarqué, c’est que en faisant le test aussi en disant « Est-ce que je peux passer devant parce que j’ai des photocopies à faire ? » comme tout le monde dans la queue, mais en exprimant comme ça le « pourquoi » : parce que j’ai des photocopies à faire, et bien malgré tout, les gens étaient beaucoup plus enclins. Mais, enfin, je ne me rappelle plus du pourcentage, mais c’était quand même conséquent. Ils étaient plus enclins à laisser passer l’autre personne devant juste parce qu’elle a exprimé un besoin et elle a dit un « pourquoi » qui finalement est totalement bidon. Donc voilà, effectivement, donc, du coup, un appel à l’action avec une raison qui les pousse à passer à l’action. 

T : Oui, oui, oui. Tout à fait.

X : Si ça se trouve, il y a peut-être une raison. Tu n’as pas du tout parlé du fait de mettre un générique. Alors je ne sais pas si ça se fait en début de vidéo ou à la fin ou…

T : Le générique, je le considère comme optionnel et en fait, s’il est apprécié quelque part, il faut surtout le placer après l’accroche. Donc en gros, faites une accroche efficace, un petit générique ne doit pas durer plus de 6 secondes, même 5 secondes, c’est bien. Et à l’issue de ces 5 secondes, vous entamez votre contenu qui commence par : « Pourquoi je fais ça et voilà maintenant ce qu’on va apprendre ». Et à la fin, ce qui peut rendre aussi votre... enfin le générique, je le considère vraiment optionnel, mais par contre, un truc qui peut être intéressant quand on commence un petit peu à manipuler son logiciel de montage, c’est à mettre une carte de fin. Donc, la carte de fin, c’est la dernière vue qui s’affiche sur votre vidéo sur YouTube. C’est celle que vous avez fait le choix de monter dans votre logiciel de montage, où vous pouvez ici faire apparaitre des gros boutons types « Abonnez-vous ». Ou alors, si vous avez une ressource complémentaire et bien faire apparaitre la couverture du livre en disant : « Si la vidéo vous a plu, vous avez ici une ressource complémentaire. Comme promis, vous pouvez la télécharger en cliquant sur la couverture du livre qui est ici, ou sur les liens qui apparaissent juste sous cette vidéo ». Parce qu’en fait, donc là, ça soutient l’appel à l’action avec un bon visuel. Là, il n’y a pas d’effets spéciaux tordus à aller rechercher. YouTube ne vous permet pas vraiment, pas facilement comme ça ce… Ce n’est pas tellement sur YouTube qu’il faut faire sa manipulation. Il faut plutôt aller sur votre logiciel de montage. Mes cartes de fin que je fais et que vous pouvez consulter sur ma chaine Blog Marketing Video, systématiquement à la fin de mes vidéos, j’ai toujours une carte de fin avec, en général à minimum, le gros bouton « s’abonner ». Ça en fait, c’est sur PowerPoint, je m’amuse à faire l’image que je veux. Et, une fois que j’ai à peu près l’image que je souhaite, et bien je dis à PowerPoint : « Le slide-là, le slide que je fais et qui est joli et bien, tu me le convertis en image ». Et, c’est cette image que je peux utiliser après dans mon logiciel de montage. Je n’ai même pas eu besoin d’aller ouvrir ni Photoshop ni un éditeur visuel avancé. On peut faire des choses en gros basique avec logiciel basique. D’ailleurs, pour mes montages, j’utilise ScreenFlow, qui est en fait un logiciel qui est à la base juste pour faire de la capture d’écran, ou pour faire des tutoriels vidéos. Ça filme en fait tout ce qui se passe sur votre écran. Et, il est tellement simple d’utilisation pour pouvoir mettre des vidéos chacune les unes à côté des autres, créer des coupures, des transitions, c’est tellement simple d’utilisation que c’est clairement le choix que j’ai fait, même si je sais faire des montages vidéos sur des logiciels plus avancés. Pour toutes les vidéos de compils sur YouTube, je ne fais ça exclusivement qu’avec ScreenFlow, qui est un logiciel basique. Son équivalent sur PC, c’est Camtasia. D’ailleurs dernièrement, je me suis amusé sur ma chaine, même à faire des effets spéciaux avancés. La plupart des recherches que j’ai faites, ces effets spéciaux là, il fallait forcément utiliser des logiciels avancés pour les faire. Et donc, j’ai simplement démontré qu’on pouvait avec un logiciel de base faire par exemple l’effet du sabre laser à la… Et je me suis amusé à faire ça sur ma chaine et j’ai prouvé qu’on pouvait avec un logiciel basique. Il suffit juste de contourner des contournements. Quand vous avez une limite technique, ne prenez-vous pas la tête, trouvez un contournement basique et avancez. Le plus important, c’est que le contenu soit publié. Ce n’est pas de laisser le contenu de côté en disant : « Je ne sais pas faire tel effet, je ne sais pas faire tel montage, j’arrête ma vidéo ». Ce serait dommage.

X : Ce que je ferai, c’est que j’irai chercher l’URL de la vidéo et je les mettrai les liens vers celles-ci dans les notes du podcast. Comme ça si, les auditeurs veulent voir ce qu’il est possible de faire via des logiciels simples à utiliser, et bien au moins, ils pourront s’en rendre compte. Alors, justement, ça doit être une question qui, je suppose, on t’a déjà posé régulièrement. C’est la question de savoir s’il est nécessaire lorsqu’on veut se lancer d’investir dans du matériel. Parce que finalement, je trouve qu’il y a pas mal de parallèles avec le podcast et avec cette idée de tester le format. Donc, c’est savoir, est-ce qu’on aime faire des vidéos ? Est-ce que c’est quelque chose qui a potentiellement… où son audience va répondre et va interagir ? Est-ce que ça apporte des choses positives dans son business ? Et ensuite, si on a des réponses positives à toutes ces questions-là, on décide d’aller plus loin et après investir, je ne sais pas, dans les caméras, dans le son, ou quelque chose comme ça. Qu’est-ce que tu recommandes, toi, pour débuter en tout cas ?

T : Alors, pour débuter, il faut vraiment commencer avec l’essentiel. Et je sais que vous avez déjà tous cette caméra avec vous dans votre poche, il s’agit de votre smartphone. D’ailleurs, sur ma chaine, j’ai fait souvent comme ça des vidéos où… D’ailleurs, je fais beaucoup beaucoup de vidéos d’ailleurs, ces derniers temps. J’ai fait des interviews à des événements où ça a été exclusivement filmé avec mon smartphone. Sachant qu’en parallèle à ça, je reçois aussi des clients chez moi. Et là, ils sont reçus dans des conditions différentes parce que c’est un véritable studio que je déploie : fond blanc, éclairage, tout ce qu’il faut, boite à lumière, une caméra professionnelle. Il y a vraiment 2 mondes et 2 univers. Entre, lorsque je prépare les vidéos institutionnelles où tout est bien… je fais très attention aux matériels que j’utilise et lorsque je fais de la vidéo de contenu, là, je le fais aussi volontairement, je tiens à utiliser mon smartphone lorsque je vais à des événements et que je fais des interviews. Je prends uniquement mon smartphone. Et, pour pouvoir contourner la limite parce que la seule contrainte du smartphone quelque part c’est, ça peut être l’absence de lumière si vous êtes dans un endroit pas assez éclairé, auquel cas il faut le compenser par un apport de lumière. Et encore une fois, la lumière, ça peut se fabriquer avec les moyens du bord. Donc, c’est ça qui est aussi intéressant, tout en conservant encore ce smartphone comme principale source pour capter la vidéo. Et, le seul accessoire que je peux recommander avec son smartphone, c’est un microphone type micro-cravate, qui soit compatible avec le smartphone. Donc, je peux vous donner une référence comme ça.

X : Vas-y !

T : Il y a le RODE, r-o-d-e, smartLav+. Donc, smartLav comme micro Lavalier, smart-l-a-v +. Et bien, cette référence de micro, elle est juste exceptionnelle parce que j’obtiens d’excellents résultats en branchant ce micro sur la prise casque de mon iPhone. J’ai zéro souffle. Je mets mon iPhone comme ça, en bout de bras si j’ai envie de faire comme ça un enregistrement à l’arrache, et vous le verrez sur ma chaine YouTube, la plupart des interviews, je le fais même avec ce petit micro. Et c’est l’iPhone qui filme tout. C’est le micro qui capture tout. Et, en gros, j’assure simplement et je mets la priorité sur la qualité du son. Et la qualité d’image est correcte, mais je veux que la qualité du son soit très bonne. C’est le seul critère que je veux mettre en avant parce que je veux, comme pour le podcast d’ailleurs, je veux que les gens aient une bonne expérience auditive. Parce que si vous avez fait une super belle vidéo visuellement attractive avec des super caméras professionnelles, mais qu’au final le son est pourri, vous avez plus de chances que les gens se disent : « C’est juste dommage », quoi, « Ça semblait être une jolie vidéo, mais je ne comprends rien à ce qu’ils disent. J’entends mal. Bon et bien tant pis. Adieu ! Je vais voir une autre vidéo et puis jamais je n’irai voir cet auteur parce que je ne comprends rien à ce qui est dit. Ses vidéos sont inaudibles ». Donc, la qualité du son, c’est super important, mais comme vous l’avez vu dans l’exemple que je viens de vous donner là, je tiens aussi au même titre que je tiens à ce que mes logiciels de montage soient basiques, je tiens, lorsque je fais de la vidéo de contenu, à utiliser du matériel basique. Ensuite, pour quelque part être régulier, c’est aussi pour ça que c’est important d’avoir un kit de matériel comme ça, qui soit très très facile à monter comme ça, en une fraction de seconde, parce que si votre matériel est lourd à monter, lourd à paramétrer, et bien vous allez faire une vidéo tous les 6 mois. Alors que si vous avez quelque chose qui est déjà là, disponible, et vous savez les 2 — 3 gestes à faire, vous savez où placer votre smartphone, vous savez où placer votre micro, où vous positionner, vous, pour offrir un éclairage correct et un décor correct, ce n’est pas le fond de votre cuisine qu’on voit derrière, sauf si vous êtes dans le monde de la nutrition, mais c’est un décor qui reste à peu près correct parce qu’on vous voit dans votre bureau par exemple, bon et bien, c’est suffisant ! Et même, croyez-moi, même l’iPhone porté à bout de perche, si vous marchez dans la rue, quelque part, ça rend votre vidéo plus attractif parce que, alors sous réserve que vous ne soyez pas dans un environnement trop bruyant avec des sirènes toutes les 3 minutes. Mais si vous marchez dans un endroit qui est sympa, ça va rendre votre vidéo plus attractive parce que les gens ont envie de voir ce qui se passe derrière vous aussi, quoi. L’image change régulièrement donc, ça ne va pas faire une vidéo où les gens vont s’endormir. Ils vont être à la fois captivés par ce que vous leur racontez et puis captivés parce qu’à tout moment, quelqu’un peut passer derrière vous. À tout moment, il peut se passer quelque chose. Ça donne aussi un certain attrait à la vidéo. Ça la rend plus vivante. Et vous voyez que tout cela ne nécessite aucun artifice ou des matériels avancés. C’est vraiment vous. C’est à vous d’avoir le sourire face caméra. C’est à vous d’être enthousiaste. Je vous le dis, la petite technique de marcher avec le smartphone en bout de perche et de faire une image comme ça, qui vit, de faire quelque chose de vivant, ça dépasse vraiment, ça va au-delà de tout artifice ou choix de matériels trop avancés.

X : D’accord, juste pour avoir une idée, la référence de micro que tu nous as donnée, il coute combien le micro en question ?

T : Je crois qu’il coute 60 €. Et je recommande vivement d’acheter la rallonge qui va avec. Parce que bon, quand on veut faire une simple vidéo où l’on se filme soit même, le câble est suffisamment long, il suffit de quoi, 1 m de câble, ça suffit. Par contre, si vous êtes en mode interview, vous déplacez votre smartphone un peu plus loin. Il faut acheter la rallonge jack, la rallonge compatible avec le micro parce que ce n’est pas une simple rallonge de stéréo achetée à la Fnac qui fera l’affaire. Parce qu’en fait, c’est vraiment un truc que je n’ai jamais compris, les smartphones sont arrivés avec leurs standards, quoi. Donc, ils ont une broche, enfin il y a un nombre de broches sur la prise casques qui est différent des standards. Un microphone standard du marché comme ça ne va pas marcher avec votre smartphone.

X : D’accord, OK. Enfin, bon, dans tous les cas, ça reste un investissement qui est tout à fait raisonnable, quoi.

T : Oui. Tout à fait, oui. Vous aurez même parfois de meilleures expériences à commencer comme cela, plutôt que de vous casser la tête comme moi j’ai pu le faire, à aller chercher un reflex numérique pour faire une belle profondeur de champ avec des effets flous derrières, trouver des éclairages, mettre un microphone sur mon reflex numérique et appeler le support de chez Canon par exemple et les engueuler pour leur dire : « Mais attendez ! Ce matériel m’a couté une blinde. Vous êtes en train de me dire que ce matériel a été conçu spécialement pour la prise d’image. Il a une prise micro, la prise de son, elle est dégueulasse. Et vous êtes en train de me dire qu’il faut juste acheter des matériels complémentaires pour faire une prise de son correcte ». Alors que le matériel coute une blinde ! Il y a une prise micro et vous vous rendez compte que vous utilisez cette prise micro, il y a un vieux souffle sorti de nulle part, juste parce que le constructeur s’est concentré à faire un produit qui est dédié à la prise d’image, mais a laissé de côté ou délaissé la prise de son natif. C’est juste pour ça que je vous recommande de vous lancer avec le matériel, vraiment de base, et de ne pas chercher tout de suite à aller sur des matos avancés parce que la technique va prendre le dessus. Ça va vous prendre la tête et vous allez juste procrastiner et remettre à demain un projet vidéo.

X : OK. OK, très bien ! Alors bon ! Ce que je te propose, et tu me le confirmeras, mais je suppose qu’il n’est pas forcément nécessaire en tout cas au sein du podcast de rentrer dans les détails de comment on envoie une vidéo sur YouTube et tout ça. Je suppose qu’il y a 3 milliards de podcasts et que même YouTube du coup, propose des solutions, explique cela étape par étape. Par contre, il y a quelque chose qui est très important et c’est comme tu le disais tout à l’heure, c’est que finalement, YouTube, c’est un moteur de recherche. Et donc, il y a de bonnes pratiques à suivre au même titre qu’on peut le faire sur son propre blog ou sur son propre site. Il y a de bonnes pratiques de référencement pour les vidéos YouTube. Et donc est-ce que tu peux nous parler de tout ça ?

T : Tout à fait. Il y a de bonnes pratiques de référencement. À savoir que lorsque vous avez en tête un sujet vidéo que vous souhaitez aborder, le premier réflexe à avoir, c’est d’aller fouiller un petit peu sur les outils Google comme Google AdWords et Google Keyword qui vous donnent comme ça des tendances sur les recherches de mots-clés. Ou bien, encore plus simple ! Vous êtes sur YouTube et vous êtes sur un sujet, par exemple, la cuisine sans gluten. Et bien vous allez simplement taper « sans gluten ». Vous allez commencer à taper « sans gluten » dans la barre de recherche YouTube et vous allez voir qu’il va vous faire des suggestions : pain sans gluten, recette sans gluten, cuisiner sans gluten. Et, là, vous dites : « Tiens, pain sans gluten, ce n’est pas mal ça parce que justement j’avais en tête de faire un sujet là-dessus ». Et, le simple fait que lorsque vous avez commencé à taper « sans gluten » et que YouTube commence à vous faire apparaitre comme ça une petite liste de suggestion et d’idée de sujet, ça veut dire que potentiellement, il y a des gens qui ont recherché cette requête. Donc, finalement par exemple, recette de pain sans gluten, ça, c’est un excellent mot-clé. Il faut bien comprendre, quand je dis « mot-clé », « recette », n’est pas que le mot-clé. C’est « recette de pain sans gluten », ce groupe de mots est un mot-clé pertinent. Et lorsque vous allez poster votre vidéo, mettez ce mot-clé en titre. Donc, « Recette de pain sans gluten », un petit complément de titre pour le rendre un petit peu plus accrocheur pour l’œil humain. Ventilez cette expression dans le champ « description » puisque lorsque vous postez une vidéo sur YouTube, vous pouvez mettre un titre, une description. Donc, mettez une description riche. Rendez-la vraiment riche, c’est-à-dire que c’est un peu comme si vous faisiez un article de blog en lien avec la vidéo. Donc, imaginez que cet article de blog, c’est tout ce que vous allez mettre dans la description. Faites une description bien riche qui explique tout ce que l’on va découvrir et rappelez souvent de fois le mot-clé « pain sans gluten » ou des variantes de ce mot-clé, dans la description. Et, enfin, YouTube vous propose un dernier champ qui s’appelle le champ « tags », le champ mots-clés. Et c’est pertinent ici évidemment de rappeler ces mots-clés « pain sans gluten », « recette de pain », « cuisine sans gluten ». Voilà, 3 exemples de groupes de mots que vous pouvez saisir dans le champ « tags ». Petite astuce ! Rappelez aussi votre nom, vous, en tant que nom d’auteur. Par exemple, moi je rappelle systématiquement Thomas Gasio dans mon champ mots-clés parce que ça augmente mes chances à ce que des vidéos, quand une personne tombe sur ma vidéo sur YouTube, ça augmente mes chances à ce que je sois cité dans la vidéo relative, les autres vidéos suggérées par YouTube dans la colonne de droite.

X : Malin !

T : C’est malin oui.

X : Oui, oui.

T : Et aussi, un truc qui est très important. Et, c’est là où YouTube vous donne un intérêt visuel par rapport à une recherche naturelle dans Google, c’est qu’il ne faut pas oublier que quand vous faites une recherche dans YouTube, il y a des petites vignettes qui s’affichent, des petites images qui montrent un aperçu de ce qu’on peut voir dans votre vidéo. Et vous pouvez un peu hacker, vous pouvez contourner ce système parce que YouTube vous propose l’option de mettre une image personnalisée. Il faut saisir pleinement le potentiel de ce visuel qui est très important parce que si vous avez travaillé sur un titre accrocheur qui plait à l’œil humain, il faut aussi travailler sur une miniature vidéo, donc cette petite image qui apparait à côté du titre dans la liste des résultats de recherche. Parce que plus cette miniature vidéo va être attractive, plus vous augmenter les chances à ce que les gens cliquent sur votre vidéo. Et pas nécessairement sur le premier résultat ou le deuxième résultat, mais sur votre vidéo parce qu’ils voient une vignette qui attire le regard. Et ça, c’est souvent très négligé parce qu’on a l’impression d’avoir mis tout le visuel dans sa vidéo et finalement on oublie qu’avant que les gens découvrent votre vidéo, et bien ils sont exposés à une liste de résultats de recherche. Et d’où l’intérêt d’avoir un titre accrocheur et une vignette miniature vidéo très très accrocheuse aussi.

X : Et du coup, est-ce que tu as des recommandations aussi sur cette vignette ? Il y a de bonnes pratiques ?

T : Alors, la bonne pratique, c’est essayer vraiment de ne pas laisser YouTube choisir cette vignette à votre place. Donc, essayez de trouver l’instant dans votre vidéo qui est le plus captivant. Par exemple, moi, dans mes vidéos, souvent de fois dans mes interviews, je fais un claquement de main à la fin. C’est un shake. Je tape dans la main de l’autre et c’est une position qui est très énergique. Et, j’aime bien le faire dans mes interviews parce que ça booste un peu l’énergie de l’interview. Et c’est une manière fun de conclure l’interview. Et c’est souvent de fois à cet instant-là où on a vraiment le sourire, la patate, on se fait un shake, c’est cet instant-là que je capture avec un simple imprime-écran, une capture d’écran. Et après, et bien en fait avec un simple logiciel d’éditeur graphique basique. D’ailleurs, souvent de fois j’utilise PowerPoint pour faire mes miniatures vidéos. Je mets comme ça un petit texte un peu accrocheur. Et en 3 mots, j’ai juste la place de faire tenir 3 mots dans cette petite vignette, j’essaie de faire saturer les couleurs. C’est-à-dire que j’essaie de booster les contrastes pour que j’aie vraiment quelque chose qui ressorte à l’œil. Et puis, une fois que j’ai trafiqué tout ça dans un slide PowerPoint, je dis juste à PowerPoint : « Voilà ce slide-là, tu m’en fais une image ». Et c’est cette image que je réutilise un peu dans YouTube comme une miniature vidéo.

X : OK. Bon et bien là encore, les gens pourront aller sur ta chaine YouTube et comme ça ils auront toutes les miniatures des vidéos que tu as pu proposer sur YouTube et pourront s’en inspirer, quoi.

T : Oui. Tout à fait ! Et en fait, ça montre bien que je travaille beaucoup cet aspect-là parce que je sais aussi qu’après, lorsque je partage ma vidéo sur Facebook par exemple, c’est la miniature qui va être rappelée lors de mon partage. Donc, si elle aussi est attractive, et bien les gens vont se dire « Tiens, ça m’intrigue ce truc ». Ça va sauter aux yeux et ils vont cliquer dessus.

X : OK. Parfait ! Écoute, là, on arrive à la fin de ce podcast. Alors, il y aurait plein de points encore à creuser, je n’en doute pas. Et bien, du coup peut-être, est-ce que tu peux nous rappeler 2 choses : l’URL de ton site sur lequel les gens peuvent aller ? Et éventuellement si, enfin, ce n’est pas si, car je sais que tu en as, éventuellement les bonus que tu proposes si les gens s’inscrivent sur ta liste, et ce qu’ils pourront recevoir comme information.

T : Oui, alors l’adresse de mon site c’est blog-marketing-video.fr et ma chaine YouTube c’est : Blog Marketing Vidéo. Je propose effectivement 3 guides. Il y a un guide pour bien démarrer sur YouTube. Un autre guide où j’ai sollicité différents experts, c’est des entrepreneurs et pas des youtubeurs, c’est des entrepreneurs qui ont leurs chaines. Je leur ai demandé de partager une bonne pratique et j’ai structuré tout ça sur un deuxième guide. Donc, il a des retours d’expériences d’entrepreneurs qui ont fait leurs premières armes et qui continuent à avoir du succès sur YouTube. Et un troisième guide qui lui, est tout nouveau. C’est sur ce qu’on appelle « Les techniques des Growth Hacking ». Donc, c’est des techniques, par exemple, je vous ai donné la petite technique de la vignette, de la miniature vidéo, comment la rendre plus attractive, donc c’est une succession comme ça de petites techniques qui peuvent booster vos résultats sur YouTube. Donc là, j’appelle ça en fait un classeur aujourd’hui parce qu’un classeur où les gens en s’abonnant en fait à ma newsletter reçoivent régulièrement des fiches qui vont alimenter ce classeur. Donc régulièrement vous allez recevoir une technique qui est une petite technique à tester sur votre chaine YouTube pour booster les résultats. Et en fait, une fois que les personnes sont inscrites, ils découvrent qu’il y a plein de bonus qui sont proposés dans la partie privée du site. Donc ça, je vous laisserai le redécouvrir.

X : Mais effectivement. OK. Parfait ! Et bien écoute, merci beaucoup, Thomas ! 

T : C’est moi qui te remercie.

X : Ça a été super intéressant ! Et puis, on se dit : à très bientôt !

T : À bientôt ! Salut à tous !