Podcast #022 : Adapter son mode de vie pour être plus énergique, concentré et efficace avec Sylvain Baudry


Parlons Web avec Sylvain Baudry


Que l’on soit entrepreneur, étudiant, salarié, retraité… une des composantes essentielles d’une vie épanouie reste le fait d’être en bonne santé.

Votre santé c'est LA BASE.

Sans elle, vous aurez des difficultés à accomplir des choses, car, bien souvent, une mauvaise santé vous handicape physiquement et psychologiquement.

Quand je parle de santé, je ne pense pas uniquement au fait d’être ou ne pas être « malade ».

Mais bien du fait que votre niveau d’énergie doit être suffisant pour vous aider à mener à bien vos projets personnels et professionnels.

Il y a 3 ans, je n’étais pas particulièrement malade.

Quelques rhumes ou gastros dans l’année. Des maux de tête de temps en temps. Jamais rien de très grave.

Pourtant j’ai décidé de changer d’alimentation, de faire du sport plus régulièrement, de me mettre à la méditation… en résumé d’être plus à l’écoute de mon corps et de m’accorder plus de temps.

Avec le recul, je peux affirmer que ce fut les meilleures décisions que j’ai pu prendre au cours de ces dernières années, car aujourd’hui je ne me suis jamais senti aussi bien.

Bien sûr, cela ne s’est pas fait en une semaine.

Les changements se sont faits de façon progressive et régulière.

J’ai suivi des blogs, j’ai lu des livres, mais surtout j’ai mis en application et j’ai testé pour voir ce qui pouvait avoir un impact sur mon corps et m’aider à me sentir mieux.

Quelques bénéfices obtenus au cours du temps :

  • J’ai perdu 15 kilos
  • Moins de soucis de digestion
  • Plus de « coup de barre » après les repas
  • Je dors beaucoup mieux
  • Je suis plus en forme physiquement
  • J’ai une meilleure capacité à me concentrer (sur une tâche en particulier ou sur un projet en général – un meilleur « focus » sans tomber dans l’obsession)
  • D’une façon générale, je suis de meilleure humeur et plus patient

Si je vous raconte tout cela, c’est parce que je souhaite vous sensibiliser à ces questions.

Je n’ai pas l’ambition de vouloir révolutionner votre quotidien.

(quoique si ça pouvait être le cas :) )

J’espère juste que vous prendrez le temps de tester les choses dont on parle avec Sylvain au cours de ce podcast.

Je suis intimement convaincu que vous constaterez alors un certain mieux-être.

Ensuite, libre à vous de continuer sur cette voie, d’aller plus loin ou de retourner à vos anciennes habitudes.

La vie est longue, il est possible d’en profiter tellement plus en se sentant bien.

Au sommaire de ce vingt-deuxième épisode de Parlons Web

 

 

Dans cet épisode vous allez découvrir

  • Comment Sylvain a fait ses premiers pas sur le web ?
  • Comment Sylvain a-t-il découvert l’alimentation paléo et les conséquences que cela a pu avoir sur sa santé ?
  • Son parcours : de la mise en ligne du site jusqu’à la vente de son premier produit.
  • Pourquoi a-t-il décidé de publier des articles audio ?
  • Son retour d’expérience suite au lancement du forum sur le site.
  • Lancer une boutique en ligne, les difficultés qu’il a rencontrées.
  • Pourquoi vous ne devez pas nous croire… mais tester !
  • Vous n’avez pas besoin d’être « malade » pour tenter l’aventure du paléo.
  • Pourquoi le gluten pose des problèmes à vos intestins ?
  • Les bénéfices que vous pouvez attendre en adoptant une alimentation paléo.
  • Faire attention à son hygiène de vie aura un impact majeur sur celle-ci.
  • En quoi le paléo n’est pas uniquement une question d’alimentation.
  • Pourquoi intégrer le paléo dans votre vie ne consiste pas à retourner à l’âge de pierre ?
  • Et beaucoup d’autres choses …

Outils et liens cités dans cet épisode

Livres cités dans cet épisode

Laissez un commentaire !

Merci Sylvain d’avoir répondu à toutes mes questions.

Je dois avouer que j’en avais encore un certain nombre en stock, mais cet épisode est déjà assez long comme ça :)

Si vous avez aimé cet épisode, vous pouvez remercier Sylvain sur Twitter pour sa participation et dans tous les cas, allez consulter son blog pour avoir des conseils pratiques pour vos deux semaines d’essai ;)

Si vous aimez le podcast Parlons Web, je vous rappelle que vous pouvez laisser un commentaire sur les plateformes suivantes :

Tout commentaire est un « vote de confiance » que vous réalisez et qui permet de donner plus de visibilité au podcast.

Merci d’avance à toutes celles et tous ceux qui prendront le temps de le faire.

À la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Parlons Web.






   Retranscription écrite du podcast


Les commentaires c'est cool ! (Je m’exprime)


Bonjour Xavier,

Et merci. Merci de donner la parole à cette personne et d'aborder la question de l'alimentation et du bien-être.

Perso, je suis passé au paléo depuis maintenant plus de deux ans, et j'en suis très content. Je n'avais pas de kilos à perdre mais du gras du bide (40 piges ça commence à se voir héhé) et surtout la sensation de manger de la m.rde quotidiennement et je ne le supportais plus.

Bref. Je ne peux que conseiller à tout le monde de se donner la chance de découvrir cette approche et de se l'approprier s'il en ressent le besoin.

Seb le 23/10/2015


Merci pour ton retour Seb.

Effectivement une fois que l'on a testé on est en général assez rapidement convaincu mais encore faut-il se petit effort et saut dans l'inconnu ... :)

En espérant que d'autres suivent la voie.

D'ailleurs, j'en profite pour préciser que le paléo n'est pas l'unique option possible, il en existe plein d'autres, à chacun de trouver ce qui lui correspond le mieux !

Xavier le 24/10/2015


Bravo !

Le sujet est intéressant, ça change un peu des sujets bateaux ... et ajoute une plus-value pour les entrepreneurs qui veulent être productifs et au top de leur forme, donc au meilleur de leurs performances (résultats = argent).

Le régime paléo est intéressant, mais l’idéal serait de supprimer la viande (qui est un polluant, prouvé scientifiquement, tout en sachant que ces animaux ne mangent que des céréales OGM Brésiliens).

Eric le 26/10/2015


@Eric

Je savais que j'aurais un commentaire de ce genre donc c'est pour ça que j'ai bien pris le soin de préciser que d'autres voies sont possibles ... Cependant comme j'ai opté pour le paléo pour le moment alors je parle avant tout de ce que je connais :)

Après pour la viande (à partir du moment où l'on choisi d'en manger), oui effectivement il est important de se poser la question de la qualité de celle-ci mais bon il y aurait tellement de sujets à creuser que faudrait créer "Parlons Paléo" pour parler de tout ça :D

Mais si tu veux tout savoir, le fait de devenir végétarien me parait de plus en plus envisageable au fil du temps donc... de nouveau, à tester et voir ce qu'il en ressort :)

Xavier le 26/10/2015


Podcast original et très intéressant. J'avais déjà entendu parler du paléo sans m'y intéresser de plus près. Cela fait maintenant 2 semaines (suite à tes recos Xavier) que j'ai considérablement diminué ma consommation de gluten et de produits laitiers, et les résultats sont assez positifs.

Je trouve le blog experience-paleo.fr très bien fait, c'est bookmarké et je vais ajouter des articles sur mon Pocket de ce pas ;)

Deux petites remarques :
1) Il serait intéressant de faire une sélection des meilleurs articles (plus lus/commentés), dispo en sidebar et/ou sur la page "Nouveau ?"
2) La page d'accueil est la même que la page Articles, elles sont donc dupliquées. Il serait préférable d'avoir une page d'accueil qui introduit le paléo, les bénéfices, une brève présentation de l'auteur, ton guide, tes meilleurs articles et tes derniers articles. Cela devrait mieux "convertir".

Sinon j'aurais une petite question de débutant : étant friand de spaghetti, je voulais savoir s'il était bon de manger des spaghettis sans gluten, ou il faut chercher à les supprimer (quasi) complètement car c'est du blé ?

Maximilien le 28/10/2015


@Maximilien

Content de voir que tu sens un certain nombre d'effets positifs :)

Si tu continue dans cette voie, tu pourras constater par toi-même que cela continue sur le long terme et que plus on "perfectionne" sa pratique plus on se sent bien (en tout cas, c'est vrai de mon côté) donc je ne peux que t'encourager à continuer.

Pour les spaghettis, tu n'as pas assez fouillé le site de Sylvain ;)

>> http://experience-paleo.fr/blog/courge-spaghetti-pates-paleo/

Xavier le 02/11/2015



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Retranscription écrite du podcast


X : Bonjour, Sylvain, et merci d’avoir accepté mon invitation. Et bienvenue sur le podcast.

S : Salut Xavier. Et bien, merci à toi de m’avoir invité sur ton podcast.

X : Alors, Sylvain, tu es auteur du blog : experience-paleo.fr et si je t’ai invité aujourd’hui c’est à la fois pour qu’on parle de ton parcours sur le web, mais aussi pour que l’on discute de tous les bienfaits potentiels que pourrait avoir le paléo dans la vie des auditeurs et des auditrices de ce podcast. Alors avant d’aller un petit peu plus loin sur ces sujets, est-ce que tu pourrais nous en dire un  petit peu plus sur toi ? Et comment tu as débuté sur le web ?

S : Bien sûr, avec plaisir. Alors, je m’appelle Sylvain, j’ai 30 ans depuis à peu près 2 mois. J’ai débuté sur le web il y a finalement assez longtemps puisque je pense avoir eu la chance de faire partie des early adopters d’internet en France puisqu’on a eu internet je pense fin 96. Donc à l’époque, on avait sur internet via AOL, via un portail. Enfin, c’était la préhistoire ! Et assez rapidement, j’ai eu envie de faire des sites web, de me lancer. Donc à l’époque, encore une fois, je parle un peu comme un dinosaure, mais on programmait tout à la main en HTML. Et donc j’avais un compte chez Multimania, qui s’appelait, après, Lycos. Donc un premier site perso où j’étais au collège. On a toujours eu l’envie de faire des choses sur internet. Donc c’est un premier site où je ne parlais de rien d’intéressant, je pense. Mais c’est une première aventure avec la création de sites internet. D’ailleurs, il y a une longue période de blanc, j’ai toujours été sur internet, mais je n’ai pas créé d’autres sites. Finalement, j’ai recommencé à avoir un blog perso quand je suis parti dans le cadre de mes études en Erasmus. Donc c’était en 2007. Et à l’époque, Facebook commençait en France, du moins à se populariser donc on avait plutôt recours à l’époque au blog pour donner des nouvelles, pour garder un contact avec les gens qui sont restés à la maison. Donc j’ai lancé comme ça un petit blog perso sans grande ambition que j’ai gardé après quand je suis parti en Asie. J’ai vécu pendant 3 ans et demi en Asie donc, j’ai continué d’utiliser le blog pour donner des nouvelles et raconter mes expériences. Et puis après est arrivé Facebook et on s’est tous rendu compte que c’était beaucoup plus facile de communiquer avec ça donc le blog a disparu. Et quand j’étais en Asie en fait, je me suis rendu compte que j’avais de plus en plus de problèmes de santé, de problèmes d’allergies surtout. Pour donner une idée, j’étais toute la journée avec le nez bouché, j’éternuais sans arrêt, j’avais les yeux qui pleuraient, j’avais toujours une condition allergique persistante et c’était très très handicapant. Finalement un jour, je suivais le blog de Tim Ferriss, les auditeurs connaissent forcément. Sur le blog de Tim Ferriss, il y a eu un article de Robb Wolf, donc qui est un des auteurs les plus connus du monde du paléo et qui présentait en fait l’impact que pouvait avoir le gluten sur la santé et finalement tous les bienfaits qu’on pouvait en retirer si tout simplement, on retirait le gluten de son assiette. Étant vraiment très très handicapé par tous ces problèmes d’allergies, je me suis dit que ça ne coutait rien d’essayer de retirer le gluten de mon assiette. Le gluten, c’est principalement le blé et tous les aliments issus du blé, de la farine de blé pour faire sain. Donc pendant une semaine, j’ai arrêté le gluten et je me suis rendu compte que mes allergies ont disparu en même temps et c’était une énorme avancée dans ma condition, dans mon état de santé donc j’étais vraiment très très heureux d’avoir fait cette découverte. Forcément, j’ai arrêté de manger du gluten comme ça et puis je me suis renseigné derrière sur le régime paléo et sur tout ce que ça représentait puisque finalement c’était en 2011 et ce n’était pas encore très très connu. C’était complètement inconnu en France et ça commençait à prendre de l’ampleur aux États-Unis, mais c’était encore le début. D’ailleurs, je suis rentré en Europe, fin 2011 et depuis 2012, je me suis dit : « Il n’y a aucun blog, aucun site, rien du tout sur le paléo en France, en français donc je vais lancer quelque chose sur le sujet et puis on verra bien ». C’est comme ça qu’est né « Expérience paléo ». Je pense que je l’ai lancé fin février 2012. J’ai travaillé dessus janvier février avant de le lancer et puis je l’ai mis en ligne en février 2012.

X : OK. Donc avec ton expérience, tu avais déjà un certain nombre de compétences techniques finalement donc tu n’as pas eu, je suppose, de difficulté sur ce pont-là pour mettre en place le blog ou pour créer les premiers articles et les choses comme ça ?

S : L’aspect technique finalement, c’est comme beaucoup, j’utilise un blog Wordpress. Donc c’est très très simple. Tu cliques sur un ou deux boutons et puis ça y est, tu peux écrire ton premier article. Ce qui était plutôt nouveau et ce que j’ai dû appréhender, c’est plus la création de contenus, la discipline nécessaire pour créer du contenu avec une certaine fréquence et une certaine qualité. C’est super important ! Donc j’avais l’habitude, via mes blogs d’avant, d’écrire un peu. J’aime beaucoup lire donc c’est quelque chose qui m’est venu assez naturellement et puis l’envie, quand tu démarres ton blog, tu as une énergie, une envie, une motivation qui fait que tu n’as pas de problème à être productif. Après, il faut savoir canaliser et puis, après, quand même apprendre à écrire parce que savoir présenter une idée, savoir construire un article, ce n’est pas comme écrire un mail à son pote. Donc il faut savoir structurer un peu ces idées et voilà. Ça, ça a été plus la chose que j’ai dû acquérir au lancement de ce blog : tout l’aspect écriture et discipline pour sortir du contenu de qualité comme il faut.

X : Et est-ce que du coup, tu as suivi certaines formations justement pour progresser ? Je ne sais pas quel a été un peu ton parcours.

S : Non, non. Au niveau de l’écriture, c’est vraiment sur le tas, quoi ! Le fait de produire du contenu, de voir ce qui fonctionne, ce que les gens apprécient, voilà ! Comme tout le monde, je lis des blogs, je lis des sites sur tout ça, mais je ne suis pas allé beaucoup plus loin que ça.

X : D’accord. Donc, d’une façon générale, est-ce que tu as suivi des formations sur des sujets peut-être plus larges autour du web marketing, des choses comme ça ou ce n’est pas des choses dont tu as ressenti le besoin jusqu’à présent ?

S : Très récemment, oui. Je me suis tourné plus sur le web marketing assez récemment finalement. Pour te raconter un peu l’histoire du site : donc, je le lance en février 2012, j’écris quand même pas mal dessus en gros jusqu’en juin 2012, ce n’est pas très long ! 4 mois, 5 mois. Et à ce moment-là, j’ai eu des changements personnels. J’ai trouvé un travail salarié, j’ai déménagé et finalement, je me suis retrouvé à délaisser le blog. Donc ça aurait pu être l’histoire classique du mec qui lance un blog, qui a plein d’énergie et qui écrit dessus à fond pendant 3 mois et puis qui se lasse parce que finalement c’est difficile. Et puis il y a forcément un moment où l’énergie et la motivation de départ retombent, tu as la traversée du désert. Donc à ce moment-là, juin-juillet 2012, j’ai eu le début de cette traversée du désert où je n’ai plus écrit, quasiment plus écrit jusqu’en octobre 2013, donc, plus d’un an ! J’ai laissé le blog comme il était, en suspens. J’avais des mails de gens qui me disaient : « Est-ce que tu reviendras ? », « Est-ce que tu vas réécrire ? C’est sympa ce que tu faisais ! », mais je l’ai complètement laissé à l’abandon. Et finalement, le trafic quand même continuait de monter. Principalement, je crois que c’est lié au fait que le paléo a pris de l’ampleur et est devenu de plus en plus populaire aux États-Unis et donc par effet de ricochet en France et en Europe jusqu’en octobre. Et en fait, à ce moment-là, en octobre, j’étais en déplacement professionnel et j’ai lu un livre que beaucoup de tes auditeurs ont probablement lu qui s’appelle : « Think And Grow Rich » de Napoléon Hill. En gros, en lisant ça je me suis dit : « C’est vraiment dommage d’avoir dépensé de l’énergie et du temps à construire comme ça un blog et finalement, de ne rien y faire et de ne pas tenter le coup de proposer un produit, de le monétiser ». Et donc, c’est à ce moment-là que je me suis dit : « Je m’y remets, je me relance sur le blog, je refais des articles et je crée un premier produit. Voilà, je fais quelque chose avec ça, quoi ! Je vais au bout. On verra bien ce que ça donne ». Donc je me suis comme ça, mis un coup de pied aux fesses en octobre. Et finalement en janvier, j’ai sorti un premier e-book, un livre : « Les 30 premiers jours paléo » qui explique aux gens comment se lancer dans l’alimentation paléo, comment aborder la question, de supprimer de son alimentation : les céréales, les produits laitiers et les aliments transformés. Donc je sors ce premier produit. Mais tout ça, pour revenir à ta question, sans avoir aucune notion de web marketing, en dehors de lire 2 ou 3 blogs sur comment faire une page de vente et c’est à peu près tout. J’ai un peu lancé ça avec le recul à l’aveuglette avec l’inconscience du débutant ou en tout cas la personne qui fait ça pour tenter le coup.

X : Oui, mais au moins tu as agi. Tu as dû obtenir quand même un certain résultat et du coup ça t’a surement motivé pour aller plus loin.

S : Ça a été exactement ça. Je l’ai lancé un dimanche, je me rappelle et j’ai fait des ventes, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais j’ai fait une trentaine de ventes dans la journée et je me rappelle très bien m’être levé le lundi matin d’être allé bosser puisque j’étais salarié encore à ce moment-là et de m’être dit : « Contrairement à tous ces mecs dans cet open space, moi je me suis fait des sous ce dimanche grâce à mon travail ». C’est bête, mais le côté : soudainement, tu réalises que le travail que tu fournis sur ton blog, il y a des gens qui sont prêts à payer pour accéder à ton expertise et que c’est possible de générer de l’argent en dehors d’un travail salarié. Enfin, ça peut sembler bête quand je le dis comme ça, mais finalement de le réaliser, de s’en rendre compte par soi même, c’était une révélation !

X : Oui. Mais, je ne pense pas que ce soit bête du tout dans le sens qu’à partir du moment où tu as le déclic et tu fais la bascule entre l’idée de « OK, je suis dépendant de mon emploi salarié » et d’un autre côté finalement, « J’ai une autre voie qui est possible et du coup comment est-ce que je peux faire grossir cette autre voie pour pouvoir quitter ce job ». Après il y en a qui sont très bien en tant que salarié et ça je ne le remets pas du tout en cause, mais visiblement ce n’était pas forcément l’optique que tu avais toi, à ce moment-là.

S : J’étais quand même… Si, dans l’idée d’être salarié, enfin, j’ai vraiment tenté le coup une fois en me disant que c’est trop bête de construire un blog, partout tu lis des choses à propos de la monétisation et c’est dommage de ne pas tenter le coup. Donc c’est vraiment une expérience, « Expérience Paléo » pour le coup, qui encore une fois, qui était un peu une révélation. Et j’en suis quand même resté là. Ça me motivait à écrire plus de contenu, à faire plus d’articles, tout ça, lié à la promotion du produit, mais pas que… parce que j’ai eu beaucoup de bons retours. Il y a de plus en plus de gens qui se sont intéressés au sujet. Ça a été assez positif. Donc je continue en fait d’écrire sur le site. Mais, voilà ! C’était un petit complément de revenu, mais à ce moment-là, je n’étais pas en train de me dire « Je vais quitter mon emploi et je vais en faire mon activité principale ». C’était plutôt l’aspect side business, quoi ! C’est sympa, c’est un sujet qui m’intéresse et ça rapporte en plus un peu de sous, quoi !

X : Pour avoir une idée, c’est un produit que tu vendais ou que tu vends combien ?

S : L’e-book au lancement, je l’ai lancé à 10 €, après je l’avais mis à 13,90 €. Je me suis rendu compte que ce n’était pas vraiment des prix internet et finalement je l’ai monté à 17 et je continue de le vendre aujourd’hui à le vendre à 17 € ce premier e-book.

X : Donc, ça, c’est ton premier produit qui permet justement d’introduire le paléo aux gens qui sont un peu plus intéressés que simplement recevoir tes articles. C’est le produit de base que tu proposes aujourd’hui ?

S : C’est ça oui. Et puis, ça apporte en fait une vision pratique, étape par étape, pas à pas, comment se lancer dans l’aventure parce que tu entends beaucoup de blogs qui t’expliquent les méfaits du gluten ou pourquoi les produits laitiers, on les digère mal, etc. Mais dans la pratique quand tu veux vraiment changer ton alimentation et bien, ce n’est pas forcément parce que tu as des problèmes d’une part d’habitude. Le matin, tu manges du pain, du beurre et de la confiture, ça, ce n’est pas forcément compatible avec l’alimentation paléo. Donc la question : « Qu’est ce que je mange du coup ? Comment je fais ? » Et puis il y a aussi tout l’aspect social. C’est-à-dire qu’on ne vit pas toujours seul donc on peut avoir des personnes dans sa famille qui ne sont pas forcément aussi motivées à l’idée de supprimer le pain, les pâtes, les pizzas, et tout ça. Puis il y a tout l’aspect quand on sort, quand on va au restaurant qui peut être aussi délicat parce que c’est quand même un régime alimentaire un peu particulier. Donc il y a des challenges un peu comme ça que j’ai adressés dans le livre. J’ai donné une vision plutôt pratique et pas-à-pas pour que les gens aient vraiment toute l’information dont ils ont besoin pour pouvoir se lancer facilement.

X : Tu parlais tout à l’heure du fait que petit à petit, au fil du temps, tu avais plus de trafics parce qu’il y avait surement plus de recherches et puis aussi parce que je pense que ton blog devait avoir plus d’ancienneté. Et forcément ton contenu devait se positionner, que tu avais pu publier pendant les premiers mois d’existence de ton blog se positionner sur les réseaux sociaux. Est-ce que tu as tenté d’autres formats que l’article écrit sur le blog ?

S : Alors, pendant très très longtemps, non. Je suis resté sur le format écrit. Je suis sorti de mon mutisme, je suis un peu plus rentré dans le multimédia cet été puisque j’ai publié un premier article audio. J’ai appelé ça « podcast », mais c’est un article audio finalement que j’ai publié sur YouTube. Donc ce n’est pas non plus vraiment une vidéo. Donc c’était une première expérience puisque je me disais que les habitudes, je pense, de consommation de contenus changent et donc les gens ont de moins en moins envie de lire et donc je me suis dit que ça pourrait être intéressant et puis aussi à titre personnel de faire l’expérience de passer par un autre support pour communiquer sur l’alimentation paléo. Donc c’est comme ça que j’ai fait mon premier article audio. Ça a été difficile parce que ce n’est pas forcément évident de changer de support, de parler quand on est habitué à écrire. L’écriture, ça a l’avantage de pouvoir passer beaucoup de temps à éditer, à changer, à préciser ta pensée. Finalement, tu révèles seulement le contenu une fois qu’il est vraiment peaufiné. À l’oral, bien sûr, tu peux faire plusieurs prises, mais tu as quand même besoin de plus de spontanéité. Et puis c’est aussi une façon de créer du contenu un peu différente, mais ça a été une expérience que j’ai voulu faire, que j’ai tenu à faire. Et c’est positif, donc de plus en plus je vais faire des articles audios, j’en ai déjà fait quelques-uns et c’est quelque chose que je vais continuer. Accessoirement, ça m’a permis au niveau de mes produits d’information de changer, de ne pas seulement avoir un e-book pur que de l’écriture. Mais les dernières informations que j’ai lancées, j’ai commencé à rajouter du contenu audio. Et ça, on le sait, a une meilleure valeur perçue au niveau des prospects.

X : Du coup, YouTube est devenu une source de trafic pour le blog aussi ?

S : Aujourd’hui, non. Parce qu’il y a finalement… Il y a deux articles audios et ce n’est pas encore très développé, mais j’ai prévu d’en faire de plus en plus. Pour tout te dire, j’aimerais bien en faire un par semaine, un article écrit et un article audio par semaine. C’est l’objectif que je me mets là pour la fin de cette année pour voir si ça peut devenir une source de trafic assez importante ou pas. Aujourd’hui, ma principale source de trafic, ça reste Google, donc des recherches organiques. Je ne fais pas encore de trafic payant donc les gens qui cherchent des informations sur l’alimentation et qui tombent sur mon blog.

X : Et du coup, tu as utilisé les réseaux sociaux ou pas aussi en source de trafic ?

S : J’ai une page, forcément Facebook que finalement je ne fais pas beaucoup vivre. J’y poste les articles, c’est un peu le minimum syndical. Quand il y a des gens qui postent des commentaires et qui interagissent, je leur réponds, mais je n’ai pas aujourd’hui développé de stratégie réseaux sociaux. Je poste les articles, les gens les partagent, mais je n’ai pas encore fait tout ça. L’une des raisons c’est, j’ai quitté mon emploi salarié il y a un mois. L’une des raisons, il y a plusieurs raisons qui m’ont amené à cette décision, mais l’une d’entre elles, c’était qu’étant salarié, je faisais le blog, la création de produits, la promotion, tout ça, à la petite semaine. C’est-à-dire, je me levais tous les matins pour travailler sur le blog et puis à la fin de la journée, les weekends, je travaillais dessus aussi. Finalement, j’ai eu le sentiment d’atteindre un palier. C’est-à-dire les journées, il n’y a que 24 heures. Il faut quand même dormir, j’avais mon boulot, j’avais une vie perso comme tout le monde. Et finalement, la quantité de temps que je pouvais investir dans le site, j’ai rapidement atteint une limite. Et cette limite, ça s’est matérialisé par une limite au niveau de la production de contenus en qualité et en quantité. Mais, je dirais que le plus important… J’ai dû limiter fortement la quantité pour pouvoir travailler sur la qualité. Ça m’a limité au niveau de la capacité à créer des produits, et également à faire de la promotion. Enfin, il y a plein plein de choses. Je manquais de temps finalement pour vraiment amener « Expérience Paléo » là où je voulais. Donc j’ai pris la décision il y a un mois maintenant de quitter mon emploi salarié pour me focaliser sur le site. Aujourd’hui du coup, j’ai beaucoup plus de temps et malheureusement beaucoup plus de choses à faire parce que c’est toujours comme ça. Mais donc oui, typiquement, il y a plein de choses comme ça au niveau de l’optimisation SEO, au niveau de la promotion sur les réseaux sociaux, au niveau de la création de nouveau produit forcément, de contenus toujours. Il y a plein de nouvelles choses et de nouvelles opportunités qui s’ouvrent à moi maintenant que j’ai tout simplement beaucoup plus de temps pour m’y mettre.

X : C’est cool en tout cas. Et félicitations d’avoir pris cette décision pour tenter l’aventure à plein temps ! Malgré tout donc tu disais que finalement les réseaux sociaux justement tu ne les as pas trop utilisés. Par contre sur le blog, il y a aussi quand même un aspect communautaire parce que tu as mis en place un forum. Déjà, je ne sais plus exactement, je te suivais avant ça parce que je me rappelle quand tu avais lancé ce forum-là. Mais avec le recul, quel bilan tu tires de cette expérience ? Est-ce que tu as réussi à fédérer la communauté ? Est-ce que c’est quelque chose qui a fonctionné pour toi ou pas ?

S : Je dirais, le forum, franchement c’est super dans le sens où il y a vraiment des gens qui sont très actifs dessus, il y a une très très bonne ambiance. Il y a vraiment un esprit d’entraide, je trouve. À ce niveau-là, c’est clairement un succès parce que c’est vraiment l’idée, quoi ! Tu fédères la communauté et tu permets des échanges entre les gens parce que le blog et bien, c’est moi qui communique vers les gens qui sont intéressés par la thématique, mais le forum, ça permet aux gens de se parler entre eux et c’est aussi un bon relais. Il y a beaucoup de gens qui m’envoient des e-mails et qui me posent des questions et j’aimerais pouvoir répondre à tous. J’ai eu comme tout le monde des difficultés à tout faire et le forum, ça me permet aussi de rediriger les gens en disant : « Voilà quelques éléments de réponse, mais il y a plus d’infos sur le forum » ou « Inscris-toi sur le forum et puis pose ta question, il y a plein de gens qui sont là pour t’aider ». Je ne veux pas dire que je soustraite la question au forum, mais ça donne en tout cas un peu d’air et il y a déjà beaucoup d’informations et beaucoup de questions auxquelles des gens ont déjà répondu sur le forum donc ça aide comme ça à orienter des gens finalement vers des réponses pertinentes à leur question. Donc à ce niveau-là, au niveau communauté, c’est sûr que c’est très positif. Je dirai ensuite que le problème du forum, à l’heure des réseaux sociaux le forum est finalement un petit peu passé de mode. Tu vois, il n’y a plus le… Tu dois t’inscrire sur un compte spécifique, tu dois te connecter tous les jours. Enfin, c’est un petit peu un bond dans le passé, quoi ! Les forums, c’était peut-être plus populaire il y a 5 ou 10 ans au niveau d’internet. Et donc, j’ai quand même plusieurs centaines d’inscrits. Mais finalement, les gens viennent, s’inscrivent, posent une ou deux questions et ne reviennent pas forcément. Comme je te disais, il y a un noyau dur de gens qui sont là et c’est vraiment génial, mais après il n’y a pas l’engagement et l’engouement que j’aurai espérés. Je pense que ça se passe plus sur les réseaux sociaux en 2015. Peut-être qu’il y a 5 ou 10 ans, le forum c’était l’endroit où les gens se retrouvaient, mais aujourd’hui les gens se retrouvent sur les réseaux sociaux. Donc, au niveau on va dire inscription et dynamisme, même si le forum est dynamique, je dirai que ce n’est pas aussi dynamique que ça peut l’être sur les réseaux sociaux.

X : OK. C’est bien d’avoir déjà réussi à lancer et à faire prendre le truc. Après, effectivement, d’ailleurs ça peut être une question assez intéressante, est-ce qu’au lancement du forum tu avais réfléchi, je ne sais pas, peut-être à une stratégie particulière pour inciter les gens à participer, à s’inscrire et tout ça ?

S : Non, non, non. Ça a été assez naturel. Je me suis dit : « Tiens, je vais lancer un forum, je vais créer quelque chose pour que les gens puissent s’échanger entre eux » et ce n’est pas allé beaucoup plus loin que ça. Je leur ai envoyé un mailing à tout le monde en disant : « Voilà, je lance le forum, présentez-vous ! »  Mon e-book s’appelle : « Les 30 premiers jours paléo » donc j’ai créé un forum sous forme spécifique « Vos 30 premiers jours ». Donc j’ai dit : « Si vous faites un premier mois 100 % paléo et bien, venez en parler ! Faites un journal de bord de ce que vous mangez. Soumettez-le aux gens pour avoir des retours ». Ça, ça marche bien aussi ! Mais en dehors de ça, il n’y a pas d’inceptive à l’inscription. C’est simple, il est là et si vous voulez y participer, allez-y !

X : OK. C’est bien parce qu’effectivement, ça veut dire que tu devais quand même avoir des gens qui étaient, comme tu disais, suffisamment impliqués dans ta liste e-mail ou qui étaient suffisamment engagés avec ton site pour qu’ils passent le pas et qu’ils décident de s’inscrire et tout ça. Parce que voilà, c’est ce qui se dit et je pense qu’effectivement ta remarque par rapport aux réseaux sociaux est très juste. C’est que lancer un forum, c’est très compliqué et ça l’est d’autant plus aujourd’hui en 2015, je pense.

S : Et il y a des forums sur le paléo qui sont des forums vides ou morts sur d’autres sites, je parle, parce que je pense qu’en effet oui, c’est délicat. C’est ce que j’ai mis dans le premier mailing de lancement. J’ai dit si tout le monde va sur le forum et puis il est vide et il repart et bien ça ne va jamais démarrer, quoi ! C’est ce que j’ai mis dans le mailing. Ma plus grande crainte, c’est qu’il n’y a personne qui écrit dessus et que finalement ça ne serve à rien. Donc, allez-y, présentez-vous, posez vos questions et puis c’est comme ça que ça va démarrer. Ça a démarré, ça s’est lancé donc c’est plutôt positif !

X : Et du coup, c’est quelque chose que tu intègres dans ton Follow up e-mail ou quand les gens justement achètent ton produit sur « Les 30 premiers jours paléo », est-ce que tu les incites un peu à venir partager leur expérience sur le forum ? Comme ça, ça peut être aussi un moyen de le faire vivre sur le plus long terme.

S : J’en parle quand les gens s’inscrivent, oui. Dans le Follow up, j’ai un mail spécifique sur la communauté, le forum, je n’en parle pas au niveau des clients des 30 premiers jours, mais c’est une bonne idée. Je vais le faire. Merci.

X : C’est fait pour ça. J’aurai peut-être juste parlé d’un dernier point parce que je ne sais pas si c’est encore d’actualité, mais je me souviens qu’il y a quelques mois, enfin, il y a plusieurs mois, ça c’est sûr, tu avais lancé une boutique en ligne aussi liée au blog. Et est-ce que c’est toujours d’actualité ou c’est quelque chose que tu as tenté ? Est-ce que tu veux nous faire un retour aussi sur cette expérience ?

S : Oui, bien sûr. Eh, bien, l’idée, c’est que j’ai un ami que j’ai rencontré quand j’étais en Asie qui, lui, est pas mal branché dans le e-commerce. Donc on s’est vu une fois puis on a parlé de site e-commerce, je lui ai parlé de ma communauté paléo et on est venu avec l’idée de pourquoi on ne lancerait pas un site de e-commerce sur le sujet. Donc ça s’appelle : « L’épicerie paléo ». C’est proposer tout simplement des produits alimentaires liés au mode de vie paléo. Donc on s’est lancé. Pareil, c’est toujours assez simple : tu ouvres un nom de domaine, tu mets en Wordpress. On avait choisi Woocommerce comme plateforme pour pouvoir présenter les produits, encaisser les paiements, etc. Et puis on a trouvé des fournisseurs, on a acheté du stock et puis on s’est lancé. On s’est dit : « On va voir ce que ça dit ». Ça a pas mal marché. C’est à dire, on avait des gens qui venaient et qui passaient des commandes. En fait, on a surtout eu des difficultés au niveau de la gestion du stock puisqu’on avait pas mal de références et c’est compliqué de suivre le stock et finalement on manquait peut-être un peu d’expérience sur le sujet. On a aussi eu des difficultés à être réactif. C’est à dire, les gens ont le standard au niveau du e-commerce sur internet. Le standard, c’est Amazon. C’est-à-dire, tu achètes ton bouquin ou ton CD et puis 2 jours plus tard, il est dans ta boite aux lettres. Là, il n’y a pas de question à se poser. Donc les gens ont ce standard en tête. Et on a eu des difficultés tout simplement pour délivrer ce standard-là, quoi ! C’est mon ami qui gérait le stock, cela impliquait dès qu’il y a une commande d’aller devoir l’emballer, la poster, etc. Et puis, bon et bien il aussi une vie, il a aussi des impératifs. Ce n’est pas toujours aussi évident. On a eu du mal comme ça à assurer le niveau de qualité qu’on voulait. Et au final, les gens ne comprenaient pas forcément. Ils ont le niveau Amazon en tête et la barre est quand même assez haute. Donc avec finalement quelques mois d’existence, après ça, on s’est dit que ce n’est pas forcément très pérenne. On avait des commandes, ça tournait, mais on a eu du mal à vraiment assurer le service. Et on a eu des problèmes aussi de colis cassés et tout ça qu’on n’avait pas forcément anticiper. Par la poste, ça arrive ! Donc voilà, tout ça finalement nous a fait dire que c’était une tentative, mais on ne va pas aller plus loin. Donc on a laissé la boutique comme ça. Je ne fais plus de pub sur Expérience Paléo et on va prochainement la fermer. Ça a été une expérience. Mais ma conclusion, finalement, c’est que les produits physiques, c’est quand même autrement plus compliqué que les produits d’informations au niveau de la distribution tout simplement. Donc je suis revenu plutôt sur l’approche assez classique de l’entrepreneur web qui vend de l’information.

X : Après, j’allais dire, vous auriez peut-être pu tenter le drop-shipping ou quelque chose comme ça, mais il doit aussi y avoir une question de volume, une question de rentabilité et ce n’est pas forcément intéressant…

S : C’est beaucoup une question de marge à ce moment-là. C’est-à-dire, si tu vends typiquement des compléments alimentaires. C’est de la tisane. Ça a l’avantage d’être léger donc ça ne va pas couter cher à envoyer et d’avoir une forte valeur ajoutée. Du moins, ça consomme suffisamment de valeur, tu as suffisamment de marge pour te payer un prestataire qui te gère toute la logistique, voire la distribution. Avec les produits alimentaires, les marges restaient finalement assez faibles puisqu’on achète et on revend. Et dans ce contexte-là, on ne pouvait pas passer par un prestataire parce qu’au niveau des marges, ça ne passait pas. D’un autre côté en fait, on était sur une autre stratégie où on s’en est rendu compte après le lancement, on était sur une approche plutôt de volume. Les marges sont faibles, tu dois faire du volume. Et voilà, on a commencé petit et on n’avait pas forcément des volumes très importants. On avait des commandes, mais pas suffisamment pour avoir une approche gros volume qui permet de compenser, on va dire, les marges un peu faibles. Ça, mis bout à bout, ça nous a freinés et finalement, on a décidé d’arrêter.

X : OK. C’était une expérience à tenter et pas de regret !

S : Et surtout le plus important dans toutes les expériences, c’est qu’on a appris plein de choses. J’ai appris plein de choses sur une boutique en ligne. Aujourd’hui, si je dois relancer une boutique physique, ce n’est pas exclu. Alors, je choisirai d’autres types de produits et enfin, je ferai les choses différemment. Et finalement aussi, c’est peut-être ce qu’on se dit lorsqu’un projet foire, on se dit qu’au moins j’ai appris plein de choses. C’est un peu le lot de consolation, mais bon. Il faut prendre ça comme ça. Et je sais que si je repartais sur un projet comme ça de boutique en ligne, j’aurais aussi une approche assez différente.

X : OK. Merci en tout cas d’avoir partagé avec nous un peu toute cette expérience en tant qu’entrepreneur sur le web. Alors, du coup maintenant je te propose qu’on passe à la deuxième partie du podcast qui va mettre plus en avant ton expérience et ton domaine de compétence. Et alors juste avant de passer là-dessus, je voudrais juste faire une petite note aux auditeurs et aux auditrices qui nous écoutent. Je voudrais juste leur dire que tout ce qu’on va se dire, Sylvain, forcément, est paléo convaincu, moi je le suis aussi parce que c’est un type d’alimentation que je suis depuis février 2012 donc j’ai pu en voir les bénéfices au fil du temps. Mais ce que je voudrais vraiment dire c’est, qu’en fait, ne nous croyez pas. Ne croyez pas un seul mot de ce qu’on va dire. Mais du coup, ayez la curiosité d’aller expérimenter ne serait-ce que pendant 2 semaines. Expérimentez quelque chose de différent, soyez à l’écoute de votre corps. Et en fait, vous constaterez pas vous même que normalement si vous avez aujourd’hui une alimentation on va dire standard dans la vision qu’on peut en avoir et que même vous n’avez pas besoin d’être parfait dans la mise en place et dans l’application des conseils paléo qu’on va partager là, dans les minutes à venir. Mais voilà, essayez quelque chose. Au pire, vous ne l’essayez que pendant 2 semaines, donc ça veut dire quoi ? ça veut dire 15 jours sur les 10, 20 ou 50 ans qui vous restent à vivre. Ce n’est vraiment rien du tout et vous vous ferez une idée et je pense que ça peut être intéressant. Et d’ailleurs Sylvain, j’ai vu que le lead magnet que tu proposes aux gens qui s’inscrivent sur ta newsletter, c’est justement ces 2 semaines de recette paléo. Et donc vu que tu as plus d’expérience et de recul que moi, je suppose que finalement cette période de deux semaines est suffisante pour commencer à se faire une idée sur les bienfaits de cette alimentation.

S : Oui, tout à fait. Finalement, c’est aussi bien mon histoire personnelle parce que quand j’ai lu cet article de Robb Wolf là sur le blog de Tim Ferris, c’était la conclusion de cet article. C’était : « Finalement, qu’est ce que vous avez à perdre à essayer de retirer le gluten de votre assiette pendant 1 ou 2 semaines ». C’est arrêter de manger des pâtes, arrêter de manger du pain, bon j’étais en Asie, il n’y avait pas de pain, mais de la pizza, des burgers et le remplacer par du riz pendant quelques jours ce n’était pas grand-chose. C’est vrai ! Finalement, on n’a presque rien à perdre à faire l’expérience pendant une ou deux semaines et dans mon cas, ça a été une vraie révélation. Ça fait un peu miraculeux comme ça, mais ça a vraiment changé ma vie puisque je suis passé d’un état allergique très handicapant à la fin de tout ça. Et une vie finalement beaucoup plus sereine parce que quand on a des problèmes de santé, pas forcément des trucs importants, mais tu vois, tous les jours, on mange et puis on a des remontées acides toute l’après-midi ou on a un coup de pompe après chaque repas et on ne sait pas pourquoi. Finalement, on apprend à vivre avec ça et après on se dit et bien : « C’est comme ça, c’est ma santé, je suis comme ça ! Je dors toujours mal. C’est moi, quoi ! » Et on s’habitue finalement à ces désagréments. Et en fait, quand on fait un essai de changer son alimentation, on fait un essai avec le paléo, il y a beaucoup de gens qui se rendent compte que des choses comme ça, des désagréments qu’ils prenaient pour acquis, qu’ils prenaient comme « c’est moi qui suis comme ça, c’est ma santé », trouvaient une cause alimentaire. Et donc, oui je propose 2 semaines de menu paléo aux gens qui s’inscrivent sur mon blog et j’encourage les gens à faire un essai parce que comme on dit, ça ne coute rien et toujours, ça apprend des choses à la personne sur sa santé, sur son niveau d’énergie, son sommeil. Enfin, on tire forcément quelque chose d’intéressant de cette expérience. Promis, je n’en veux à personne si vous ne devenez pas 100 % paléo stricts parce que ce n’est même pas forcément l’objectif. Mais, ce qui est intéressant, c’est cet état d’esprit de remettre les choses en question, de se dire : « J’ai toujours mangé comme ça » ou alors même comme c’était mon cas, je ne me suis jamais posé la question sur ce que je mets dans mon assiette, simplement manger des aliments sans trop comprendre quels étaient leur impact sur mon organisme, quelle conséquence ça pouvait avoir sur ma santé ? D’abord cette démarche de remettre en question les choses et faire un essai et bien, c’est quelque chose, je pense, d’assez sain. La plupart des gens apprennent des choses sur eux-mêmes. Et, finalement, la très grande majorité décide de garder ces changements et de les pérenniser parce qu’ils se rendent compte que d’un point de vue de leur santé, de leur énergie, de leur concentration, de plein plein de choses, à plein de niveaux et bien, ils se rendent compte que tout ça, c’est bénéfique, quoi !

X : Oui, il y a deux points que je voulais effectivement insister c’est que l’idée. Toi c’était ton cas parce que tu avais un mal-être on va dire permanent qui a priori était lié à la présence de gluten dans ton alimentation. Mais moi, quand je me suis mis au paléo, c’était pour voir finalement. Je n’avais pas particulièrement de problèmes, mais cela n’empêche qu’on en ressent quand même d’énormes bénéfices comme tu le disais, pour la concentration, pour le niveau d’énergie, pour tout un tas de choses. Et voilà, vous n’avez pas besoin d’être malade pour finalement tenter de nouvelles choses dans votre alimentation. Et le deuxième point, c’est aussi que c’est aussi l’occasion d’être plus à l’écoute de son corps et d’être plus à l’écoute de la façon dont il réagit. Et ça, ce sera aussi essentiel pour votre vie en général. Et ça vous permettra de mieux réagir du coup et de voir ce qui va et ce qui ne va pas, quoi !

S : Absolument oui. Je veux dire que moi, mes allergies c’est quelque part une bénédiction dans le sens où c’est un symptôme qui est vraiment visible et qui est très handicapant. Et le jour où j’ai découvert la cause et qu’elles se sont arrêtées, c’était radical et c’est peut-être ça qui a fait de moi un convaincu, un paléo convaincu comme tu disais plus tôt dans ce podcast. Tout le monde n’a pas comme ça des symptômes aussi visibles ou aussi évidents. Et c’est vrai qu’il y a des gens qui essayent le paléo et qui se rendent compte qu’ils dorment mieux. C’est le cas de mes parents, mon père, il a essayé le paléo et il s’est rendu compte qu’il avait moins de douleurs aux articulations. En fait, il avait toujours mal au coude et puis il s’est rendu compte qu’il dormait mieux, il avait moins de douleurs en arrêtant le gluten. Mais finalement, au bout de 2 semaines, ça lui manquait le pain le matin, ça lui manquait de boire une bière ou que sais-je ! Et finalement, il n’a pas vu suffisamment d’avantage à manger paléo. Il y a plus vu des contraintes et il est revenu à l’alimentation classique on va dire. Mais si les symptômes ne sont pas forcément évidents ou si vraiment on se rend compte qu’on gagne de l’énergie, mais que c’est quand même contraignant, on ne peut plus manger pareil quand on va avec des collègues boire un coup ou manger un morceau, c’est un peu contraignant, mais tout le monde n’arrive pas à pérenniser. Mais voilà, tout le monde n’est pas malade de manière évidente. Mais d’un autre côté, c’est ça aussi. Ce que je veux dire c’est qu’il y a beaucoup de symptômes qui ne sont pas visibles, qui ne sont pas évidents, mais qui pourtant existent. Typiquement, le problème principal causé par le gluten, c’est qu’il irrite le petit intestin. Une fois que le petit intestin est irrité, c’est le deuxième cerveau et il y a beaucoup en fait de choses qui devraient être évacuées qui passent dans le sang, qui passent dans le corps et qui finalement, c’est pour ça que ça dégrade la santé en général à cause de ce qu’on appelle la perméabilité intestinale qui est causée par l’irritation. Le gluten permet cette irritation. Et ça, ça ne se voit pas. Finalement, ça peut prendre des années et des années, on mange du gluten pendant des années, on a finalement une inflammation générale du petit intestin, mais ce n’est pas comme les allergies ou les crises d’éternuement, ça se voit et ça s’entend. Et donc il y a finalement, cet aspect-là qui est un peu plus délicat également d’ailleurs à mettre en valeur sur le blog. C’est-à-dire, c’est toujours pareil dans le court terme. Manger des pâtes et du pain, c’est anodin, mais c’est sur le long terme, et quand c’est répété que ça peut avoir des conséquences de santé importantes. C’est assez difficile à l’époque où on a finalement une vision assez court-termiste de mettre en valeur le fait qu’on peut améliorer grandement sa santé sur le long terme en faisant du changement aujourd’hui. Petit ou grand changement, mais en tout cas, en adaptant ce qu’on mange aujourd’hui, on gagne sur le long terme. Mais dans le court terme, on voit plus les contraintes. C’est compliqué de ne plus manger de pain le matin en plus j’aime bien les toasts, ou les croissants. Mais le biais, on a plus tendance à voir les contraintes que les bénéfices sur le long terme, quoi ! Ça, c’est délicat à vendre pour les gens qui comme toi, n’ont pas forcément de symptômes évidents et des problèmes de santé clairs.

X : D’ailleurs, est-ce que tu peux nous partager, je ne sais pas, tu as du avoir des retours de tes lecteurs ou quelque chose comme ça, mais peut-être les bienfaits majeurs qu’on a pu te rapporter le plus souvent de personnes qui ont adopté cette alimentation ?

S : Bien sûr. Beaucoup de gens viennent quand même à se questionner sur leur alimentation une fois qu’ils ont pris du poids. Donc il y a toujours un aspect régime, perte de poids et minceur qui amène les gens à réaligner leur alimentation avec des choses qui leur réussit. Donc ça, c’est quelque chose que permet le régime paléo en retirant pour rappeler : les céréales, les produits laitiers et les aliments transformés et en première ligne en retirant le sucre. Forcément, on améliore grandement, on retire de son alimentation des aliments qui favorisent la prise de poids. Donc la plupart des gens en mangeant paléo perdent du poids et la plupart des gens viennent à se poser des questions sur leur alimentation quand ils ont du poids à perdre donc le premier bénéfice qu’ont les gens en mangeant paléo c’est qu’ils mincissent, ils brûlent du gras tout simplement. Donc c’est souvent appréciable ! Je veux dire, c’est peut-être le premier moteur, mais ça ne va pas s’arrêter là. Il y a des gens qui comme moi, ont des symptômes allergiques qui disparaissent. Les produits laitiers, ça cause beaucoup de problèmes de digestion chez la majorité des adultes en fait. Que ça soit des douleurs à l’estomac ou aux intestins, des crampes, des remontées acides, des brûlures d’estomac. Tout ça, c’est le genre de désagrément qu’on évite quand on retire les aliments qui causent ces problèmes-là. Qu’est ce qu’il y a d’autres ? Et bien, comme je disais, moins de douleurs aux articulations, moins de problèmes d’ostéoporose aussi, il y a plein de choses ! Après, tu vois, c’est toujours difficilement quantifiable, les gens disent et bien : « Je tombe moins souvent malade. Je ne suis pas tombé malade de l’hiver », tu vois ! Ou : « J’ai plus d’énergie au cours de la journée. Je n’ai plus de coup de barre après le repas. Je dors mieux ». C’est les bénéfices, ça existe ! Mais c’est toujours difficile de dire en moyenne, les gens dorment 30 minutes de plus ou un sommeil meilleur, on n’a pas vraiment d’indicateur pour mesurer la qualité du sommeil. Les gens disent : « Je dors mieux. Je me lève avec plus d’énergie. Je ne me traîne plus le matin. Je me sens plus léger après les repas. Je digère mieux ». Il y a plein de choses. Les femmes me disent : « J’aime ma peau. J’ai de plus jolis cheveux, moins d’acné ». C’est des bénéfices que les gens retirent et ce n’est pas toujours facile à mesurer.

X : Mais après justement, ces bénéfices sont quand même tous ceux que tu as pu dire : le fait de mieux dormir, de se sentir plus reposé, d’avoir un meilleur niveau d’énergie, de ne pas avoir de coup de barre et tout ça. C’est aussi, malgré tout, des bénéfices qui sont essentiels et si on se place un peu dans l’idée de ce podcast qui s’adresse à des entrepreneurs en général qu’il soit salarié ou qu’il soit à plein temps, en tout cas, des personnes qui gèrent divers projets en parallèle en général. Et bien finalement, moi, je le sais parce que j’ai pu l’expérimenter sur moi même. Mais d’avoir ce niveau d’énergie et de se dire qu’OK maintenant j’arrive à rester concentrer pendant parfois 4 ou 6 heures consécutives et de ne pas sentir de baisse d’attention, de ne pas sentir de coup de fatigue, de ne pas sentir tout ça, c’est quand même de supers bénéfices pour son activité en tant qu’entrepreneur par exemple.

S : C’est certain ! De toute façon, le corps, on va dire, c’est la base. Et si tu es en train d’essayer de te concentrer sur quelque chose, que tu sois entrepreneur ou salarié ou quelque soit finalement la situation, tu es en train de concentrer donc de faire un effort au niveau de l’esprit et que finalement le corps te pose problème, il vient sans arrêt de titiller parce que tu digères mal, tu as mal à l’estomac ou alors tu as des douleurs ou comme tu dis, tu as mal dormi, tu n’es pas très frais et bien forcément, ça a un impact sur ton efficacité. Le corps, c’est la base donc en ayant une alimentation saine, enfin c’est un petit peu des choses faciles à dire en général, mais c’est finalement vrai qu’en soignant son hygiène de vie, en soignant son alimentation et son sommeil, forcément, on améliore ce qu’il y a au-dessus, ce qu’on construit au-dessus de ça qui est le travail, ce qu’on produit, tout ce qui se passe dans la vie quotidienne. Donc prendre soin de soi, c’est forcément au niveau de l’alimentation, du sommeil, de son mode de vie en général, c’est forcément une chose que doivent faire les entrepreneurs comme les gens en général parce que c’est la base.

X : Oui, justement. Ce que parfois on constate, c’est que justement, on a un peu tendance à faire les choses à l’envers. C’est-à-dire qu’on va se dire : « Là, j’ai ce gros projet. Il faut que je m’occupe des enfants. Il y a ceci, il y a cela ! » Après des excuses, on peut s’en trouver en permanence et du coup on se dit : « Quand j’aurai plus de temps, je ferais en sorte de prendre plus soin de moi et après ça ira mieux ». Sauf qu’en fait, ça n’ira jamais mieux parce que du temps, si on ne s’en accorde pas, on ne trouvera jamais. Et c’est finalement, c’est d’inverser cette mentalité et de se dire « OK, d’abord, je prends soin de moi et ensuite après, toute la suite donc le travail, la vie de famille, les activités en générales, toute la suite va découler et va se passer beaucoup mieux.

S : C’est clair ! Et on est toujours dans le compromis entre court terme et long terme. C’est-à-dire, tu as beaucoup de choses à faire, c’est facile de dormir 6 heures dans la nuit. Tu mets un réveil et puis tu bois du café en te levant et puis finalement ça passe, quoi ! Et puis, tu es occupé donc tu ne vas pas à la salle de sport, tu ne peux pas faire ton footing parce que tu n’as pas le temps. Et puis tu n’as pas le temps non plus donc tu prends un sandwich et tu prends un Coca, tu ne prends pas le temps de manger. C’est toujours facile de faire comme ça, de dégrader les éléments de son mode de vie dans le court terme. Parce qu’il y a un coup de bourre, il y a d’autres priorités et puis tu remets ça à plus tard. Le problème, c’est ça ! Une fois que plus tard arrive, tu te rends compte que tu as 10 kg en trop, que tu dors super mal, que tu es toujours stressé, que ça ne va pas, quoi ! Tu paies forcément tôt ou tard les compromis que tu as faits au moment ou pourtant ils semblaient anodins. Ça arrive forcément ! Et c’est aussi quelque chose que j’essaie de préserver dans mon mode de vie en tant que nouvel entrepreneur parce que ça fait un mois encore une fois. Je m’en suis rendu compte. Typiquement, tu peux facilement te faire absorber, de vouloir bosser, bosser et de ne pas vouloir décoller le nez de l’écran de la journée. Mais je m’en rends compte à chaque fois que je décide de fermer l’ordinateur, d’aller faire un footing, d’aller faire de la muscu, d’aller faire quoi que ce soit, prendre l’air, c’est toujours bénéfique pour le travail. C’est-à-dire que tu te changes les idées. Il me semble que tu es coureur, Xavier ? Tu fais de la course à pied. 

X : Oui, oui.

S : Tu vois quand tu as des problèmes que tu n’arrives pas à régler, tu pars courir. Ça te change les idées, ça t’aide à remettre les choses dans l’ordre, à réfléchir différemment aux problèmes, tu vois, sans être devant l’écran, tu as toujours des choses intéressantes qui viennent. Et finalement, tu rentres de ta course à pied, tu as peut-être pris une heure, mais tu as une vision plus claire de ce que tu dois faire, tu te sens mieux. Le corps, il n’est pas fait pour rester 8 heures par jour assis devant un écran. Il a besoin de bouger, on en a besoin, c’est dans notre nature. Donc finalement, en nourrissant un peu notre nature, en allant dans le sens de ce dont on a besoin fondamentalement, encore une fois on améliore tout ce qu’il y a autour et ça inclut le travail et les résultats sur le web, quoi !

X : Oui, oui. Effectivement, c’est des choses que j’ai déjà pu vivre personnellement. Alors c’était plus quand j’étais salarié parce que j’allais courir le midi. Maintenant, je vais courir le matin avant de commencer ma journée donc j’ai moins ça ! Mais effectivement, où tu passes 4 heures, où tu passes toute ta matinée sur un sujet et tu n’arrives pas à en voir le bout. Et puis j’allais courir le midi, entre midi et 2. Et pendant cette période où effectivement tu as peut-être le cerveau qui est mieux oxygéné, tu prends plus de recul. Tu vois le problème d’un angle différent. J’avais des problématiques techniques où il fallait résoudre des points assez précis. Et ça m’est arrivé plusieurs fois d’être en train de courir et de me dire : « Ah, mais oui, je pourrais le faire comme ça au lieu de le faire comme ça ». Là, tu n’as qu’une seule envie, c’est d’accélérer pour aller le faire tout de suite et pour ne pas oublier ta bonne idée.

S : C’est clair ! Alors que quand tu es dedans, tu n’as surtout pas envie de t’interrompre et de t’arrêter et d’aller faire un footing parce que ce n’est pas le moment. Mais bon, l’histoire montre que c’est au moment où on se dit qu’on n’a surtout pas besoin de ça qu’on en a le plus besoin et pareil pour le sommeil. Le soir, j’évite forcément les écrans et tu vois, je fais plutôt les activités calmes comme de la lecture ou j’écris. Je travaille aussi off line. C’est une bonne source de productivité, je trouve, de réfléchir autrement que derrière un écran d’ordinateur. Et ça aide aussi à mieux dormir puisque les écrans, notamment sur les tablettes ou tout ce qui est écran plat, et les ordinateurs portables et téléphones, ils ont un pic au niveau de la lumière bleue, un pic d’énergie. Finalement, ça perturbe fortement le sommeil puis que l’œil reçoit l’information que c’est le jour et donc au niveau hormonal en fait, le corps ne se met pas comme il devrait en mode sommeil ! Ça perturbe l’endormissement, ça perturbe le bon sommeil, celui qui répare et qui fait qu’on se lève frais le matin. Le gros conseil que je pourrais donner aux entrepreneurs, c’est de faire les écrans le soir. Évitez de veiller trop tard pour pouvoir travailler parce que finalement sur le coup, ça peut sembler productif, mais sur le long terme et bien, renier sur le sommeil ce n’est pas forcément gagnant. D’avoir un sommeil de mauvaise qualité, ce n’est pas forcément gagnant aussi à beaucoup de niveaux. Au-delà de la santé, la productivité !

X : Ce que tu dis est intéressant parce que finalement c’est aussi que le paléo, au-delà de l’alimentation pure et simple, c’est finalement une sorte d’état d’esprit qui peut avoir un impact sur différents éléments de l’existence. Tu as parlé du sommeil, on a parlé d’une façon générale sur le fait d’être plus à l’écoute de ce qu’on peut ressentir et de son corps et il y a aussi par exemple le sport qui est une branche importante finalement, d’un mode de vie paléo.

S : Oui. Donc le mode de vie paléo, ce n’est pas uniquement une alimentation. Il y a aussi donc le sport, le sommeil, le stress. Et le message n’est pas simplement : « Faites du sport, c’est bon pour vous le sport », ça tout le monde le sait. C’est aussi : « Évitez de faire le mauvais sport ». C’est-à-dire, il faut savoir que l’un des auteurs phare du paléo qui s’appelle Marc Sisson, c’est un ancien triathlète. Un triathlète de haut niveau aux États-Unis. Et donc, quand on est triathlète et bien on s’entraîne très fréquemment et à très forte intensité. On a une activité cardio qui est très très importante. Et finalement, si Mark Sisson avait développé le modèle paléo, de mode de vie paléo, c’est parce qu’il s’est rendu compte sur lui que finalement l’excès comme ça de sport c’était nocif pour la santé. Le sport cardio à trop forte intensité, ça favorise l’inflammation, ça affaiblit le système immunitaire, on a beaucoup plus de chance de se blesser, etc. On récupère mal, on est fatigué en général dans la vie. Donc au-delà de simplement dire : « Soignez votre mode de vie », c’est aussi : « Ne faites pas des choses qui vous desservent ». On pourrait se dire en matière de sport : « Plus tu en fais, mieux c’est ! » Et bien, ce n’est pas forcément vrai. Il faut trouver de la mesure là-dedans et faire aussi les bonnes activités. Donc typiquement, les deux activités qui sont recommandées dans le mode de vie paléo c’est de bouger fréquemment à faible intensité. Donc faible intensité, on considère 75 % de sa fréquence cardiaque maximale. Ça veut dire en gros, l’allure footing. Tu peux parler quand tu cours. Ça donne à peu près une idée aux gens de ce que c’est que « à faible intensité ». Et puis bien sûr toutes les idées autres telles que la marche, le vélo pour se balader et tout ça. C’est des activités qui sont de toute façon très bénéfiques. Et après soulever occasionnellement des objets lourds donc faire travailler les muscles en résistance. C’est aussi un des aspects du sport en mode paléo. La bonne suggestion c’est de faire de temps en temps le footing dans sa semaine et puis de travailler sur de la musculation plutôt au poids de corps pour avoir l’aspect faire tourner le système cardio-vasculaire, mais à intensité modérée pour n’avoir que le côté bénéfique et non pas le côté nocif si on va trop fort au niveau des tours, on va dire ! Et puis le côté musculation poids de corps pour finalement bouger d’une manière naturelle, faire des mouvements pour lesquels on est fait. Donc, autrefois, l’homme allait chercher dans la nature de quoi s’alimenter, il grimpait aux arbres, ils soulevaient des rochers ou que sais-je, un animal mort que tu devais ramener à ta grotte ou à ton lieu de vie. Finalement l’idée c’est d’avoir une approche moderne, ce n’est pas de vivre, comme je le dis sur mon site, en slip dans des grottes humides. Mais à l’image de là où était l’homme avant, l’environnement dans lequel il a évolué, comment est-ce qu’on peut reproduire ça au mieux dans son mode de vie, dans son style de vie ? Finalement, être aligné avec ce qu’on est par nature, quoi !

X : Oui, le dernier point que tu as soulevé est intéressant. C’est qu’effectivement aussi, le paléo, ce n’est pas justement retourner à l’âge paléolithique, ce n’est pas oublier tous les médicaments. C’est effectivement de combiner le confort moderne à ce qui parait le plus adapté aujourd’hui pour nos besoins en tant qu’être humain.

S : C’est cela, ce n’est pas du tout une approche contre le progrès d’ailleurs. Sinon avoir un blog sur le paléo, ça serait complètement impossible parce que là, il n’y a pas internet à l’époque du paléolithique. Mais par contre, je dirais, ce n’est pas aller à l’encontre du progrès, mais c’est en fait laisser de côté certains aspects de la modernité. C’est à dire, si par modernité, on parle de fastfood, si par modernité on parle d’avoir des machines ou un mode de vie qui nous permet d’être inactif toute la journée, si par progrès on entend ne serait-ce que de la caféine et des médicaments pour se réveiller le matin et puis des médicaments pour s’endormir le soir. Si c’est ça qu’on appelle le progrès alors oui, le paléo c’est une approche qui met de côté ce progrès-là. Mais par contre, j’ai un ordinateur, j’ai un réfrigérateur, un four et l’électricité chez moi et c’est complètement compatible. L’idée, ce n’est pas de revenir à l’âge de pierre. C’est simplement regarder dans le passé et voir ce qui a marché et de se demander : « Aujourd’hui, dans le présent avec les modes de vie qui sont les nôtres aujourd’hui, comment est-ce qu’on peut reproduire au maximum ce qui nous réussit et ce pour quoi on est fait ? » Donc c’est vraiment intégrer les éléments ancestraux et qui fonctionnent dans un mode de vie moderne.

X : Merci Sylvain, en tout cas pour toutes ces infos. Je ne sais pas si tu as peut-être un dernier conseil à donner aux auditeurs. Peut-être pour leur faciliter la bascule sur ce mode de vie et pour les inciter un petit peu à se dire : « OK, je tente l’aventure ne serait-ce que pendant 15 jours ! »

S : Oui, oui. Je dirais si vous voulez vraiment commencer, le premier conseil que je vous donnerais c’est d’essayer de retirer le gluten de votre alimentation donc principalement le blé pendant une semaine pour savoir si ça vous fait quelque chose. Forcément, ça va être un peu contraignant. Si vous ne mangez pas des pâtes, prenez du riz. Ce n’est pas forcément paléo, mais au début il faut commencer simple donc simplement essayer d’éviter tout ce qui est pain, croissant, bière aussi, ça contient du gluten, pizza, etc. Essayez de simplement retirer le gluten quelques jours. Le mieux, ce serait une à 2 semaines de votre alimentation pour voir si ça fait quelque chose. Derrière ou en parallèle si vous le pouvez, si vous le voulez, les produits laitiers. Alors pour ne pas être trop extrême, je dirai commencer simplement par éviter tout ce qui est lait. Le lait qu’on met dans ses céréales le matin, de toute façon, puisque vous ne mangerez pas de blé, vous ne devriez pas manger de céréales. Et tout ce qui est lait pasteurisé, crème fraîche et puis les fromages vraiment du commerce, ce n’est pas idéal. Éventuellement pendant 2 semaines, mangez plutôt des fromages au lait cru si vous ne voulez pas arrêter les produits laitiers. Ces deux simples expériences, ça peut vous en apprendre sur vous même et ça peut vous aider à vous dire : « Bien oui, je peux faire des changements et puis en faisant ces changements, j’en tire des bénéfices. » Ça ne vous voûte rien comme on disait d’essayer et ça peut vous permettre de gagner gros sur le long terme puisque la santé, ça concerne vraiment tout le mode.

X : Après moi, je suis un peu dans ce même ordre d’idée, je dirais juste qu’il ne faut pas, surtout quand on commence, il ne faut surtout pas chercher à vouloir être parfait. Parce que si on fait ça, on va le faire pendant 3 jours et puis après on va complètement craquer et on va dans la même journée ou dans le même repas, manger une pizza, un paquet de gâteaux et un pot de glace. Donc l’idée, c’est comme vient de le dire Sylvain, c’est vraiment essayer d’évoluer petit à petit vers quelque chose de mieux et de peut-être plus optimisé, de faire les changements étape par étape. Et chacune de ses étapes finalement vous rapproche potentiellement d’une meilleure santé ou d’un meilleur niveau d’énergie. On a parlé des bienfaits.

S : C’est ça. C’est bien d’avoir une approche comme ça itérative, donc d’y aller à son rythme, de voir ce qui marche et ce qui ne marche pas et c’est peut-être le message sur lequel je voulais terminer. C’est que le paléo, ce n’est pas un dogme, ce n’est pas une religion. Tout le monde mange pareil et c’est comme ça ! C’est plutôt une démarche de questionnement par rapport à sa santé et à son alimentation et de recherche : « Qu’est-ce qui me réussit le mieux à moi ? » Ça ne réussit pas forcément aux voisins et peut-être que ce que je fais c’est bon pour moi. Mais qu’est-ce qui est vraiment bon pour moi ? Et où est-ce que je me situe finalement par rapport à tout ça. Mais c’est la démarche qui est plus intéressante que la volonté de manger 100 % paléo, d’être strict. Ce n’est pas du tout l’idée, ce n’est pas ce que je prône sur le blog. C’est plus la démarche et l’état d’esprit qui à mon avis sont importants, ceux de se poser des questions par rapport à son mode de vie et d’essayer de faire des changements, de voir ce qui marche, ce qui ne marche pas et puis de tendre vers un idéal, quelque chose qui nous correspond vraiment.

X : OK. Super. Voilà, le message est passé ! On espère que les personnes qui nous écoutent auront la curiosité d’aller plus loin. On arrive sur la fin du podcast et je voulais savoir si tu avais éventuellement 3 livres à recommander aux auditeurs et aux auditrices.

S : Oui. Avec plaisir. Alors, je dirai, le premier livre que je voulais recommander, il s’appelle : « The Miracle Morning ». Je ne sais pas si tu connais. Ça parle donc de la routine du matin, finalement de la façon dont on commence sa journée. C’est très important et ce qu’on fait le matin, c’est très important. Et je dirai à plus forte raison, quand on est entrepreneur. Dans le sens où quand on est salarié, on a finalement une journée qui est naturellement assez structurée de par le travail, le déplacement au travail, la pause de midi, etc. Et donc quand on est entrepreneur, enfin, je le suis depuis un mois, mais je me rends compte, il faut retrouver son rythme, il faut retrouver les bonnes pratiques. Et donc The Miracle Morning, c’est un livre qui parle de la routine que tu mets en place le matin. Ça te donne des schémas sur qu’est ce que tu peux y inclure, qu’est ce que tu peux faire le matin pour partir du bon pied. Et donc c’est un livre que je recommande aux gens qui se posent des questions et qui n’ont pas forcément aujourd’hui une bonne routine le matin ou simplement qui ne sont pas du matin et qui ont besoin de motivation pour se lever.

X : Oui, effectivement, je connais le livre et je trouve qu’il est très bon. Ça m’a aidé moi aussi dans la mise en place de ma routine quotidienne. Et ce qui est intéressant c’est que finalement, l’idée aussi c’est comme tu disais. Il y a des gens qui pensent ne pas être du matin. Mais à partir du moment où notamment, si on suit un mode de vie un peu plus paléo et qu’on fait plus attention à son sommeil et donc du coup, on se couche en général plus tôt et bien, il est beaucoup plus facile déjà d’être du matin. Et après l’idée du bouquin, c’est vraiment de faire en sorte de créer et de s’accorder tous les matins. Alors, ça peut être une demi-heure, ça peut être une heure, ça peut être plus si vous avez plus de temps, mais de s’accorder un moment rien que pour soi, tous les jours pour faire en sorte que justement, ça va vous booster et ça va vraiment vous donner envie d’accomplir tout ce que vous avez à accomplir ensuite dans le reste de votre journée. Mais effectivement, c’est un excellent bouquin !

S : Oui, je l’ai commencé quand j’étais encore salarié. Et je continue maintenant que je suis indépendant et oui, c’est une très très bonne habitude à prendre. Un autre livre que je voulais recommander, je ne sais pas le titre exact, mais c’est « Essentialism », l’auteur, je t’enverrai les informations. C’est un livre, le genre de chose qu’on sait, mais le lire finalement ça fait quand même du bien. Et finalement, c’est un message : « Arrêtez de vouloir trop en faire, arrêtez de vous éparpiller parce que le problème va partir dans 10 000 directions différentes. C’est que finalement, rien n’avance et on est déçu de ce qu’on fait. Et tout simplement, refocalisez-vous sur moins de projets voire un seul projet et une seule chose, mais faites-le très très bien, quoi ! » Et donc, quand j’étais salarié, quand je faisais mon blog à la petite semaine, je n’avais pas uniquement ça. On en a parlé, j’avais l’épicerie, j’avais d’autres projets partout et à un moment, clairement, j’ai explosé parce qu’on peut renier un peu sur son sommeil, mais on l’a vu, ce n’est vraiment pas une bonne idée. Et finalement les journées de 24 heures et à trop m’éparpiller et bien je faisais tout mal et ça n’avançait plus et c’est frustrant. Finalement, ce n’est vraiment pas le but de tout ça. Donc ce livre, ça te remet un peu les idées en place et ça t’apprend à bien déterminer ce qui est essentiel et à mettre ton énergie là-dessus pour sortir vraiment le meilleur de toi sur un sujet très précis et faire une vraie différence sur ce sujet précis qui te tient à cœur. Et finalement, oublier tout le reste parce qu’on ne peut pas tout faire et il vaut mieux une approche sniper. C’est un livre que je trouve intéressant à recommander aux entrepreneurs. Il y a toujours plein de choses, on a toujours plein d’idée, mais s’il faut aussi savoir en laisser de côté, tant pis ! Mais si c’est le prix à payer pour faire les choses bien par ailleurs.

X : C’est une astuce vite fait en tout cas. Ça marche pour moi, mais je sais que quand j’ai comme ça, alors c’est pareil effectivement, j’essaie d’être focus sur certains projets et de ne pas faire en sorte de me lancer sur 5000 choses, mais comme tu le dis, on a en général beaucoup d’idées, de nouvelles choses qu’on pourrait mettre en place ou de choses qu’on pourrait améliorer. Moi, ce qui fonctionne pour moi, c’est que quand j’ai vraiment une idée qui va avoir tendance un peu à m’obséder ou qui pendant quelques jours va revenir, je ne sais pas, ça va être la première chose à laquelle je vais penser le matin ou des choses comme ça ou ça va être une pensée qui va m’occuper pendant que je vais aller faire ma course à pied. Et bien l’idée, c’est vraiment, comme tu disais, c’est de prendre un papier et un crayon et du coup tout noter. Et en fait, moi, ce que je fais, c’est que j’ai un cahier format A4 classique. Et du coup, je note mes idées de projets éventuels que je pourrais lancer ou quelque chose comme ça. Et à partir du moment où c’est posé sur une feuille, moi je le constate, c’est quelque par. Et du coup mon cerveau, il me laisse tranquille et finalement il passe à autre chose. Je ne sais pas si tu as déjà expérimenté ça.

S : Si, bien sûr oui. C’est important ! On ne peut pas lutter contre les idées, des choses comme ça. Parfois, c’est même bien d’avoir un papier et crayon à côté de soi quand on essaie de s’endormir le soir. Parce qu’on peut avoir une idée lumineuse au mauvais moment et ça peut nous empêcher de nous endormir ou bien dormir parce qu’elle est là. Oui, comme tu dis, de la noter, tu te décharges et tu peux passer à autre chose. Tu la classes, tu la tries, tu y reviens plus tard. Et voilà, tu priorises ! Finalement, le message du livre c’est : « prioriser ». Et en fait, plus tu priorises, plus tu gagnes finalement. Plus tu seras efficace et plus ton travail aura un impact sur le monde. Enfin c’est un livre intéressant, oui. Et il y a un livre, pareil que je voudrai recommander. Enfin un dernier avant les deux suivants. « Conversation avec Dieu » qui est un livre qui ne traite pas forcément de web marketing, qui contrairement à ce que son titre annonce, ce n’est pas du tout un livre sur la religion. C’est un livre plutôt sur la spiritualité en général. Donc que vous soyez juif, musulman, bouddhiste ou athée, il n’y a pas de problème, c’est un livre que vous pouvez lire. Ça parle encore une fois de spiritualité. Et donc c’est un livre, l’auteur, il est assez bon, c’est un Américain parce qu’il entretient finalement l’ambiguïté. Lui, son histoire, c’est qu’il était un peu perdu dans sa vie et qu’il s’est assis avec un bloc de papier et une table et puis tout d’un coup, Dieu lui a parlé et puis il a noté des conversations, quoi ! Il a posé des questions, Dieu lui a répondu. Et donc ce qu’il y a de fort avec ce bouquin, c’est, soit tu as envie d’y croire et puis tu te dis : « C’est vraiment un message divin », soit « le mec il est très très bon dans son marketing » après tout, c’est un Américain. Mais en tout cas, c’est un livre très intéressant sur qui on est ? Quelle est notre mission sur cette terre ? Qu’est ce qu’on fait là ? Quelles sont nos priorités ? Nos valeurs ? C’est un livre qui aide à se poser des questions sur soi et ce qu’on fait, quoi ! Je trouve que c’est une lecture intéressante quand on est entrepreneur. Que finalement, être entrepreneur c’est avoir une idée fixe et puis se lancer dessus, s’y mettre à fond. C’est un livre un peu plus intime, mais qui nous fait nous interroger sur notre nature, nos motivations, nos objectifs, nos attentes. C’est un livre que je recommande : « Conversation avec Dieu ».

X : OK. Super ! Celui-là en l’occurrence, je ne le connais pas donc j’irai voir tout ça. Pour les auditeurs qui t’ont peut-être découvert au cours de ce podcast, où est-ce qu’ils peuvent aller pour te suivre sur le plus long terme et avoir de tes nouvelles ?

S : Le plus simple comme je le disais : « Expérience Paléo », experience-paléo.fr. Je ne suis pas très actif sur Facebook ou ailleurs donc le plus simple, c’est via mon blog. J’aimerais juste rajouter 2 livres sur le paléo quand même pour aller plus loin. « Le Modèle Paléo » de Mark Sisson, donc qui est l’auteur, on va dire, qui a vraiment popularisé ce mode de vie. Donc le livre date de 2011. C’est un livre maintenant qui reste quand même une bonne référence. Il y a des choses qui ont peut-être un peu changé depuis, mais ça reste une très bonne référence. Et en français, il y a « Paléo Nutrition » de Julien Venesson, qui est aussi une bonne référence, un bon bouquin pour les gens qui veulent creuser un petit peu plus sur le sujet.

X : Moi, j’ai lu Paléo Nutrition, c’est peut-être un peu plus avancé déjà. Donc effectivement, commencer peut-être par le Modèle Paléo pour ceux qui découvrent vraiment le sujet.

S : Absolument, Paléo Nutrition, il a aussi une approche plus orientée sur les sportifs donc si vous faites de l’exercice et que vous avez peur de manquer d’énergies si vous ne mangez plus votre plat de pâtes, vous trouverez des réponses à vos questions dans ce livre.

X : OK. Super. Merci Sylvain ! C’était super intéressant. Eh bien, on se dit, à la prochaine !

S : À très bientôt oui. Bonne continuation.

X : Salut.

S : Tchao !