Podcast #005 : Travaillez votre réseau (au cours du Webdeux.Connect 2014) avec Jean-François Ruiz

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Il y a dans la carrière d’un entrepreneur certains évènements qui vont nous marquer plus que d’autres.

Parmi ceux-ci, ma première participation que Webdeux.Connect en 2012 est l’un des plus fort.

Retour en arrière

Fin 2012, cela faisait déjà des années que je travaillais sur mes projets web.

Pas à plein temps, mais chaque jour je faisais mon petit pas pour faire grossir mon activité.

Depuis près d’un an maintenant, j’étais arrivé au stade où je gagnais autant d’argent en tant que salarié que sur le web.

Quand on arrive ce genre de résultats alors l’envie de prendre son indépendance est très forte, mais pour cela il faut accepter l’idée de se lancer dans l’inconnue et de quitter ce cher CDI parfois si rassurant.

Au début je m’étais dit que je voulais avoir suffisamment d’argent de côté pour pouvoir vivre durant une année tranquillement (dans le cas où nous n’aurions plus aucun revenu du web).

Une fois que j’ai atteint cette somme alors je n’avais plus d’excuse pour quitter mon job.

Mais la peur était trop forte… alors je me suis convaincu (tout seul) qu’un an ce n’était pas assez et qu’il était sûrement plus raisonnable d’avoir des économies pour 2 ans … (mais bien sur Xavier…).

C’est à ce moment-là que j’ai participé pour la première fois au Webdeux.Connect.

Ma participation au W2C 2012

Je me souviens parfaitement de ces deux jours.

C’était un vendredi après-midi et un samedi, il ne faisait pas très beau et plutôt froid, mais lorsque l’on rentrait dans l’Usine alors la température montait tout de suite d’un cran.

En bon élève (comme souvent lorsque l’on va à ce type d’évènement pour la première fois :) ) j’avais étudié le programme à fond, fait mon planning, pris mon carnet de notes et j’étais paré pour conquérir le monde.

Parler aux gens ?

Oui pourquoi pas, mais bon pas trop en fait … ce n’était pas forcement l’objectif principal en tout cas.

Sauf que dès le vendredi soir, j’avais déjà changé.

Je me souviens rentrer chez moi, un stock de cartes de visite dans la poche (alors que de mon côté je n’en avais pas …) et une immense envie d’y retourner pour la journée du lendemain.

Une seconde journée qui fut elle aussi riche en conférence et rencontres et qui m’a définitivement convaincu que je voulais vraiment développer mon activité sur le web et vivre grâce à celle-ci.

Le samedi soir je n’ai pas réussi à dormir et j’ai cogité toute la nuit … le lendemain matin, je discute madame et je lui annonce que ma décision est prise.

La semaine suivante, j’annonçais ma démission à mon patron.

Alors bien sûr, le terrain était prêt de mon côté depuis longtemps, mais j’avais besoin d’un bon coup de boost et c’est exactement ce que m’a apporté le Webdeux.Connect lors de mes deux précédentes participations.

Je ne doute pas une seconde que ce sera de nouveau le cas en 2014 avec cette nouvelle édition !

Au sommaire de ce cinquième épisode de Parlons Web

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Dans cet épisode vous allez découvrir

• Comment Jean-François a-t-il fait ses premières armes dans le monde de l’entrepreneuriat ?
• Comment son blog l’a-t-il aidé dans son parcours ?
• Pourquoi a-t-il décidé de créer le Webdeux.Connect ?
• Des infos sur l’édition 2014 du Webdeux.Connect (le programme des conférences notamment)
• La raison pour laquelle 50% des visiteurs viennent au W2C ?
• Des conseils pour maximiser vos rencontres lors de l’évènement (avant, pendant et après)

Outils et liens cités dans cet épisode

• Webdeux.info
• Site du Webdeux.Connect
• Liste des participants au W2C14
• Devenir ambassadeur du W2C
• Conférences TED
• Google Alertes (ou Talkwalker Alertes ;) ) pour votre veille
• Avalanche Pack du W2C2014
• La théorie du trombone par 42 par Kwame Yamgnane (Directeur général adjoint et co-fondateur, 42)

Livres cités dans cet épisode

• The charge de Brendon Burchard

Dites-moi ce que vous en pensez !

Merci à vous d’avoir pris le temps d’écouter ce podcast !

Vous pouvez faire un coucou à Jean-François et le remercier pour son temps et les conseils qu’il a bien voulu partager avec nous.

Pour tous ceux qui participeront au WebDeux.Connect 2014, j’espère que nous aurons l’occasion de nous rencontrer la semaine prochaine.

D’ailleurs, n’hésitez pas à vous manifester dans les commentaires de cet article si vous voulez forcer le destin (cf les conseils de Jean-François ;-) ).

Si vous aimez ce podcast alors j’ai une dernière requête, laissez une note et un commentaire directement sur la page iTunes de Parlons Web.

Vos avis sont précieux pour moi et vos notes permettent de donner plus de visibilité au podcast et ainsi partager avec le plus grand nombre l’idée que le web et l’entrepreneuriat font définitivement bons ménage :)

À bientôt pour le prochain épisode.

   Retranscription écrite du podcast

Les commentaires c'est cool ! (Je m’exprime)

Cédric le 12/11/2014

Xavier le 12/11/2014

Kevin Jourdan le 12/11/2014

Olivier le 13/11/2014

Xavier le 13/11/2014

MarinaB le 15/11/2014

Jacqueson Jim le 24/11/2014

Envie de laisser un mot ?

Retranscription écrite du podcast

X : Salut Jean-François ! Merci de te joindre à moi pour ce nouvel épisode de Parlons Web, je suis vraiment super content de te recevoir.

J-F : Bonjour Xavier ! Ravi d’être là pour ce podcast.

X : Alors je pense que pas mal d’auditeurs du podcast te connaissent en tant qu’organisateur du web2connect qui est l’une des conférences majeures autour du web en France. Mais toutefois avant d’en parler plus longuement, je crois qu’il pourrait être intéressant que tu nous en dises un peu plus sur ton parcours d’entrepreneur. Comme ça, ça nous permettra de mieux comprendre la démarche qui est à l’origine de l’organisation de cet événement.

J-F : Alors mon parcours, d’entrepreneur, il commence quand j’ai 14 ans. Je commençais à vendre donc des machines, donc des ordinateurs à mon collège où j’ai équipé entièrement mon collège. Et après j’ai continué avec mes professeurs, donc c’est moi qui achetais les pièces détachées et à l’époque, il fallait les remonter alors c’était une autre paire de manche qu’aujourd’hui. J’ai commencé çà, grâce à mon père en fait qui avait une licence on va dire de vente de matos informatique. Et du coup, j’ai commencé à 14 ans, bien dans l’informatique. Et donc ça m’a beaucoup plu cette histoire et donc j’ai continué un peu par la suite en école d’ingénieur. J’ai monté un club d’informatique dans l’école d’ingénieur. Donc je venais tout juste de rentrer dedans, c’est une école en 5 ans. Et je me rappelle qu’un mois après être arrivé, j’avais vu qu’il n’y avait pas trop d’équipement dans ma promo et ça, ce n’était pas possible ! Il fallait que tout le monde ait son ordinateur si on voulait pouvoir faire du réseau, des trucs intéressants. Et donc j’ai décidé de remettre les couverts là-dessus. On avait fait des achats groupés, on avait équipé toute la promotion, voire même toute l’école de cette manière-là. Par la suite, j’ai continué dans l’école où on a fait une junior entreprise, donc là ça a était pour de vrai ma première, on va dire, entreprise en mode étudiant. Où là on vendait les services des étudiants aux entreprises locales et puis suite à ça j’ai eu mon diplôme d’ingénieur. J’ai fait consultant en informatique et réseau pendant 10 mois.

X : OK, avant de te rendre compte que non ce n’était pas possible ?

J-F : Exactement donc, j’ai fait 10 mois, j’ai posé ma démission. J’ai mis sur mon blog, parce que j’ai commencé à bloguer en sortant de l’école, web2.info donc en 2005. Et donc au bout de 10 mois, j’ai mis sur mon blog : « Je suis libre, j’ai démissionné » et c’est là que j’ai été recruté par un serial entrepreneur qui s’appelait Patrick Chassany pour développer une start-up en France qui s’appelait Ziki. Il était un des premiers agrégateurs d’identité numérique en 2006 pour le coup. Et ça m’a replongé dans l’univers start-up, entrepreneur que j’adore finalement. Au bout de 2 ans de cette expérience et bien c’est là où j’ai décidé de créer « Power On » donc qui est une agence de web marketing pour aider les entreprises à se développer en utilisant, finalement les leviers du marketing digital. Parce qu’à l’époque j’avais beaucoup d’entrepreneurs et start-ups autour de moi et qui me disaient : « Tu sais bien communiquer, tout le monde connait un peu Ziki dans l’écosystème donc aide-moi à faire connaitre ma start-up ». Il y en a un, deux, trois, et puis quand il y a cinq microsystèmes qui frappe à la porte en disant la même chose, on dit : « Bon, il y a peut-être... ».

X : Il est peut-être temps de se lancer !

J-F : C’est les grandes lignes de mon parcours d’entrepreneur.

X : D’accord. Et donc c’est dans la logique de cette démarche à travers ton blog, parce que je ne savais pas que ton blog personnel c’était web2.info. Donc c’est dans cette démarche-là que tu as lancé le web2connect en fait ?

J-F : Tout à fait ! En fait le truc c’est que, ça a été le premier, web2.info c’était le premier blog dédié à la thématique du web2.0 en France. C’était en 2005, à l’époque personne n’en parlait, il y avait quelques articles à droite à gauche et mes confrères qui sont toujours présents d’ailleurs aujourd’hui, Fred Keraza, Presse Citron... C’était un peu le début de toute cette vague de blogueur. Et donc c’était le premier blog dédié à ça ! Et voilà, j’ai blogué comme un taré sur le sujet. Je mettais au minimum un article par jour pendant pas mal de temps. Et en fait, ça a créé une communauté autour des web2 enthousiastes, autour du blog on va dire. Donc j’avais beaucoup de monde qui gravitait autour de ce blog, et je trouvais ça passionnant de rencontrer des gens qui étaient sur Paris. Et donc la journée, j’étais consultant et le soir j’étais blogueur et networker. Je commençais à rencontrer un petit peu toutes ces personnes qui gravitaient autour du blog et qui habitaient à Paris. Je me disais : « Mais c’est trop dommage que certaines personnes qui gravitent autour du blog ne puissent pas rencontrer d’autres personnes ». Et donc l’idée de web2connect, l’essence de base de l’événement c’était de permettre à tous ceux qui étaient intéressés par le web2.0 de se connecter et de pouvoir se rencontrer pour faire des partenariats, échanger entre passionnés du sujet. C’est comme ça que ça a commencé. C’est-à-dire, sortir du web pour se rencontrer dans la vraie vie, entre…

X : Vie réelle ?

J-F : Vie réelle, comme on dit une « real life » et pousser plus loin les échanges. Donc ça a vraiment commencé avec une première édition où l’on avait 200 personnes qui étaient…

X : Ah quand même !

J-F :… présentes au rendez-vous avec, pareil en liste d’attente, parce qu’on l’avait fait gratuit le tout premier. On a fait ça pour tester, on ne savait pas trop. Et puis ça a vraiment cartonné et du coup on s’est dit, là il y a vraiment quelque chose d’intéressant à faire.

X : OK, donc la première édition c’était en quelle année déjà ?

J-F : Je pense que c’était en 2007.

X : 2007, OK, donc là, on est à la…

J-F : 8e édition parce que la première année, on a fait deux en fait.

X : D’accord, alors ça devait être en, oui OK, 2007 oui. Effectivement, c’est bon ça se tient. Si on est à la 8e édition.

J-F : On en a fait deux, on a fait une Summer édition une fois aussi. On a fait en été, mais c’était organisé à la dernière minute, ça n’avait été plus une rencontre informelle qu’un vrai événement pré-préparé et… c’était quand même la Summer édition qui a eu lieu qu’une seule fois. Et voilà, on en est à la 8e édition, ça commence à faire.

X : Ah oui, c’est clair donc là on est en 2014, au cas où vous écoutiez ce podcast, un petit peu plus tard. Donc est-ce que tu peux peut-être nous donner, je ne sais pas, quelques news sur cette édition qui se tiendra dans tout juste une semaine ?

J-F : Oui, la nouveauté cette année, c’est qu’on est passé sur un format 3 jours alors que normalement on faisait un jour et demi à peu près. 3 jours donc c’est deux fois plus long ! C’est également un recentrage de l’événement sur le côté marketing digital parce qu’on s’est rendu compte au fil des années que les sujets qui plaisaient le plus et les participants qui venaient étaient vraiment intéressés par ce sujet-là.

X : C’est à dire ?

J-F : Et là on avait une approche qui était, je pense, assez différente sur les autres événements qu’il y a sur le marché. On a des conférences où on va dire que les speakers ne cachent pas leurs secrets. C’est-à-dire qu’en gros, ils vont donner l’envers du décor. Ce sont des gens qui font, ce sont des gens qui ne sont pas forcément connus dans de grandes boîtes ou dans des marques très, très importantes. Mais c’est des gens qui font des campagnes pour des marques justement qui sont dans l’ombre de pas mal de succès et qui expliquent en gros, les best practice, les stratégies... Voilà, on ressort du web2connect avec tout un tas d’idées, d’outils que l’on peut déjà mettre en pratique dans son business. Et donc c’est vraiment le recentrage sur ce cœur du contenu qui intéresse. Et ce qu’on garde évidemment c’est toute la partie networking, échanges qui fait que c’est également quelque chose qui est un peu dans l’ADN de l’événement parce que l’objectif, c’était ça. Et ce qu’il faut savoir c’est que la moitié des gens s’inscrivent à l’événement alors qu’on n’a même pas lancé le programme.

X : Moi, je suis de ceux qui vont aller pour la troisième fois au web2connect cette année. Tu nous en diras peut-être un peu plus sur le programme ? Je n’ai pas du tout regardé ce qui va être proposé. Mais effectivement, moi je sais que quand je vais venir au web2connect en particulier, mais quand j’assiste à une conférence en général aujourd’hui, ce qui me parait vraiment l’essentiel, et bien c’est la rencontre, c’est les échanges que je vais pouvoir avoir avec les autres participants.

J-F : Eh oui, tu es dans 50 % des participants de web2connect qui viennent effectivement, avant tout pour le networking donc, il y a l’autre partie qui vient aussi pour les contenus. Et d’ailleurs, il y en a que ça les dérange, ils disent, je me rappelle d’un tweet sur Twitter du coup où la personne disait, « Ah mais, c’est un scandale, il faut s’inscrire alors qu’il n’y a même pas le programme ! »

X : C’est marrant parce qu’on m’a fait… enfin, une personne avec qui je communique par email m’a fait exactement la même réponse en disant : « Mais, comment je peux choisir le jour où je vais venir, je n’ai même pas le programme ? ». J’ai dit, mais ce n’est pas grave, ce n’est pas ça l’essentiel.

J-F : Mais oui, mais…

X : Même si, peut-être que tu peux nous en dire plus parce que malgré tout, même si je ne viens pas à 100 % pour le programme, j’assiste quand même à des conférences parce qu’il y a des choses très intéressantes à voir et à entendre et du coup, est-ce que tu peux peut-être nous en dire un petit peu plus sur quelques intervenants et quelques sujets de conférence.

J-F : Oui, alors, comme je te disais, recentrage sur le marketing digital, donc ça va être les 90 % sur le sujet donc. En fait, l’objectif de cette année, c’était pour moi de couvrir les différents canaux du marketing digital. Donc on va parler évidemment des canaux classiques comme le SEO. Les référencements naturels puisque ça évolue chaque année. Pour suivre, il faut faire appel à des experts. Donc on aura Cognitive qui fait beaucoup de travaux sur web sémantique, toutes ces dernières évolutions qui permettent finalement de bien comprendre : où vont les moteurs ? Et comment fait-on pour se référencer en 2014 ? On va avoir pas mal de Facebook. D’ailleurs moi, je vais donner une conférence cette année. J’en donne assez peu finalement, je fais beaucoup le chef d’orchestre. Je donne assez peu, alors cette année, je vais donner ce que j’appelle ma stratégie efficace sur Facebook, donc qui marche plutôt bien. On va avoir également tout ce qui est web analytique, parce que bon, après tu as les différents canaux, mais il faut aussi savoir analyser son trafic, optimiser son site.

X : D’accord

J-F : Et donc là, on va avoir évidemment deux sessions, une sur ABtesting et une sur l’analytique et la conversion. On va avoir également des trucs un peu plus exotiques comme Instagram : qu’est ce qu’on peut faire avec Instagram ? Des trucs assez récents comme les plateformes publicitaires de Twitter. Ils ont ouvert récemment l’accès libre, on va dire. Donc pour une période un peu, à mon sens, eldorado où il n’y a pas beaucoup d’annonceurs. Donc c’est des enchères, on peut récupérer des trafics qualifiés, pas trop chers. Je trouvais que c’est assez intéressant de couvrir ce thème-là. Et on va aussi parler de YouTube : comment fait-on pour faire des vidéos qui génèrent de la vue ? Qu’est ce qu’on va couvrir encore ? Il y aura un track un peu start-up le mercredi. Donc les deux premiers jours sont vraiment, 100 % marketing digital. Il y aura un track mercredi sur les starts-up ou plutôt : comment on fait pour faire du design thinking ? Comment, comment on peut, on va dire, collaborer avec un grand groupe ? Avec notre partenaire IBM ? Il va y avoir également l’après-midi, des pitchs de start-up. Donc là…

X : C’est ça parce qu’il y a le, il y a le web2connect Award ?

J-F : Il y a les awards donc l’après-midi, c’est des pitchs de start-up. Il y aura une vingtaine de start-ups qui vont venir pitcher avec différents prix et dont un des prix sera remis par l’audience ! C’est-à-dire que l’audience sur place va pouvoir voter et définir un des gagnants. Alors ça, c’est une nouveauté, parce que d’habitude…

X : Oui, c’est ce que j’allais dire parce que j’ai assisté aux remises des dernières start-ups et je n’avais pas ce souvenir-là.

J-F : Ça, c’est une nouveauté suite à un feedback de l’an dernier où on nous a dit « Oui, on a vu les pitchs, mais nous on aurait bien aussi aimé élire une start-up » et tout, donc cette année on l’a fait. Donc il y aura une start-up élue par le public sur place, ça se terminera par la remise des prix, on va dire, des différentes start-ups.

X : OK

J-F : Dans les grandes lignes, c’est ça ! Après, je ne vais pas tout te dire. Je prévois quelques petites surprises ici et là. C’est ce qui fait aussi le charme un peu, de cet événement.

X : OK, bon, en tout cas merci, merci pour toutes ces infos. Alors, justement on en a parlé toute à l’heure en disant que le networking est vraiment au cœur de l’événement. Et du coup je voulais savoir si tu avais des conseils pour les auditeurs, justement pour réussir leurs web2connect. Et savoir ce qu’ils pourraient faire aussi bien avant, mais aussi pendant et après ? Alors on va peut-être le faire par étape, déjà des actions qui peuvent être faites en amont de l’événement pour justement optimiser son networking.

J-F : Yes, alors, choses à faire en amont de l’événement… Déjà être un peu clair sur qu’est-ce qu’on vient y chercher ? Est-ce que je viens chercher ? Est-ce que je viens chercher du net ? Des partenaires ? Est-ce que je viens chercher des feedbacks sur un projet ? Est-ce que je viens chercher de potentiels clients ? Qu’est-ce que je viens chercher dans cet événement ? Tout ça. Première chose, c’est clarifier ces objectifs entre guillemets de networking. Sachant, qu’il ne faut pas non plus être monomaniaque et rester ouvert à justement d’autres choses. Assez souvent d’ailleurs, on vient avec un objectif et on repart avec quelque chose de complètement différent. Oui, même peut-être mieux que l’objectif qu’on s’était fixé. Donc, restez ouverts, préparez vos objectifs, mais restez quand même ouverts à ce qui peut se passer. Deuxième chose, ça va être, je dirai, de pré-networker, c’est-à-dire regarder la liste des participants, regarder s’il y a des contacts qui sont particulièrement intéressants et pourquoi pas commencer à les interpeler avant même l’événement en disant : « Tiens, j’aimerai bien qu’on se rencontre pendant l’événement ». Donc c’est préparer son networking et faire un petit tour dans la liste des participants comme ça.

X : Et aujourd’hui, cette liste, elle est disponible quelque part ?

J-F : Elle est sur la billetterie en fait. Tout à fait, elle est sur la billetterie Amiando. Il suffit d’aller sur la billetterie pour pouvoir retrouver ça.

X : Donc je mettrai le lien qui va bien dans l’article qui sera lié à ce podcast. Comme ça, tout le monde pourra y aller.

J-F : Yes, tout à fait. Donc ça, c’est une chose, après ce qui peut être intéressant aussi c’est de tweeter sa venue, en utilisant le tag #web2w2c14 sur Twitter notamment, qui permettra de voir qui sont les autres personnes et d’être vu par les autres personnes qui seront là. Donc je vous invite à ajouter un onglet dans votre veille Twitter sur le tag, parce que c’est là que ça va se passer. Et donc être présent à cet endroit vous assurera, un meilleur networking et une meilleure visibilité. D’ailleurs il y a une nouveauté qu’on a mise en place cette année, c’est les ambassadeurs du web2connect. Donc on utilise une solution qui s’appelle « social dynamite », je ne sais pas si tu...

X : Je ne connais pas non…

J-F : Qui permet un petit peu d’orchestrer une communication autour d’un événement. Je te donnerai également le lien, juste après l’interview, ça permet quoi ? Ça permet de se brancher sur une solution qui va tweeter les moments phare on va dire, de l’événement. Et donc qui permettra d’être visible dans le flux du tag et de participer à la division de l’événement sur son flux Twitter. Et donc ça, c’est aussi un moyen de se rendre visible pendant l’événement pour tous ceux qui seront à l’extérieur de l’événement et même à l’intérieur pour voir : « Ah OK, il est là, je vais pouvoir interpeler machin, etc. Donc ça, c’est plutôt pour le avant. Pour le pendant, je pense que pour le pendant, il y a un truc qui facilite énormément, tu sais, il y a le t-shirt qui met tout le monde au même niveau et cela permet ainsi de casser un peu les barrières. Et du coup, je pense qu’il faut vaincre sa timidité, continuer dans cette optique de : « On est tous là pour échanger, pour networker », et donc il ne faut pas hésiter à aller voir les gens et leur dire : « Ah tiens, c’est quoi ce que tu fais ? », « J’ai vu ça sur ton t-shirt ! », machin, etc. Donc, allez faire preuve de curiosité, parler avec des gens, et vous serez sûrement surpris parce que des fois, vous allez voir quelque chose qui n’a rien avoir avec votre domaine d’activité ou votre objectif, mais la personne va dire « Ah oui, mais j’ai quelqu’un que je connais qui fait ça » ou « J’ai entendu ça »... Et des fois c’est assez intéressant parce qu’on arrive sur des sujets qu’on ne pensait pas. Et donc, voilà, faire preuve de curiosité, ne pas hésiter à interpeler des gens, à parler, à poser des questions. Je pense que ce qui est aussi très important dans un networking réussi, c’est de demander aux gens qu’est ce qu’ils font, qu’est-ce qu’on peut faire pour eux, avant de parler de qu’est-ce qu’on fait, soi. Une des bonnes pratiques c’est d’abord de s’intéresser à ce que fait l’autre et à essayer de créer de la valeur pour l’autre. Parce qu’à partir de ce moment-là, et bien, il y a un système de réciprocité qui se met en place et un échange enrichissant pour les deux parties, je pense.

X : Oui, et puis... c’est vraiment l’idée que justement, si on apporte de la valeur aux personnes, on peut tout à fait y aller justement et ne pas hésiter à aller les rencontrer... Enfin, l’idée c’est vraiment que les gens sont vraiment ouverts, les gens qui viennent à ce genre d’événement sont vraiment ouverts. Et même si cette personne-là, on ne la connait pas, et on ne sait pas vraiment ce qu’elle propose, on peut aller tout simplement lui demander, et elle va être contente de répondre et elle va être contente de partager son expérience et son vécu quoi.

J-F : Oui, oui !

X : Donc voilà, il ne faut vraiment pas hésiter une seconde.

J-F : C’est clair, c’est clair, de toute façon on vous encourage et il y a des règles dans le networkinq et dans le web2connect qui sont assez simple, c’est : quand vous voyez quelqu’un tout seul, et bien vous allez lui parler. Donc, ça fait partie des règles, donc on ne peut pas rester seul, c’est impossible. Et deuxièmement, c’est avoir le sourire. Donc, quand on a le sourire, tout passe beaucoup mieux.

X : Oui, c’est sûr.

J-F : Donc, voilà ça c’est pendant l’événement, après ce qui est très important aussi c’est le après. Après l’événement, moi ce que je conseille c’est de rebondir assez vite. C’est-à-dire que vous allez récupérer un paquet de cartes de visite. Ne traînez pas…

X : Et pensez à prendre les vôtres d’ailleurs...

J-F : Exactement et préparez vos cartes de visite évidemment. Préparez-en au moins une cinquantaine, je dirai. Si vous tenez sur les trois jours, c’est vraiment le strict minimum. Je dirai plutôt 100 même. Parce que d’habitude, c’était quoi, 40 personnes en moyenne sur un jour et demi ? Donc là, si on fait deux fois plus, pour ceux qui viennent les trois jours, ça fait 80 en moyenne, donc… Ça va networker dur donc ayez vos cartes de visite. Et l’idée c’est de rebondir assez vite, c’est à dire : voilà on s’est parlé, on a vu tel et tel sujet, je suis intéressé pour qu’on aille peut-être plus en avant et reprenez peut-être un rendez-vous pour vous reposer et avancer sur les sujets qui vous ont vraiment intéressé. Et ne laissez pas ça au hasard, ne laissez pas ça couler, entre guillemets. Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud et vous verrez que les contacts que vous verrez sur place, et bien, vous pourrez les garder tout au long de l’année et voire même plusieurs années, ça peut devenir des partenaires. Moi j’ai de très belles histoires où les gens se sont rencontrés, se sont associés, ont monté les projets ensemble grâce à web2connect donc, c’est…

X : Oui, je te rejoins totalement aussi sur ce point-là. C’est-à-dire que moi ce n’était pas trop le côté entrepreunarial, mais des personnes que j’ai rencontrées au web2connect 2012, qui était ma première participation. C’est des gens qui, depuis sont devenus des amis, que je vois toujours régulièrement et avec qui j’échange toujours beaucoup donc, voilà ! À la base, on n’y va pas forcément comme ça, mais c’est ce qui se passe dans la réalité.

J-F : C’est drôle, j’ai une anecdote qui est marrante c’est que le premier web2connect, on avait fait un thème. C’était la musique 2.0 et on avait une petite start-up à l’époque qui s’appelait…, qui venait de se renommer : Deezer et notre partenaire à l’époque, c’était Orange…

X : D’accord, OK, bon, je vois le lien.

J-F : Il se trouve qu’ils ne se sont pas mariés à cette époque, ils ont attendu quelques années avant de consommer. Ils auraient peut-être dû, ça leur aurait évité de coûter quelques millions d’euros. Voilà quoi, c’était la petite anecdote où effectivement il se passe des choses. En fait ce qui est intéressant, dans le web2connect arrivent beaucoup de personnes qui sont en phase de lancement. Elles ont besoin de réseaux, donc il y a beaucoup de start-ups ou d’entrepreneurs qui ne sont pas connus forcément, et qui le deviennent par la suite. Donc moi je vois des gens comme Meilleurs Agents. Je ne sais pas si tu connais les Meilleurs Agents…

X : Oui.

J-F :… Ils étaient là et au tout début personne ne les connaissait. Et il y avait aussi, qui c’était ? Showroom privé, je crois ! Au tout début de leurs aventures. Donc c’est un carrefour dans lequel on vient se connecter, évidemment avec tout un écosystème. Moi, je suis particulièrement fier de toutes ces histoires parce que c’est ce qui donne du sens finalement à cette initiative, à cet événement. Dire que ça génère des histoires, des traces et que ça change finalement d’une certaine manière la vie de ceux qui y participent. Voilà, j’ai tout gagné quoi !

X : OK, écoute ! En tout cas, merci pour ces précieux conseils de networking. Pour terminer ce podcast, j’ai deux dernières toutes petites questions.

Alors la première, c’est de savoir si tu avais 3 ressources à recommander aux auditeurs ? Alors ça peut être des livres, ça peut être des blogs ou éventuellement même des films ou des documentaires ou tout ce que tu voudras.

J-F : Alors, mes ressources à recommander aux auditeurs ! Il y a un site que je recommande avant tout, et ça à tout le monde c’est TED, TED talks.

X : D’accord.

J-F : Donc, moi je suis un grand fan de TED, j’essaie d’en regarder le plus souvent possible.

X : OK

J-F : En terme de livre, et là, c’est plus du développement personnel plus qu’autre chose c’est « The Charge » ou je crois... Oui oui, c’est ça de Brendon Burchard où c’est les « Ten human drives » qui te permettent t’avoir une vie inspirante, passionnante, etc.

X : OK

J-F : Charge, “The Charge” de Brendon Burchard. En terme de blog, moi j’aurai plutôt tendance à avoir une approche un peu Google Alerts. C’est-à-dire…

X : OK

J-F :… mettre un mot-clé et demander à Google de me sortir les dix meilleurs articles une fois par jour sur tel ou tel sujet.

X : D’accord.

J-F : Ne pas être forcément, tu vois très lié à..., comme j’aurai pu le faire avant ou j’avais tu vois mon flux RSS, mes différents blogs, que je suivais de manière un peu religieuse. Je trouve qu’il y a tellement d’information, et tellement de blogs, il y a tellement de trucs un peu partout que j’ai plutôt une approche effectivement Google Alerts pour me faire une synthèse simple sur le sujet. Alors une fois par jour, une fois par semaine, en fonction des mots-clés et des sujets…

X : Oui, OK

J-F :… que je prends plutôt, voilà resté un peu informé de cette manière-là. Je pense que c’est principalement ça les sources que je recommande. D’ailleurs, j’ai un truc qu’on a oublié de parler sur le web2connect. Dans les ressources, c’est l’Avalanche Pack.

X : Ah, oui ?

J-F : Chaque année, on offre aux participants un package de différentes solutions qui leur permet de développer en fonction de leurs différents besoins. Donc cette année, là on est déjà, je crois à 1600 €, quelque chose comme ça, bonus !

X : D’accord

J-F : Donc, il y a des solutions pour faire du buzz sur les réseaux sociaux dont Social Dynamite, la solution qu’on va utiliser. Il y aura un mois gratuit.

X : OK

J-F : Il y aura un nom de domaine tout inclus avec Amen. Il y aura une solution comme ce social map-là, qui permet de faire du marketing automation sur les réseaux sociaux. Il y a tout un tas de solutions qui sont je dirais proposés à l’essai pendant plusieurs mois. Gratuitement, donc c’est offert. Normalement, ces solutions sont payantes. Et qui permet finalement aux participants de repartir avec des outils. Parce qu’on a des informations, mais aussi, on a besoin d’outils quand on travaille dans le marketing digital pour être plus efficace. C’est ce qu’on essaie de faire avec l’Avalanche Pack. C’est-à-dire qu’on va donner tous les outils qu’il faut pour qu’on puisse repartir et faire développer son activité.

X : OK, donc ça, c’est un pack qu’on reçoit… ?

J-F : Après oui !

X : À la suite de l’événement, c’est ça ?

J-F : C’est ça oui, à la suite de l’événement.

X : C’est pour tous les participants qui sont inscrits.

J-F : Et on appelle ça : l’Avalanche Pack parce que pendant une semaine, c’est l’avalanche de cadeaux quoi ! C’est le jour 1, tu as cette solution-là, cette solution-là. Le jour 2, tu as celle-là, celle-là… donc on essaie de créer une avalanche de bonus.

X : OK, très bien, et du coup, s’il y a des personnes qui veulent participer à cette édition 2014, il reste encore des places ?

J-F : Alors, il ne faut pas traîner parce qu’effectivement…

X : C’est limité, c’est ça ?

J-F : Oui, oui, bien là cette année, on est chez 42, on ne va pas parler, mais on est…

X : C’est vrai, oui ça a changé dur.

J-F : On est donc à l’école qui a été cofondée par Xavier Niel. Donc c’est une école de développeurs, qui est dans le 17e. On a fait Start-up Académie là-bas cette année.

X : OK, d’accord

J-F : C’est un autre événement de l’agence. On a vraiment aimé. Je trouve que l’amphi, tu verras il est, je trouve hyper chaleureux. Il me fait penser un peu à un univers un peu Google avec des bandes un peu de toutes les couleurs. Ah moi, j’ai adoré la chaleur de cet amphi ! Pour le coup, c’était vraiment chaud la Start-up Académie. Il y a eu des problèmes de ventilation, mais apparemment, ça s’est réglé donc.

X : Il faisait, il faisait peut-être un peu plus chaud cet été qu’aujourd’hui.

J-F : Oh, si, également. Mais tu vas voir que ça va bouillonner pendant l’événement. À mon avis, il ne va pas faire froid et puis il y a un bel espace networking aussi donc... Le lieu est…, il va être très intéressant, cette année.

X : Et puis, ça intrigue pas mal de monde cette école finalement ! Parce qu’au premier étage, il y a la piscine là où il y a tous les 1000 Mac, où les étudiants vont. Et la pédagogie est très originale et donc... On aime bien ce côté un peu destructif, donc on s’est dit, bon, cette année ça pourrait être intéressant de le faire le bas. Je le sais parce que j’y avais assisté l’année dernière et je sais que c’est disponible sur le site du web2connect. Je ne me rappelle plus du nom de la personne, mais c’était le directeur de l’école, je crois, qui avait fait une conférence justement l’année dernière et qui présentait un peu le principe.

J-F : Oui, tout à fait. Donc elle est indisponible sur le site, c’était Kwame Yamgnane qui a fait cette conférence, tout à fait !

X : OK, super ! Alors, juste dernière petite question. Pour tous ceux qui te connaissent et qui veulent te suivre ou qui te découvrent aujourd’hui, où ils vont pour suivre ton activité un petit peu ?

J-F : Et bien ils vont dans Google et ils tapent « Jean François Ruiz » et ils me connectent là où ils veulent, sur Twitter, sur Facebook, sur LinkedIn, sur mon blog... et bon, je suis un peu forcément sur les différents réseaux et carrefours d’audience et qu’ils n’hésitent pas à m’ajouter. Voilà, moi je suis présent, oui, sur LinkedIn, principalement pour la partie dite professionnelle. Et je suis également sur Twitter, Facebook, etc. Donc il ne faut pas hésiter à me connecter là-dessus.

X : OK, très bien. Merci Jean-François,

J-F : De rien, avec plaisir !

X : Et puis…

J-F : Peut-être on pourrait se voir la semaine prochaine ?

X : On se dit à la semaine prochaine alors !

J-F : OK, ça marche.

X : Allez, tchao !